Arriver à un demi-million de passagers en une saison, c'est une vraie performance à laquelle le marché français a apporté une contribution importante !"
TourMaG.com - Quel bilan tirez-vous de votre première saison d'exploitation en France ?
Edo Friart : "Sur un total de 500 000 passagers transportés par Volotea au cours de l'été 2012 en Europe, 200 000 proviennent du marché français.
Nous avons été présents sur 12 aéroports et assuré 36 lignes alors que nous avons commencé à voler en France en avril dernier.
C'est un résultat plus qu'encourageant. En fait, l'été s'est très bien passé.
Arriver à un demi-million de passagers en une saison, c'est une vraie performance à laquelle le marché français a apporté une contribution importante !"
TourMaG.com - Quel a été le rôle des agences de voyages dans ce bilan positif ?
Edo Friart : "Dès le départ nous avons indiqué clairement aux agences de voyages que nous souhaitions être distribués par elles. Nous sommes au BSP, sur Amadeus et Galileo.
Il est bien connu que la recette unitaire en provenance des agences est plus importante que celle de la vente directe puisqu'elle font voler une clientèle Affaires. Nous l'avons vérifié sur nos vols aussi !
Edo Friart : "Sur un total de 500 000 passagers transportés par Volotea au cours de l'été 2012 en Europe, 200 000 proviennent du marché français.
Nous avons été présents sur 12 aéroports et assuré 36 lignes alors que nous avons commencé à voler en France en avril dernier.
C'est un résultat plus qu'encourageant. En fait, l'été s'est très bien passé.
Arriver à un demi-million de passagers en une saison, c'est une vraie performance à laquelle le marché français a apporté une contribution importante !"
TourMaG.com - Quel a été le rôle des agences de voyages dans ce bilan positif ?
Edo Friart : "Dès le départ nous avons indiqué clairement aux agences de voyages que nous souhaitions être distribués par elles. Nous sommes au BSP, sur Amadeus et Galileo.
Il est bien connu que la recette unitaire en provenance des agences est plus importante que celle de la vente directe puisqu'elle font voler une clientèle Affaires. Nous l'avons vérifié sur nos vols aussi !
D'ailleurs, pour faciliter le travail des distributeurs, le dossier de réservation inclut le bagage en soute gratuit dans le tarif et nous venons même de rendre gratuite la carte d'embarquement à l'aéroport car c'est un élément de nature à convaincre la clientèle Affaires.
L'accueil positif de la compagnie par les agences nous a bien aidé. Il faut dire que le contact est plus facile dans les villes de province où nous opérons. Les agences sont plus réceptives.
Depuis le mois de septembre, nous avons intégré un directeur commercial, Didier Legault Fraslin, pour gérer les relations avec les distributeurs.
Il aura aussi la charge des relations avec les producteurs puisque sur l'été 2013 nous allons travailler avec quelques tour-opérateurs comme Donatello sur Venise ou encore Thomas Cook sur Ténérife."
TourMaG.com - Vous implantez une seconde base en France à Bordeaux mais dans le même temps vous fermez des lignes à Nantes. Pourquoi ?
Edo Friart : "C'est vrai qu'au départ de Nantes, nous fermons Bergame et Metz/Nancy lancée en septembre qui compte une moyenne de 50 à 60 passagers par vol - ce qui n'est pas catastrophique mais pas suffisant néanmoins.
La plupart des lignes que nous ouvrons n'ont jamais été exploitées.C'était le cas de 80% des lignes sur notre première saison. Nous faisons une étude de marché pour chacune d'elles et en cela les aéroports nous apportent leur aide, mais il y a toujours le risque de se tromper."
L'accueil positif de la compagnie par les agences nous a bien aidé. Il faut dire que le contact est plus facile dans les villes de province où nous opérons. Les agences sont plus réceptives.
Depuis le mois de septembre, nous avons intégré un directeur commercial, Didier Legault Fraslin, pour gérer les relations avec les distributeurs.
Il aura aussi la charge des relations avec les producteurs puisque sur l'été 2013 nous allons travailler avec quelques tour-opérateurs comme Donatello sur Venise ou encore Thomas Cook sur Ténérife."
TourMaG.com - Vous implantez une seconde base en France à Bordeaux mais dans le même temps vous fermez des lignes à Nantes. Pourquoi ?
