
Que décidera in fine la Commission européenne de l’aviation civile le 20 avril prochain à propos d’Air Madagascar ?
La compagnie malgache, pourtant agréée IOSA depuis quelques années, n’en finit pas d’accumuler les avaries en tous genres. Elle risque la liste noire.
Ce qui a déclenché les contrôles européens c’est une porte qui n’adhérait pas parfaitement au fuselage d’un B-767.
Il s’en est suivi une série de déplacements des responsables et des techniciens de la compagnie à Bruxelles pour tenter de passer les contrôles SAFA et convaincre les autorités européennes du bon respect des normes de sécurité et de sûreté.
Il n’empêche qu’Air Madagascar a un besoin urgent de renouveler sa flotte.
La compagnie malgache, pourtant agréée IOSA depuis quelques années, n’en finit pas d’accumuler les avaries en tous genres. Elle risque la liste noire.
Ce qui a déclenché les contrôles européens c’est une porte qui n’adhérait pas parfaitement au fuselage d’un B-767.
Il s’en est suivi une série de déplacements des responsables et des techniciens de la compagnie à Bruxelles pour tenter de passer les contrôles SAFA et convaincre les autorités européennes du bon respect des normes de sécurité et de sûreté.
Il n’empêche qu’Air Madagascar a un besoin urgent de renouveler sa flotte.
Trouver une solution de remplacement à court terme pour ses appareils
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Les deux B-767 qui assurent les vols internationaux affichent 19 ans aux compteurs et les deux B-737 des vols régionaux sont à peine plus jeunes.
La compagnie semblait avoir trouvé une solution avec le financement d’appareils Airbus par un groupe chinois, en échange d’une autorisation que lui aurait accordé le gouvernement malgache (actionnaire à 7% de la compagnie), pour l’ exploitation d‘un champ pétrolier.
Apparemment, ce projet ne s‘est pas concrétisé. L’autre possibilité envisagée par Air Madagascar serait le prêt d’appareils, toujours des Airbus, par la compagnie Turkish Airlines.
Même si Air Madagascar décroche l’autorisation de continuer à voler en Europe avec sa propre flotte, après le 20 avril prochain, elle devra néanmoins trouver une solution de remplacement à court terme pour ses appareils.
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Même si Air Madagascar décroche l’autorisation de continuer à voler en Europe avec sa propre flotte, après le 20 avril prochain, elle devra néanmoins trouver une solution de remplacement à court terme pour ses appareils.