Recapitalisé par les banques et les actionnaires à hauteur de 15 millions d’euros (12 Mie pour le pool bancaire et 3 pour les actionnaires), selon notre confrère Les Echos, le voyagiste toulousain s’attend à des pertes de l’ordre de 20 millions pour l’exercice 2012.
Sous la contrainte de la conjoncture, l’impulsion du conciliateur et l’appui financier d’un pool bancaire, la gouvernance de Voyages Fram a radicalement changé, comme l’annonçait en exclu votre journal préféré.
Halte aux vieilles querelles familiales, place au business !
Voilà le mot d’ordre qui ressort de manière subliminale du communiqué de presse tombé à 21h30 vendredi dernier.
L’Assemblée générale (LIRE) a propulsé aux commandes du directoire un stratège de la restructuration : Daniel Cohen. Le patron de l’Agence Zalis, a à son tableau de chasse quelques trophées significatifs dont celui des Casinos Partouche.
Air France Finance est représenté par Olivier Prévost, au Comité de Surveillance.
Par ailleurs, la nouvelle présidente du Conseil de surveillance, (Claire Dreyfus Cloarec), cumule actuellement ce poste avec celui de présidente du Conseil de surveillance d’Aéroports de Lyon. Elle a été également Directrice financière d'Air France.
La famille Colson est plutôt bien lotie dans la recomposition. Si Georges perd son poste au directoire, son épouse Nicole entre au Conseil de surveillance où elle rejoint Thierry Colson fils, déjà présent par le passé au Conseil de surveillance.
Le président du Snav pourra également compter avec Marie Laurence Vieuille Féral, contrôleur de gestion au sein du Groupe et membre depuis 1999 du Conseil de surveillance.
Halte aux vieilles querelles familiales, place au business !
Voilà le mot d’ordre qui ressort de manière subliminale du communiqué de presse tombé à 21h30 vendredi dernier.
L’Assemblée générale (LIRE) a propulsé aux commandes du directoire un stratège de la restructuration : Daniel Cohen. Le patron de l’Agence Zalis, a à son tableau de chasse quelques trophées significatifs dont celui des Casinos Partouche.
Air France Finance est représenté par Olivier Prévost, au Comité de Surveillance.
Par ailleurs, la nouvelle présidente du Conseil de surveillance, (Claire Dreyfus Cloarec), cumule actuellement ce poste avec celui de présidente du Conseil de surveillance d’Aéroports de Lyon. Elle a été également Directrice financière d'Air France.
La famille Colson est plutôt bien lotie dans la recomposition. Si Georges perd son poste au directoire, son épouse Nicole entre au Conseil de surveillance où elle rejoint Thierry Colson fils, déjà présent par le passé au Conseil de surveillance.
Le président du Snav pourra également compter avec Marie Laurence Vieuille Féral, contrôleur de gestion au sein du Groupe et membre depuis 1999 du Conseil de surveillance.
Le chainon manquant c’est un nouveau directeur général
La fille de la soeur ainée de Georges Colson est montée d’un cran avec sa présence aux côtés du triumvirat constitué au directoire avec Daniel Cohen et Jean François Habert, expert en Direction Financière de groupes internationaux.
Elle est celle qui détient la mémoire et la culture des finances face à deux personnes extérieures à l’entreprise.
En revanche, on chercherait en vain dans le nouvel attelage trace d’une compétence opérationnelle.
Le chainon manquant c’est un nouveau directeur général, un professionnel issu du tourisme, promesse faite par Georges Colson avant la fin de l’année 2012.
Mais pour l’instant, la question ne serait plus à l’ordre du jour. Selon nos informations, le Directoire s’appuiera sur les compétences existantes pour mener la barque.
Car, très clairement, la nouvelle gouvernance annonce la couleur :“redressement de l’entreprise (...) pour retrouver rapidement la rentabilité et l’esprit pionnier à l’origine du succès de FRAM.”
Pour obtenir la première condition, il va falloir tailler dans le vif. Rapidement, car les finances de l’entreprise ne sont pas au beau fixe.
Elle est celle qui détient la mémoire et la culture des finances face à deux personnes extérieures à l’entreprise.
En revanche, on chercherait en vain dans le nouvel attelage trace d’une compétence opérationnelle.
Le chainon manquant c’est un nouveau directeur général, un professionnel issu du tourisme, promesse faite par Georges Colson avant la fin de l’année 2012.
Mais pour l’instant, la question ne serait plus à l’ordre du jour. Selon nos informations, le Directoire s’appuiera sur les compétences existantes pour mener la barque.
Car, très clairement, la nouvelle gouvernance annonce la couleur :“redressement de l’entreprise (...) pour retrouver rapidement la rentabilité et l’esprit pionnier à l’origine du succès de FRAM.”
Pour obtenir la première condition, il va falloir tailler dans le vif. Rapidement, car les finances de l’entreprise ne sont pas au beau fixe.
Une véritable course contre la montre est engagée
Recapitalisé par les banques et les actionnaires à hauteur de 15 millions d’euros (12 Mie pour le pool bancaire et 3 pour les actionnaires), selon notre confrère Les Echos, le voyagiste toulousain s’attend à des pertes de l’ordre de 20 millions pour l’exercice 2012.
Autrement dit, c’est une véritable course contre la montre qui est engagée afin de rendre l’entreprise “bankable” et de la céder le plus rapidement possible.
Il reste à savoir où Daniel Cohen et ses deux partenaires vont tailler en premier. La principale source des pertes est identifiée : le réseau de distribution a fait plonger méchamment le tour opérateur toulousain au cours du dernier exercice.
Mais comment diminuer significativement ce poste sans toucher au volume des ventes ? Un casse-tête toulousain, sauf si l’accord avec AS Voyages, signé sans trop barguigner en fin d’année, constituait une véritable issue de secours ?
Ainsi, si Fram devait renoncer de manière massive à son réseau d’agences “maison”, c’est Selectour-Afat qui prendrait le relais.
Autre possibilité : une prise de participation du premier dans un tour de table lors d’une cession future. J.-P. Mas qui a d’autres chats à fouetter en ce moment estime que “Fram est un fournisseur apprécié et respecté."
Mieux : de joker le TO est devenu un atout important pour le Réseau compte tenu de la stratégie de “passage en force” de TUI France et de Look qui ont préféré quitter le Top 14 pour raboter les commissions de la distribution...
Affaire à suivre !
Autrement dit, c’est une véritable course contre la montre qui est engagée afin de rendre l’entreprise “bankable” et de la céder le plus rapidement possible.
Il reste à savoir où Daniel Cohen et ses deux partenaires vont tailler en premier. La principale source des pertes est identifiée : le réseau de distribution a fait plonger méchamment le tour opérateur toulousain au cours du dernier exercice.
Mais comment diminuer significativement ce poste sans toucher au volume des ventes ? Un casse-tête toulousain, sauf si l’accord avec AS Voyages, signé sans trop barguigner en fin d’année, constituait une véritable issue de secours ?
Ainsi, si Fram devait renoncer de manière massive à son réseau d’agences “maison”, c’est Selectour-Afat qui prendrait le relais.
Autre possibilité : une prise de participation du premier dans un tour de table lors d’une cession future. J.-P. Mas qui a d’autres chats à fouetter en ce moment estime que “Fram est un fournisseur apprécié et respecté."
Mieux : de joker le TO est devenu un atout important pour le Réseau compte tenu de la stratégie de “passage en force” de TUI France et de Look qui ont préféré quitter le Top 14 pour raboter les commissions de la distribution...
Affaire à suivre !