A l’occasion du Salon Mondial du Tourisme, le Welcome City Lab annonce les sept nouvelles start-up sélectionnées.© Serg Nvns - Fotolia.com
Ce matin, sur le chemin d’un des locaux du Welcome City Lab, rue de l’Est à Paris, le stress monte.
Alors que dans quelques minutes commence la troisième et dernière session des oraux, je me mets à la place des personnes qui vont devoir présenter leur projet devant un parterre de jurys. Souvenir des oraux à la faculté.
L’enjeu est de taille : intégrer à partir du mois d’avril le premier incubateur de start-up au monde à être exclusivement dédié au tourisme.
Une exception touristique à la française, il faut le dire, enviée par les villes du monde entier!
Alors que dans quelques minutes commence la troisième et dernière session des oraux, je me mets à la place des personnes qui vont devoir présenter leur projet devant un parterre de jurys. Souvenir des oraux à la faculté.
L’enjeu est de taille : intégrer à partir du mois d’avril le premier incubateur de start-up au monde à être exclusivement dédié au tourisme.
Une exception touristique à la française, il faut le dire, enviée par les villes du monde entier!
71 candidatures, 15 dossiers pré-sélectionnés
Dans la salle froide du rez-de-chaussée, la longue table est prête à accueillir les onze membres du jury représentant le ministère du Tourisme, la Ville de Paris, BPI France, le CFA des métiers du tourisme, un cabinet de conseils en stratégie et finance…
Café et sucreries, documents posés devant chaque chaise, petits encarts avec le nom de ceux qui trancheront la venue ou non de nouvelles pousses au 76 bis rue de Rennes à Paris, futur siège du Welcome City Lab, le cadre de travail est posé.
Au fond de la pièce, l’espace pour les candidats et un écran pour qu’ils projettent leur présentation.
Pour ce deuxième appel à candidatures lancé en décembre dernier, 71 dossiers ont été passés en revue.
Trois matinées de sélection suffisent à auditionner les 15 projets pré-sélectionnés.
Aujourd’hui, c’est la dernière séance d’oraux, point final à cette deuxième session d’appel à projets, celle qui fixera la promo 2014 du Welcome City Lab.
Café et sucreries, documents posés devant chaque chaise, petits encarts avec le nom de ceux qui trancheront la venue ou non de nouvelles pousses au 76 bis rue de Rennes à Paris, futur siège du Welcome City Lab, le cadre de travail est posé.
Au fond de la pièce, l’espace pour les candidats et un écran pour qu’ils projettent leur présentation.
Pour ce deuxième appel à candidatures lancé en décembre dernier, 71 dossiers ont été passés en revue.
Trois matinées de sélection suffisent à auditionner les 15 projets pré-sélectionnés.
Aujourd’hui, c’est la dernière séance d’oraux, point final à cette deuxième session d’appel à projets, celle qui fixera la promo 2014 du Welcome City Lab.
"15 minutes de présentation et 15 minutes de questions/réponses"
Une fois le jury installé, Laurent Queige, directeur général du Welcome City Lab, rappelle les règles : « 15 minutes de présentation et 15 minutes de questions/réponses.
N’oubliez pas, nous recherchons des projets à caractère innovant technologiquement, dans les services et aussi des projets qui ont un intérêt pour la ville. Ils doivent avoir des critères potentiels de croissance en termes de chiffre d’affaires et ressources humaines. »
Les entreprises sélectionnées ont deux niveaux de maturité différents. « Soit une phase "d’amorçage", ce qui entraîne une incubation d’un an pour valider le modèle économique du projet, se confronter au marché. Ou alors une phase de "décollage" pour accélérer la croissance et dans ce cas l’incubation dure deux à trois ans », poursuit-il.
Les onze paires d’oreilles attentives et critiques sont prêtes.
Devant les cinq exposés qui suivent, les membres du jury sont pointus et percutants, confrontant parfois les porteurs de projet à la réalité du terrain : plan de financement, positionnement de la marque et déontologie, étude de marché, cible, intérêt pour le Welcome City Lab... Les questions fusent comme des flèches.
Quand une idée n’est pas assez musclée, que le business plan manque de visibilité, que les compétences sont insuffisantes dans l’équipe ou encore que l’étude de marché n’est pas précise, le verdict est le plus souvent unanime : « Non ».
A regret parfois car ce n’est pas toujours une question de bonne ou de mauvaise idée. C’est une question de solidité du dossier.
« Ce projet aurait besoin d’une pré-incubation », a-t-on pu entendre. Pour les recalés, il ne faut pas désespérer mais persévérer !
Pour d’autres, le verdict peut être plus tranchant : « On est pas loin de la fausse bonne idée ».
N’oubliez pas, nous recherchons des projets à caractère innovant technologiquement, dans les services et aussi des projets qui ont un intérêt pour la ville. Ils doivent avoir des critères potentiels de croissance en termes de chiffre d’affaires et ressources humaines. »
Les entreprises sélectionnées ont deux niveaux de maturité différents. « Soit une phase "d’amorçage", ce qui entraîne une incubation d’un an pour valider le modèle économique du projet, se confronter au marché. Ou alors une phase de "décollage" pour accélérer la croissance et dans ce cas l’incubation dure deux à trois ans », poursuit-il.
Les onze paires d’oreilles attentives et critiques sont prêtes.
