"Les ventes de Voyages Fram sont à l'arrêt et c'est une situation qui ne peut perdurer très longtemps...",pour Raoul Nabet, président de l'APST - Photo DR
A l'APST, l'heure est à la mobilisation et à la veillée d'armes.
Fram a déposé le bilan jeudi 29 octobre 2015, et c'est aujourd'hui, qu'une audience au Tribunal de Commerce de Toulouse aura lieu pour ouvrir la procédure collective.
Raoul Nabet, président de l'APST ne cache pas son inquiétude.
Malgré la confirmation hier jeudi de LBO France (Karavel) de sa volonté de déposer une offre de reprise, après le retrait du conglomérat Chinois HNA, le sort du voyagiste toulousain n'est pas joué, loin s'en faut.
En effet, si le scénario le plus plausible est aujourd'hui celui du redressement judiciaire, avec une éventuelle procédure de prepack susceptible d'accélérer la reprise par Karavel-Promovacances, le temps presse et il y a péril en la demeure, comme souligne Raoul Nabet.
"Les ventes de Voyages Fram sont à l'arrêt et c'est une situation qui ne peut perdurer très longtemps..."
Il espère faire prendre conscience au Tribunal de commerce de Toulouse de l'urgence de la situation. Ce dernier devrait rendre sa décision ce vendredi 30 octobre 2015.
En effet, chaque jour qui passera après la déclaration officielle du dépôt de bilan ce jeudi, l'Apst sera sur le pont.
En effet, Raoul Nabet ne cache pas qu'il préférerait dépenser les cotisations de ses adhérents pour autre chose que garantir la défaillance de FRAM. Et ce d'autant plus qu'un repreneur "sérieux" s'est annoncé et pris des engagements pour limiter au maximum la "casse" sociale et commerciale.
Fram a déposé le bilan jeudi 29 octobre 2015, et c'est aujourd'hui, qu'une audience au Tribunal de Commerce de Toulouse aura lieu pour ouvrir la procédure collective.
Raoul Nabet, président de l'APST ne cache pas son inquiétude.
Malgré la confirmation hier jeudi de LBO France (Karavel) de sa volonté de déposer une offre de reprise, après le retrait du conglomérat Chinois HNA, le sort du voyagiste toulousain n'est pas joué, loin s'en faut.
En effet, si le scénario le plus plausible est aujourd'hui celui du redressement judiciaire, avec une éventuelle procédure de prepack susceptible d'accélérer la reprise par Karavel-Promovacances, le temps presse et il y a péril en la demeure, comme souligne Raoul Nabet.
"Les ventes de Voyages Fram sont à l'arrêt et c'est une situation qui ne peut perdurer très longtemps..."
Il espère faire prendre conscience au Tribunal de commerce de Toulouse de l'urgence de la situation. Ce dernier devrait rendre sa décision ce vendredi 30 octobre 2015.
En effet, chaque jour qui passera après la déclaration officielle du dépôt de bilan ce jeudi, l'Apst sera sur le pont.
En effet, Raoul Nabet ne cache pas qu'il préférerait dépenser les cotisations de ses adhérents pour autre chose que garantir la défaillance de FRAM. Et ce d'autant plus qu'un repreneur "sérieux" s'est annoncé et pris des engagements pour limiter au maximum la "casse" sociale et commerciale.
Crainte des dégâts collatéraux
Autres articles
-
Avoirs, voyages annulés : de nouvelles obligations pour les garants 🔑
-
L'APST va déménager dans le 8e arrondissement de Paris
-
Faillite FTI : plus de 10 M€ remboursés en Allemagne par le fonds de garantie ?🔑
-
FRAM embarque 27 agents de voyage en Eductour à Dubaï !
-
FRAM dévoile sa nouvelle brochure hiver 2024-2025
Sa mission : faire partir les clients du voyagiste toulousain et se substituer à ce dernier afin de régler en espèces sonnantes et trébuchantes les départs des clients.
Une situation quelque peu anxiolytique pour l'organisme de garantie si cette période allait au delà d'un délai "raisonnable" qui est évaluée à 15 jours maximum.
La crainte du président de l'APST concerne aussi les "dégâts collatéraux" en fonction de la décision prise aujourd'hui par la juridiction consulaire de Toulouse.
En effet, si celle-ci devait prendre en compte d'autres options que le prepack et prolonger au delà de 15 jours l'ouverture à des repreneurs de la dernière heure, les choses pourraient se gâter rapidement pour toutes les agences qui ont versé des acomptes groupe au voyagiste toulousain.
"Aujourd'hui je n'ai pas connaissance d'autres repreneurs et ne connais pas d'autre proposition sérieuse que celle de Promovacances, insiste-t-il. Ce professionnel avec qui nous avons déjà travaillé par le passé lors de la reprise de Switch-Partir pas cher, a toujours tenu ses engagements.
Aujourd'hui il a promis de préserver au maximum l'emploi et de prendre en compte les créances groupe. Quelle est l'autre alternative ?"
De toute façon si d'autres repreneurs potentiels sont intéressés, ils ne pourront se déclarer qu'après l'ouverture d'une procédure collective.
Et comme le précise Xavier Huertas, président du Conseil national des administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (CNALMJ) dans une interview accordée à TourMaG.com, ce sont le tribunal de commerce et le ministère public qui auront le dernier mot...
Une situation quelque peu anxiolytique pour l'organisme de garantie si cette période allait au delà d'un délai "raisonnable" qui est évaluée à 15 jours maximum.
La crainte du président de l'APST concerne aussi les "dégâts collatéraux" en fonction de la décision prise aujourd'hui par la juridiction consulaire de Toulouse.
En effet, si celle-ci devait prendre en compte d'autres options que le prepack et prolonger au delà de 15 jours l'ouverture à des repreneurs de la dernière heure, les choses pourraient se gâter rapidement pour toutes les agences qui ont versé des acomptes groupe au voyagiste toulousain.
"Aujourd'hui je n'ai pas connaissance d'autres repreneurs et ne connais pas d'autre proposition sérieuse que celle de Promovacances, insiste-t-il. Ce professionnel avec qui nous avons déjà travaillé par le passé lors de la reprise de Switch-Partir pas cher, a toujours tenu ses engagements.
Aujourd'hui il a promis de préserver au maximum l'emploi et de prendre en compte les créances groupe. Quelle est l'autre alternative ?"
De toute façon si d'autres repreneurs potentiels sont intéressés, ils ne pourront se déclarer qu'après l'ouverture d'une procédure collective.
Et comme le précise Xavier Huertas, président du Conseil national des administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (CNALMJ) dans une interview accordée à TourMaG.com, ce sont le tribunal de commerce et le ministère public qui auront le dernier mot...