Edo Friart : "C'est vrai qu'au départ de Nantes, nous fermons Bergame et Metz/Nancy lancée en septembre qui compte une moyenne de 50 à 60 passagers par vol - ce qui n'est pas catastrophique mais pas suffisant néanmoins.
La plupart des lignes que nous ouvrons n'ont jamais été exploitées.C'était le cas de 80% des lignes sur notre première saison. Nous faisons une étude de marché pour chacune d'elles et en cela les aéroports nous apportent leur aide, mais il y a toujours le risque de se tromper."
TourMaG.com - Volotea est-elle de ces low cost qui ferment une ligne très vite s'il n'y a pas un attrait immédiat et massif de la clientèle ?
Edo Friart : "Nous avons quelques lignes que nous considérons comme stratégiques et pour lesquelles il faut montrer un peu de patience. C'est le cas de certaines lignes domestiques en France.
Ceci est contrebalancé par celles qui marchent immédiatement comme ce fut le cas des lignes vers la Corse l'été dernier avec dans certains cas, des rotations quotidiennes. Nous avons travaillé avec la communauté corse et favorisé une demande qui n'était pas satisfaite.
Au regard du succès rencontré, nous avons d'ailleurs pris le risque de maintenir quelques vols cet hiver."
TourMaG.com - Comment sera organisée votre exploitation l'été prochain ?
Edo Friart : "Nantes reste notre première base française avec 18 lignes programmées et peut-être deux à trois supplémentaires. Nous y aurons deux appareils à demeure.
La décision d'y ajouter un avion supplémentaire reste en suspens. 90% des lignes de la saison dernière seront reconduites. C'est dire que nous cherchons bien à pérenniser notre présence.
A Bordeaux, notre deuxième base française, nous y aurons deux appareils dès le printemps prochain, et nous volerons vers 13 destinations. Et nous renforçons les programmes sur d'autres villes comme Strasbourg, Lille, Montpellier, Brest, etc..
Au global, avec une flotte de douze B-717, soit deux de plus que l'an dernier, Volotea aura deux bases en Italie avec Venise et l'ouverture de celle de Palerme et deux bases en France."
TourMaG.com - Volotea est à l'origine une compagnie espagnole. Est-ce la situation économique de l'Espagne ou bien la forte présence des low cost qui vous éloigne de votre marché domestique ?
Edo Friart :" Il est évident que la conjoncture économique espagnole joue à plein régime. Il vaut mieux opérer en France et en Italie mais nous retournerons en Espagne dès que la situation le permettra.
Comme nous regardons aussi à nous étendre vers l'Europe du Nord et l'Europe de l'Est."
Edo Friart : "Nous avons quelques lignes que nous considérons comme stratégiques et pour lesquelles il faut montrer un peu de patience. C'est le cas de certaines lignes domestiques en France.
Ceci est contrebalancé par celles qui marchent immédiatement comme ce fut le cas des lignes vers la Corse l'été dernier avec dans certains cas, des rotations quotidiennes. Nous avons travaillé avec la communauté corse et favorisé une demande qui n'était pas satisfaite.
Au regard du succès rencontré, nous avons d'ailleurs pris le risque de maintenir quelques vols cet hiver."
TourMaG.com - Comment sera organisée votre exploitation l'été prochain ?
Edo Friart : "Nantes reste notre première base française avec 18 lignes programmées et peut-être deux à trois supplémentaires. Nous y aurons deux appareils à demeure.
La décision d'y ajouter un avion supplémentaire reste en suspens. 90% des lignes de la saison dernière seront reconduites. C'est dire que nous cherchons bien à pérenniser notre présence.
A Bordeaux, notre deuxième base française, nous y aurons deux appareils dès le printemps prochain, et nous volerons vers 13 destinations. Et nous renforçons les programmes sur d'autres villes comme Strasbourg, Lille, Montpellier, Brest, etc..
Au global, avec une flotte de douze B-717, soit deux de plus que l'an dernier, Volotea aura deux bases en Italie avec Venise et l'ouverture de celle de Palerme et deux bases en France."
TourMaG.com - Volotea est à l'origine une compagnie espagnole. Est-ce la situation économique de l'Espagne ou bien la forte présence des low cost qui vous éloigne de votre marché domestique ?
Edo Friart :" Il est évident que la conjoncture économique espagnole joue à plein régime. Il vaut mieux opérer en France et en Italie mais nous retournerons en Espagne dès que la situation le permettra.
Comme nous regardons aussi à nous étendre vers l'Europe du Nord et l'Europe de l'Est."