Photo Commission européenne
Le visiteurs en provenance des Etats-Unis, du Canada et du Brunei pourraient se voir imposer un visa pour venir en Europe, faute d’une exemption appliquée par ces trois pays aux ressortissants de tous les Etats membres de l'Union Européenne.
Le Canada soumet actuellement les ressortissants bulgares et roumains à une obligation de visa, tandis que les États-Unis exigent un visa pour les ressortissants bulgares, croates, chypriotes, polonais et roumains. Le Brunei applique encore une obligation de visa pour les ressortissants de Croatie.
Or, dans le cadre du mécanisme de réciprocité en matière de visas instauré par le Parlement européen et le Conseil, si un pays tiers n'a pas levé les obligations de visa dans les 24 mois suivant la notification d'une situation de non-réciprocité, la Commission est tenue de vérifier la situation et de proposer une suspension temporaire de l'exemption de visa pour les ressortissants des pays tiers concernés, pour une durée de 12 mois.
Dans un esprit de solidarité, l'UE cherche à obtenir elle aussi que les pays tiers figurant sur la liste des pays exemptés de visa accordent la même exemption aux citoyens de tous les États membres de l'UE.
Le Parlement européen et le Conseil sont ainsi invités par la commission européenne "à ouvrir de toute urgence des discussions, à prendre position sur la meilleure voie à suivre au vu de l'évaluation présentée par la Commission et à faire connaître à cette dernière leur position respective d'ici le 12 juillet 2016 au plus tard."
Le Canada soumet actuellement les ressortissants bulgares et roumains à une obligation de visa, tandis que les États-Unis exigent un visa pour les ressortissants bulgares, croates, chypriotes, polonais et roumains. Le Brunei applique encore une obligation de visa pour les ressortissants de Croatie.
Or, dans le cadre du mécanisme de réciprocité en matière de visas instauré par le Parlement européen et le Conseil, si un pays tiers n'a pas levé les obligations de visa dans les 24 mois suivant la notification d'une situation de non-réciprocité, la Commission est tenue de vérifier la situation et de proposer une suspension temporaire de l'exemption de visa pour les ressortissants des pays tiers concernés, pour une durée de 12 mois.
Dans un esprit de solidarité, l'UE cherche à obtenir elle aussi que les pays tiers figurant sur la liste des pays exemptés de visa accordent la même exemption aux citoyens de tous les États membres de l'UE.
Le Parlement européen et le Conseil sont ainsi invités par la commission européenne "à ouvrir de toute urgence des discussions, à prendre position sur la meilleure voie à suivre au vu de l'évaluation présentée par la Commission et à faire connaître à cette dernière leur position respective d'ici le 12 juillet 2016 au plus tard."
L'European Tourism Association s'inquiète des conséquences pour le tourisme
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« La réciprocité en matière de visas est un aspect fondamental de la politique commune de l'UE dans ce domaine. Les citoyens européens attendent, à juste titre, de pouvoir se rendre sans visa dans n'importe quel pays tiers dont les ressortissants peuvent entrer dans l'espace Schengen sans visa.
Aujourd'hui, la Commission a évalué les conséquences juridiques, politiques et économiques d'une éventuelle suspension temporaire de l'exemption de visa accordée aux États-Unis, au Canada et au Brunei et elle a demandé au Parlement européen et au Conseil de prendre position sur la voie à suivre.
La réciprocité totale de l'exemption de visa demeurera un sujet prioritaire dans nos relations bilatérales avec ces pays et nous poursuivrons nos efforts pour atteindre un résultat équilibré et juste », estime Dimitris Avramopoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté, dans un communiqué.
L'ETOA, (European Tourism Association) s'inquiète de son côté d'un retour éventuel des visas pour les voyageurs en provenance des Etats-Unis et du Canada.
Aujourd'hui, la Commission a évalué les conséquences juridiques, politiques et économiques d'une éventuelle suspension temporaire de l'exemption de visa accordée aux États-Unis, au Canada et au Brunei et elle a demandé au Parlement européen et au Conseil de prendre position sur la voie à suivre.
La réciprocité totale de l'exemption de visa demeurera un sujet prioritaire dans nos relations bilatérales avec ces pays et nous poursuivrons nos efforts pour atteindre un résultat équilibré et juste », estime Dimitris Avramopoulos, commissaire pour la migration, les affaires intérieures et la citoyenneté, dans un communiqué.
L'ETOA, (European Tourism Association) s'inquiète de son côté d'un retour éventuel des visas pour les voyageurs en provenance des Etats-Unis et du Canada.
"Des millions d'emplois en dépendent"
Ces deux marchés sont importants pour l'Europe, rappelle l'association et représentent des recettes estimées à 50 milliards euros. "Ce secteur est une industrie d'exportation qui est équivalente à celui de l'automobile. Des millions d'emplois en dépendent." précise t-elle.
Même si aucun chiffre ne permet d'évaluer le manque à gagner, elle s'attend sur le segment du voyage de loisirs (y compris visite d'amis et parents) qui représente plus de 80% des voyages au global, à une baisse d'environ 30%, dans le cas d'un régime de visa imposé.
Mario Bodini, Président d'ETOA appelle le Conseil et le Parlement européens à bien mesurer l'impact d'une telle mesure. Il estime que 15 milliards d'€ et 600.000 emplois sont en jeu.
Il conclut en ajoutant qu'il faut considérer qu'imposer une telle mesure entraînerait le traitement par les principaux pays d'entrée de l'espace Schengen de 10 millions de visas….
European Union: is the 50 billion euros tourism market at risk ?
Même si aucun chiffre ne permet d'évaluer le manque à gagner, elle s'attend sur le segment du voyage de loisirs (y compris visite d'amis et parents) qui représente plus de 80% des voyages au global, à une baisse d'environ 30%, dans le cas d'un régime de visa imposé.
Mario Bodini, Président d'ETOA appelle le Conseil et le Parlement européens à bien mesurer l'impact d'une telle mesure. Il estime que 15 milliards d'€ et 600.000 emplois sont en jeu.
Il conclut en ajoutant qu'il faut considérer qu'imposer une telle mesure entraînerait le traitement par les principaux pays d'entrée de l'espace Schengen de 10 millions de visas….
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