Devant les cinq exposés qui suivent, les membres du jury sont pointus et percutants, confrontant parfois les porteurs de projet à la réalité du terrain : plan de financement, positionnement de la marque et déontologie, étude de marché, cible, intérêt pour le Welcome City Lab... Les questions fusent comme des flèches.
Quand une idée n’est pas assez musclée, que le business plan manque de visibilité, que les compétences sont insuffisantes dans l’équipe ou encore que l’étude de marché n’est pas précise, le verdict est le plus souvent unanime : « Non ».
A regret parfois car ce n’est pas toujours une question de bonne ou de mauvaise idée. C’est une question de solidité du dossier.
« Ce projet aurait besoin d’une pré-incubation », a-t-on pu entendre. Pour les recalés, il ne faut pas désespérer mais persévérer !
Pour d’autres, le verdict peut être plus tranchant : « On est pas loin de la fausse bonne idée ».
7 nouvelles start-up incubées
Pour Laurent Queige, la recette d’une start-up qui a de l’avenir au sein de Welcome City Lab doit présenter « une équipe solide, avoir un business qui tient la route, voire même un business plan déjà confronté à la réalité avec de premiers clients ».
Sans oublier « le caractère innovant, apportant un vrai plus pour le marché ».
A l’issue de cette matinée, les résultats tombent. Trêve de suspens: 7 nouvelles start-up intègrent la promotion 2014 du Welcome City Lab.
Des entrepreneurs talentueux ont été sélectionnés pour penser le tourisme de demain, un vent nouveau pour le tourisme 2.0.
Nous les félicitons et leur souhaitons bonne route.
Sans oublier « le caractère innovant, apportant un vrai plus pour le marché ».
A l’issue de cette matinée, les résultats tombent. Trêve de suspens: 7 nouvelles start-up intègrent la promotion 2014 du Welcome City Lab.
Des entrepreneurs talentueux ont été sélectionnés pour penser le tourisme de demain, un vent nouveau pour le tourisme 2.0.
Nous les félicitons et leur souhaitons bonne route.
Qui sont-ils?
Parisianist
Nouvelle génération de guide touristique. Permettant de découvrir, planifier et consulter son séjour sur smartphone.
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Théâtre In Paris
Service proposant un sur-titrage en anglais de pièces de théâtre françaises au sein de parcours expérientiels.
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Payin Tech
Systèmes de paiement privatifs sur des lieux en circuit fermé dans les secteurs du tourisme et des loisirs
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Cap Tag
Développement de solutions innovantes basées sur les technologies d’identifications sans contact et Internet des objets.
Développement de solutions innovantes basées sur les technologies d’identifications sans contact et Internet des objets.
Les 20 start-up sélectionnées en juillet 2013
Les 20 start-up déjà sélectionnées pour la promotion 2014
A propos du Welcome City Lab?
L’idée de créer un incubateur dédié au secteur du tourisme est née de la fusion de deux dynamiques.
La première est issue de la volonté de faire de Paris une terre d’innovation.
La deuxième consiste à consolider le leadership touristique mondial de Paris par une politique de diversification de l’offre.
Il a donc été décidé de créer un lieu unique, le Welcome City Lab, qui offrira un ensemble de services sur près de 1.000 m² : domiciliation, accompagnement, accès à des financements privilégiés, espace de conférence, espace ouvert de co-working en libre accès, espace dédié à l’entrepreneuriat étudiant, etc.
Quant aux start-up, elles paient leur incubation 1 500 € par mois. La première année, les start-up ont droit à une subvention de PIA (Paris Innovation Amorçage puis un prêt de 100 000 € à taux zéro peut leur être accordé.
Deux nouveaux membres fondateurs, Air France et Viparis, rejoignent les cinq membres déjà présents : Aéroports de Paris, Amadeus, Galeries Lafayette, Skyboard et Sodexo Prestige.
L’Office du tourisme et des congrès de Paris rejoint la Mairie de Paris et BPI France en tant que soutient du dispositif.
« Paris Région Lab », qui anime déjà les 14 incubateurs, est la structure en charge de piloter et d’animer ce cet incubateur dédié au tourisme.
L’objectif est de créer un véritable réseau de l’innovation touristique à Paris.
La première est issue de la volonté de faire de Paris une terre d’innovation.
La deuxième consiste à consolider le leadership touristique mondial de Paris par une politique de diversification de l’offre.
Il a donc été décidé de créer un lieu unique, le Welcome City Lab, qui offrira un ensemble de services sur près de 1.000 m² : domiciliation, accompagnement, accès à des financements privilégiés, espace de conférence, espace ouvert de co-working en libre accès, espace dédié à l’entrepreneuriat étudiant, etc.
Quant aux start-up, elles paient leur incubation 1 500 € par mois. La première année, les start-up ont droit à une subvention de PIA (Paris Innovation Amorçage puis un prêt de 100 000 € à taux zéro peut leur être accordé.
Deux nouveaux membres fondateurs, Air France et Viparis, rejoignent les cinq membres déjà présents : Aéroports de Paris, Amadeus, Galeries Lafayette, Skyboard et Sodexo Prestige.
L’Office du tourisme et des congrès de Paris rejoint la Mairie de Paris et BPI France en tant que soutient du dispositif.
« Paris Région Lab », qui anime déjà les 14 incubateurs, est la structure en charge de piloter et d’animer ce cet incubateur dédié au tourisme.
L’objectif est de créer un véritable réseau de l’innovation touristique à Paris.