Voyages d'affaires en Chine : les déplacements relèvent encore du parcours du combattant - DepositPhotos.com
« Notre première route est Pékin, la deuxième Shangaï. Elles représentent entre 8 et 10% de notre volume d’activité, résume Jean-Pierre Lorente, PDG de Selectour Bleu Voyages, pour signifier l’importance de la destination dans le business travel.
Aujourd’hui, personne ne tente une incursion en Chine, les contraintes sont trop importantes. »
Toute arrivée en provenance de l’étranger fait l’objet d’une mise en quarantaine de 5 jours à l’hôtel ou dans un lieu désigné par les autorités locales, aux frais des voyageurs, suivie de 3 jours de contrôle à domicile.
« Et ce n’est pas de la pacotille. C’est être bloqué dans une chambre d’hôtel, fliqué et avec peut-être la non possibilité de repartir, car ils auront fermé des villes ou des quartiers», complète Jean-Pierre Lorente.
« Personne n’y va. Pas même les PME. Elles sont pourtant dans les starting-blocks, nous confiait Alexandre Demaille, dirigeant associé de RapideVisa, pour qui la Chine est : « Le pays des déplacements affaires. »
Visamundi, autre agence spécialisée dans l'obtention de visas à distance, a même retiré la Chine de son catalogue, à cause des démarches complexes.
Lire aussi : Visa business : la réouverture de la Chine attendue
Aujourd’hui, personne ne tente une incursion en Chine, les contraintes sont trop importantes. »
Toute arrivée en provenance de l’étranger fait l’objet d’une mise en quarantaine de 5 jours à l’hôtel ou dans un lieu désigné par les autorités locales, aux frais des voyageurs, suivie de 3 jours de contrôle à domicile.
« Et ce n’est pas de la pacotille. C’est être bloqué dans une chambre d’hôtel, fliqué et avec peut-être la non possibilité de repartir, car ils auront fermé des villes ou des quartiers», complète Jean-Pierre Lorente.
« Personne n’y va. Pas même les PME. Elles sont pourtant dans les starting-blocks, nous confiait Alexandre Demaille, dirigeant associé de RapideVisa, pour qui la Chine est : « Le pays des déplacements affaires. »
Visamundi, autre agence spécialisée dans l'obtention de visas à distance, a même retiré la Chine de son catalogue, à cause des démarches complexes.
Lire aussi : Visa business : la réouverture de la Chine attendue
Voyages d'affaires Chine : des alternatives en place pour pérenniser l'activité
Alors, depuis la fermeture des frontières, nombreuses sont les entreprises qui ont mis sur pied une organisation de substitution.
« Quelqu'un me racontait justement il y a quelques jours que, au vu de la difficulté de se retrouver en Chine ou encore au Japon, il avait donné rendez-vous à son entourage en Corée du Sud », précisait cette semaine dans nos colonnes, Alexia Duclaud, responsable marketing chez Visamundi.
Si les clients sont dans l’attente de voir le pays s’ouvrir à nouveau au monde extérieur, synonyme pour eux de business, après près de 3 ans de fermeture, comment réagira le marché ?
« Nos clients ont trouvé des alternatives pour pérenniser leurs business, avec désormais des consultants sur place, des prestataires, des filiales.
La crainte est que la nouvelle organisation de ces entreprises, fasse naître une autre manière de diriger à distance. Peut-être que les déplacements réguliers ne seront pas aussi fréquents qu’avant ? Peut-être que d’autres process auront été éprouvés et auront fonctionné », soumet le PDG de Selectour Bleu Voyages.
Pour Succès Voyages aussi, la Chine était une destination importante avant la crise sanitaire. L’agence de voyages d’affaires enregistre toujours quelques demandes.
« Les clients sont très au fait de la situation. Est-ce qu’ils vont se jeter dessus à la réouverture, je ne sais pas. Certains réussissent à y aller, ont accepté de suivre ce parcours du combattant : les quarantaines et de rester plusieurs mois sur place », raconte Sabine Guilleminot, co-fondatrice de Succès Voyages.
« Quelqu'un me racontait justement il y a quelques jours que, au vu de la difficulté de se retrouver en Chine ou encore au Japon, il avait donné rendez-vous à son entourage en Corée du Sud », précisait cette semaine dans nos colonnes, Alexia Duclaud, responsable marketing chez Visamundi.
Si les clients sont dans l’attente de voir le pays s’ouvrir à nouveau au monde extérieur, synonyme pour eux de business, après près de 3 ans de fermeture, comment réagira le marché ?
« Nos clients ont trouvé des alternatives pour pérenniser leurs business, avec désormais des consultants sur place, des prestataires, des filiales.
La crainte est que la nouvelle organisation de ces entreprises, fasse naître une autre manière de diriger à distance. Peut-être que les déplacements réguliers ne seront pas aussi fréquents qu’avant ? Peut-être que d’autres process auront été éprouvés et auront fonctionné », soumet le PDG de Selectour Bleu Voyages.
Pour Succès Voyages aussi, la Chine était une destination importante avant la crise sanitaire. L’agence de voyages d’affaires enregistre toujours quelques demandes.
« Les clients sont très au fait de la situation. Est-ce qu’ils vont se jeter dessus à la réouverture, je ne sais pas. Certains réussissent à y aller, ont accepté de suivre ce parcours du combattant : les quarantaines et de rester plusieurs mois sur place », raconte Sabine Guilleminot, co-fondatrice de Succès Voyages.
A quand la réouverture des frontières ?
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Si les autorités chinoises semblent vouloir lâcher du lest sur les règles sanitaires, il est difficile de se projeter sur un assouplissement des restrictions aux frontières.
A quand la réouverture de la Chine ? « Pas pour 2023, répond Jean-Pierre Lorente, PDG de Selectour Bleu Voyages. Nous ne sommes pas encore sur un calendrier qui puisse nous donner de l’espoir avant la fin de l’année prochaine ou 2024. »
Brice Huet, à la tête d’Okarito, pour qui la destination asiatique représentait également 10% des déplacements, n’est pas plus optimiste. « Je ne vois pas de réouverture à court terme », affirme-t-il.
« Ce sera beaucoup plus tard », conclut Sabine Guilleminot, de Succès Voyages.
L'avenir le dira.
A quand la réouverture de la Chine ? « Pas pour 2023, répond Jean-Pierre Lorente, PDG de Selectour Bleu Voyages. Nous ne sommes pas encore sur un calendrier qui puisse nous donner de l’espoir avant la fin de l’année prochaine ou 2024. »
Brice Huet, à la tête d’Okarito, pour qui la destination asiatique représentait également 10% des déplacements, n’est pas plus optimiste. « Je ne vois pas de réouverture à court terme », affirme-t-il.
« Ce sera beaucoup plus tard », conclut Sabine Guilleminot, de Succès Voyages.
L'avenir le dira.