Selon l'index GBTA, ce n'est qu'en 2026 que le voyage d'affaires dans le monde dépasser les chiffres de 2019.
Ce n’est pas une grosse surprise mais ça fait néanmoins l'effet d’une douche froide, désagréable, même en été.
Selon l’indice GBTA BTI du voyage d’affaires, révélé mi-août lors de la convention annuelle à San Diego, il faudra attendre 2026 avant de retrouver ou dépasser les niveaux pré-pandémiques pour le secteur du voyage d'affaires.
Le précédent indice, qui s'appuie sur des données recueillies dans 73 pays, publié en novembre 2021, était bien plus optimiste, en prévoyant un retour à la normale en 2024.
Dans le détail, les dépenses totales en voyage d'affaires dans le monde ont atteint 697 milliards de dollars en 2021, soit 5,5 % de plus que le ceux de l'ère pandémique de 2020. Seuls 36 milliards de dollars sur les 770 milliards de dollars perdus en 2020 ont été « récupérés ».
Les dépenses mondiales en voyages d'affaires en 2022 devraient progresser de 34 % par rapport aux niveaux de 2021 pour atteindre 933 milliards de dollars, revenant à 65 % des niveaux d'avant la pandémie.
La reprise, on le sait, a été court-circuitée par le variant Omicron et la flambée des cas dans le monde entier.
Elle a ensuite été contrariée "par l'inflation persistante, les prix élevés de l'énergie, les graves problèmes de chaîne d'approvisionnement, les pénuries de main-d'œuvre, un ralentissement économique et des blocages importants en Chine et les principaux impacts régionaux liés à la guerre en Ukraine".
Selon l’indice GBTA BTI du voyage d’affaires, révélé mi-août lors de la convention annuelle à San Diego, il faudra attendre 2026 avant de retrouver ou dépasser les niveaux pré-pandémiques pour le secteur du voyage d'affaires.
Le précédent indice, qui s'appuie sur des données recueillies dans 73 pays, publié en novembre 2021, était bien plus optimiste, en prévoyant un retour à la normale en 2024.
Dans le détail, les dépenses totales en voyage d'affaires dans le monde ont atteint 697 milliards de dollars en 2021, soit 5,5 % de plus que le ceux de l'ère pandémique de 2020. Seuls 36 milliards de dollars sur les 770 milliards de dollars perdus en 2020 ont été « récupérés ».
Les dépenses mondiales en voyages d'affaires en 2022 devraient progresser de 34 % par rapport aux niveaux de 2021 pour atteindre 933 milliards de dollars, revenant à 65 % des niveaux d'avant la pandémie.
La reprise, on le sait, a été court-circuitée par le variant Omicron et la flambée des cas dans le monde entier.
Elle a ensuite été contrariée "par l'inflation persistante, les prix élevés de l'énergie, les graves problèmes de chaîne d'approvisionnement, les pénuries de main-d'œuvre, un ralentissement économique et des blocages importants en Chine et les principaux impacts régionaux liés à la guerre en Ukraine".
Les inquiétudes liées au Covid passent au second plan
En juillet 2022, GBTA a interrogé plus de 400 voyageurs d'affaires fréquents et décideurs en matière de budget de voyage dans quatre régions du monde.
Bonne nouvelle, 85 % des voyageurs d'affaires interrogés ont déclaré qu'ils avaient absolument besoin de voyager pour atteindre leurs objectifs professionnels.
Plus des trois quarts ont déclaré s'attendre à voyager plus ou beaucoup plus en 2023 qu'en 2022. 73 % s'accordent à dire que l'inflation/la hausse des prix auront un impact sur les volumes de voyages.
Ils sont encore 68% à s’attendre à ce que les variants du covid impactent les voyages.
Bonne nouvelle, 85 % des voyageurs d'affaires interrogés ont déclaré qu'ils avaient absolument besoin de voyager pour atteindre leurs objectifs professionnels.
Plus des trois quarts ont déclaré s'attendre à voyager plus ou beaucoup plus en 2023 qu'en 2022. 73 % s'accordent à dire que l'inflation/la hausse des prix auront un impact sur les volumes de voyages.
Ils sont encore 68% à s’attendre à ce que les variants du covid impactent les voyages.
Pour Eurowings, le segment "voyage d’affaires" se reprend
CEO d’Eurowings, Jens Bischof l’affirme : "Après la fin des vacances d'été dans certains Länder allemands, nous constatons clairement une augmentation de la demande de voyages d'affaires ".
La compagnie va donc sensiblement augmenter son offre pour les voyageurs d'affaires et proposera à partir de septembre environ 30 % de vols en plus par rapport à l'année précédente.
C'est la réponse de la compagnie à la forte croissance de la demande pour les destinations d'affaires telles que Vienne, Zurich, Londres et Milan.
"De nombreux voyageurs d'affaires souhaitent à nouveau assister à leurs réunions en personne et réservent leurs vols maintenant", affirme Jens Bischof. "Même si nous n'avons pas encore atteint le niveau pré-covid, les réservations montrent clairement la normalisation progressive de ce segment. Nous réagissons à cela avec une augmentation de 30 % des services et une plus grande capacité de classe BIZ. "
De bons indicateurs pour le voyage d’affaires, mais, comme on l’a vu avec l’index GBTA, il faut rester prudent.
Ainsi, si toutes les low cost tirent leur épingle du jeu depuis quelques mois, Easyjet reste en retrait : elle n'a pas retrouvé ses niveaux de 2019 en raison de la faible reprise du voyage d'affaires qui constitue une bonne partie de son activité à l’inverse de ses consœurs entièrement ou presque tournée vers le tourisme.
La compagnie va donc sensiblement augmenter son offre pour les voyageurs d'affaires et proposera à partir de septembre environ 30 % de vols en plus par rapport à l'année précédente.
C'est la réponse de la compagnie à la forte croissance de la demande pour les destinations d'affaires telles que Vienne, Zurich, Londres et Milan.
"De nombreux voyageurs d'affaires souhaitent à nouveau assister à leurs réunions en personne et réservent leurs vols maintenant", affirme Jens Bischof. "Même si nous n'avons pas encore atteint le niveau pré-covid, les réservations montrent clairement la normalisation progressive de ce segment. Nous réagissons à cela avec une augmentation de 30 % des services et une plus grande capacité de classe BIZ. "
De bons indicateurs pour le voyage d’affaires, mais, comme on l’a vu avec l’index GBTA, il faut rester prudent.
Ainsi, si toutes les low cost tirent leur épingle du jeu depuis quelques mois, Easyjet reste en retrait : elle n'a pas retrouvé ses niveaux de 2019 en raison de la faible reprise du voyage d'affaires qui constitue une bonne partie de son activité à l’inverse de ses consœurs entièrement ou presque tournée vers le tourisme.