Un an après l'éruption du volcan islandais, l'UFC Que Choisir dresse un bilan, suite à l'accord passé avec les professionnels du tourisme "pour régler les situations les plus courantes."
Autant dire que l'association de défense des consommateurs n'y va pas avec le dos de la cuillère. Pour elle : "les professionnels ont baladé les consommateurs"
Elle poursuit : "Un an après, les résultats de cet accord sont particulièrement insatisfaisants: sur les 287 dossiers examinés par le comité, majoritairement composé des professionnels du tourisme, seuls 23 dossiers vont donner lieu à la recommandation d’un geste commercial !
Pour 160 dossiers, le comité a estimé qu’il n’était pas possible de trancher et pour 103, l’assistance par le professionnel, dédouanant de tout remboursement, a été reconnue… Pire, dans des situations où un geste commercial était recommandé par le comité, la décision n’a pas été suivie d’effet par l’agence de voyage concernée !"
Autant dire que l'association de défense des consommateurs n'y va pas avec le dos de la cuillère. Pour elle : "les professionnels ont baladé les consommateurs"
Elle poursuit : "Un an après, les résultats de cet accord sont particulièrement insatisfaisants: sur les 287 dossiers examinés par le comité, majoritairement composé des professionnels du tourisme, seuls 23 dossiers vont donner lieu à la recommandation d’un geste commercial !
Pour 160 dossiers, le comité a estimé qu’il n’était pas possible de trancher et pour 103, l’assistance par le professionnel, dédouanant de tout remboursement, a été reconnue… Pire, dans des situations où un geste commercial était recommandé par le comité, la décision n’a pas été suivie d’effet par l’agence de voyage concernée !"
Force majeure : "un argument juridique" infondé selon l'UFC
Pour l'UFC Que Choisir, les agences de voyages utilisent toujours le même argument que ce soit pour la neige ou les révolutions au Maghreb : "les cas de force majeure les exonéreraient de toute obligation de remboursement pourse dédouaner d’une responsabilité clairement établie par les textes.…".
il s'agit d'un argument "juridique infondé", martèle l'association.
"Décidée à obtenir le respect immédiat et durable des droits des consommateurs, l’UFC-Que Choisir : - Demande au gouvernement, en cette période de vacances, de mettre en place sans délai un cadre juridique efficace permettant de garantir l’effectivité des droits des voyageurs.
- Intervient, au côté du consommateur, devant la Cour de Cassation pour obtenir par la plus haute juridiction une clarification des droits des consommateurs."
il s'agit d'un argument "juridique infondé", martèle l'association.
"Décidée à obtenir le respect immédiat et durable des droits des consommateurs, l’UFC-Que Choisir : - Demande au gouvernement, en cette période de vacances, de mettre en place sans délai un cadre juridique efficace permettant de garantir l’effectivité des droits des voyageurs.
- Intervient, au côté du consommateur, devant la Cour de Cassation pour obtenir par la plus haute juridiction une clarification des droits des consommateurs."