Erminio Eschena et Cédric Rivoire-Perrochat, respectivement président et directeur de CLIA France, se disent très optimistes sur le développement du marché de la croisière en France et en Europe - DR : PG
Nouveau record : 6,7 millions d'Européens sont partis en croisière en 2016, indiquent les chiffres dévoilés mercredi 15 mars 2017 par l'Association internationale des compagnies de croisières (CLIA).
Cette hausse de 3,4% au niveau européen par rapport à 2015 est principalement due aux fortes progressions des marchés allemands et britanniques, qui enregistrent respectivement +11 et +5,6%.
"La tendance est extrêmement positive pour le secteur, le marché européen de la croisière connait une croissance constante depuis dix ans", précise Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général de CLIA France. "La tendance sur cinq ans est à la hausse sur tous les marchés européens".
Cette hausse de 3,4% au niveau européen par rapport à 2015 est principalement due aux fortes progressions des marchés allemands et britanniques, qui enregistrent respectivement +11 et +5,6%.
"La tendance est extrêmement positive pour le secteur, le marché européen de la croisière connait une croissance constante depuis dix ans", précise Cédric Rivoire-Perrochat, directeur général de CLIA France. "La tendance sur cinq ans est à la hausse sur tous les marchés européens".
Une baisse en France...
Mais de son côté, le marché français, au quatrième rang européen juste derrière l'Italie, connait, avec 574 000 personnes transportées, une baisse de 6% sur l'année 2016, un recul que les dirigeants de CLIA veulent minimiser.
Ils l'expliquent par une baisse des capacités dédiées au marché français, citant notamment l'arrêt de Croisières de France, et par une conjoncture économique incertaine ayant pesé plus lourd que prévu.
Erminio Eschena, de MSC Croisières, également président de CLIA France, préfère parler d'une "halte dans la progression" plutôt que d'un vrai recul du marché de la croisière en France.
"2016 a été une année charnière pour le développement de l'industrie de la croisière en France, où, de toute évidence, les ajustements temporaires de capacité proposée ainsi que des crispations à la consommation ont eu un impact direct sur la croissance de notre filière".
Ils l'expliquent par une baisse des capacités dédiées au marché français, citant notamment l'arrêt de Croisières de France, et par une conjoncture économique incertaine ayant pesé plus lourd que prévu.
Erminio Eschena, de MSC Croisières, également président de CLIA France, préfère parler d'une "halte dans la progression" plutôt que d'un vrai recul du marché de la croisière en France.
"2016 a été une année charnière pour le développement de l'industrie de la croisière en France, où, de toute évidence, les ajustements temporaires de capacité proposée ainsi que des crispations à la consommation ont eu un impact direct sur la croissance de notre filière".
... qui ne devrait pas durer
En effet, sur les cinq dernières années, la France est le deuxième pays connaissant la plus forte croissance de son nombres de passagers : + 50% entre 2012 et 2016.
"Cette tendance et les perspectives pour l'avenir sont extrêmement positives", veut croire Cédric Rivoire-Perrochat, qui note aussi le bon développement des ports émetteurs en France, et notamment de Marseille.
Dans le détail, les croisiéristes français, âgés en moyenne de 49 ans, sont majoritairement partis en croisière en Méditerranée (59% du marché) devant les Caraïbes (20%), l'Europe du nord (10%) et les îles Atlantique (Canaries, Madère), qui ont attiré 3% des Français.
La durée moyenne d'une croisière reste inchangée à 7,8 nuits, soit 4,45 millions de nuitées en 2016. "Avec un taux de pénétration de 0,9%, les perspectives de croissance du marché français sont parmi les plus importantes d'Europe", précise le rapport de la CLIA, s'appuyant sur les données de ses 300 membres.
Dans un marché où "l'offre porte la demande", d'après Erminio Eschena, 26 nouveaux navires (13 maritimes et 13 fluviaux) arriveront sur le marché européen en 2017. "Les carnets de commandes des chantiers navals n'ont jamais été aussi remplis", ajoute Cédric Rivoire-Perrochat.
"Les compagnies prévoient l'avenir et enrichissent l'offre de croisière. 2017 n'est que le début d'une nouvelle décennie de développement".
"Cette tendance et les perspectives pour l'avenir sont extrêmement positives", veut croire Cédric Rivoire-Perrochat, qui note aussi le bon développement des ports émetteurs en France, et notamment de Marseille.
Dans le détail, les croisiéristes français, âgés en moyenne de 49 ans, sont majoritairement partis en croisière en Méditerranée (59% du marché) devant les Caraïbes (20%), l'Europe du nord (10%) et les îles Atlantique (Canaries, Madère), qui ont attiré 3% des Français.
La durée moyenne d'une croisière reste inchangée à 7,8 nuits, soit 4,45 millions de nuitées en 2016. "Avec un taux de pénétration de 0,9%, les perspectives de croissance du marché français sont parmi les plus importantes d'Europe", précise le rapport de la CLIA, s'appuyant sur les données de ses 300 membres.
Dans un marché où "l'offre porte la demande", d'après Erminio Eschena, 26 nouveaux navires (13 maritimes et 13 fluviaux) arriveront sur le marché européen en 2017. "Les carnets de commandes des chantiers navals n'ont jamais été aussi remplis", ajoute Cédric Rivoire-Perrochat.
"Les compagnies prévoient l'avenir et enrichissent l'offre de croisière. 2017 n'est que le début d'une nouvelle décennie de développement".
