Le site de Vol24.fr dispose d'une section "Besoin d'aide ?". Un intitulé ironique ? - Capture d'écran
Vol24.fr serait-il en train d'essayer de se racheter une conduite sur le marché français ?
C'est en tout cas ce que laissent penser les dernières déclarations de son service presse.
Comme par magie, le site français de l'« agence en ligne » dispose désormais d'un « espace presse ». Celui-ci présente l'équipe de communication et offre même la possibilité de la contacter via une adresse mail.
Sautant sur l'occasion, TourMaG.com s'est empressé de lui écrire. Et là, surprise ! Moins d'une heure plus tard, coup de fil de Konstantin Korosides, responsable de la communication.
Répondant à nos précédents articles sur le sujet, il reconnaît que la société "doit encore améliorer ses services pour les consommateurs français."
Un bon début pour l'agence en ligne qui reconnaît également que ses activités "n'étaient pas toujours parfaites le mois dernier."
C'est en tout cas ce que laissent penser les dernières déclarations de son service presse.
Comme par magie, le site français de l'« agence en ligne » dispose désormais d'un « espace presse ». Celui-ci présente l'équipe de communication et offre même la possibilité de la contacter via une adresse mail.
Sautant sur l'occasion, TourMaG.com s'est empressé de lui écrire. Et là, surprise ! Moins d'une heure plus tard, coup de fil de Konstantin Korosides, responsable de la communication.
Répondant à nos précédents articles sur le sujet, il reconnaît que la société "doit encore améliorer ses services pour les consommateurs français."
Un bon début pour l'agence en ligne qui reconnaît également que ses activités "n'étaient pas toujours parfaites le mois dernier."
Étude de marché
Un doux euphémisme ! Mais sans donner plus de précision, le responsable de la communication nous informe qu'il a réalisé une étude de marché du secteur de la distribution en ligne en France.
Il s'y intéresse à 12 autres sites (eDreams, Ecotour, Opodo, Expedia, Bravofly, Cheaptickets, ThomasCook.fr, eBookers, Promovacances, Look-Voyages.fr, GoVoyages et LastMinute) et entend démontrer que "Vol24 n'est pas si différent des autres sites de réservation de billets d'avion."
Selon cette étude, 83% des sites n'affichent pas le prix final dès le début. Elle affirme également que, dans 58% des cas, l'assurance doit être déselectionnée par l'internaute et que 83% des portails étudiés facturent des frais de services.
Par ailleurs – et toujours selon Vol24 – 42% facturent des frais relatifs au mode de paiement et 25% proposent des prestations supplémentaires.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. D'autant plus que Kostantin Korosides ajoute que le site dispose maintenant "de plus d'employés au sein de son équipe française."
Il s'y intéresse à 12 autres sites (eDreams, Ecotour, Opodo, Expedia, Bravofly, Cheaptickets, ThomasCook.fr, eBookers, Promovacances, Look-Voyages.fr, GoVoyages et LastMinute) et entend démontrer que "Vol24 n'est pas si différent des autres sites de réservation de billets d'avion."
Selon cette étude, 83% des sites n'affichent pas le prix final dès le début. Elle affirme également que, dans 58% des cas, l'assurance doit être déselectionnée par l'internaute et que 83% des portails étudiés facturent des frais de services.
Par ailleurs – et toujours selon Vol24 – 42% facturent des frais relatifs au mode de paiement et 25% proposent des prestations supplémentaires.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. D'autant plus que Kostantin Korosides ajoute que le site dispose maintenant "de plus d'employés au sein de son équipe française."
Encore du chemin à parcourir
Mais c'est à partir de là que tout se corse. En effet, impossible d'obtenir plus d'informations. Ni sur le nombre de salariés supplémentaires pour le site en France ni sur leurs missions.
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de recontacter le responsable de communication. Mais toutes nos sollicitations sont restées lettre morte.
Alors, il reste, pour l'heure, très difficile de croire en ce sursaut de bonne volonté de la part de la société allemande.
Surtout que le 2 juin 2012, un nouveau consommateur qui s'estime floué par le site nous a contactés. Il y a réservé un billet sur un vol entre Nice et Sydney pour un départ le 15 juin 2012.
La facture lui parvient et l'argent est retiré. "Jusqu'ici tout va bien", explique-t-il.
Seulement voilà : quelques jours plus tard, il reçoit deux mails de Vol24 l'informant qu'il va devoir payer "environ 1 100 € alors que l'aller simple était initialement affiché à 700 euros sur le site."
Et le site le prévient également que, finalement, le vol ne part plus de Nice "comme ce qui est dit sur la facture", mais de Roissy-Charles de Gaulle !
Ensuite, c'est le parcours du combattant habituel pour les « victimes » de l'agence en ligne : "Vol24 est injoignable ni par téléphone, ni par mail."
Tout cela démontre qu'il reste encore pas mal de chemin à parcourir pour le site allemand avant que le marché français constate une réelle amélioration de ses services et de ses pratiques.
A lire sur le même sujet :
- I. Vol24.fr : faut-il craindre un crash ? Les incidents se multiplient avec les clients...
- II. Vol24.fr : l'agence en ligne allemande exerce en toute illégalité en France
- Vol24.fr : malgré l'illégalité de ses activités "l'agence" en ligne persiste et signe
- Vol24.fr : un site pas très sport avec ses clients...
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tenté de recontacter le responsable de communication. Mais toutes nos sollicitations sont restées lettre morte.
Alors, il reste, pour l'heure, très difficile de croire en ce sursaut de bonne volonté de la part de la société allemande.
Surtout que le 2 juin 2012, un nouveau consommateur qui s'estime floué par le site nous a contactés. Il y a réservé un billet sur un vol entre Nice et Sydney pour un départ le 15 juin 2012.
La facture lui parvient et l'argent est retiré. "Jusqu'ici tout va bien", explique-t-il.
Seulement voilà : quelques jours plus tard, il reçoit deux mails de Vol24 l'informant qu'il va devoir payer "environ 1 100 € alors que l'aller simple était initialement affiché à 700 euros sur le site."
Et le site le prévient également que, finalement, le vol ne part plus de Nice "comme ce qui est dit sur la facture", mais de Roissy-Charles de Gaulle !
Ensuite, c'est le parcours du combattant habituel pour les « victimes » de l'agence en ligne : "Vol24 est injoignable ni par téléphone, ni par mail."
Tout cela démontre qu'il reste encore pas mal de chemin à parcourir pour le site allemand avant que le marché français constate une réelle amélioration de ses services et de ses pratiques.
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