Laurent Magnin lors de l'annonce de l'ouverture de la ligne entre Marseille et New-York. DR Anaïs Borios.
"Si la ligne Marseille-New York ne marche pas, je me ferai curé...enfin, pour six mois !"
Voici ce que déclarait Laurent Magnin, le PDG de la compagnie XL Airways dans nos colonnes lors de l’annonce en septembre 2012 du lancement de la ligne entre la Cité Phocéenne et la Big Apple.
Mais deux ans après, le PDG va peut-être devoir honorer son pari.
En effet, cette desserte transatlantique s’arrête pour l’été, officiellement faute d’appareil disponible. XL disposait de 5 avions l’an dernier, dont 2 affrétés, et n’a pu en louer qu’un seul cette année.
Luc Bereni, le directeur commercial assure qu’il ne s’agit pas d’une question d’argent, même si XL Airways est aujourd’hui à la recherche de nouveaux actionnaires.
"Nous avons dû faire face à un problème de disponibilité d’avion sur une période de pointe. Nous avions tout à fait les moyens d’affréter, d’autant que c’est pour exploiter une ligne qui fonctionnait bien".
Voici ce que déclarait Laurent Magnin, le PDG de la compagnie XL Airways dans nos colonnes lors de l’annonce en septembre 2012 du lancement de la ligne entre la Cité Phocéenne et la Big Apple.
Mais deux ans après, le PDG va peut-être devoir honorer son pari.
En effet, cette desserte transatlantique s’arrête pour l’été, officiellement faute d’appareil disponible. XL disposait de 5 avions l’an dernier, dont 2 affrétés, et n’a pu en louer qu’un seul cette année.
Luc Bereni, le directeur commercial assure qu’il ne s’agit pas d’une question d’argent, même si XL Airways est aujourd’hui à la recherche de nouveaux actionnaires.
"Nous avons dû faire face à un problème de disponibilité d’avion sur une période de pointe. Nous avions tout à fait les moyens d’affréter, d’autant que c’est pour exploiter une ligne qui fonctionnait bien".
Un départ qui n’est pas définitif
Pourtant, selon un expert en affrètement, on trouve toujours des Airbus à louer quelque soit la saison.
Reste à pouvoir y mettre le prix, car bien entendu, les tarifs sont plus élevés.
"XL n’a peut-être pas trouvé de conditions de location satisfaisantes au niveau financier. Ou alors elle n’avait pas un programme de vol suffisant pour justifier de la location d’un appareil supplémentaire".
XL se retire ainsi du Marseille-New York alors que la ligne avait trouvé l’équilibre l’an dernier, après un ajustement de sa saisonnalité. Les 13 709 sièges mis sur le marché entre le 2 juillet et le 31 août avaient séduit 11 000 passagers.
Ce départ n’est pas définitif, assure Luc Bereni. "Il y a une demande suffisante pour remplir des vols entre la province et New-York pendant l’été. Nous pourrions même opérer depuis d’autres villes, comme Toulouse, Bordeaux, Nantes ou même Lyon."
Mais l’heure est plutôt à la rationalisation de la flotte. XL a donc préféré renforcer son Paris-New-York avec des vols jusqu’au 14 novembre, soit un total de 150 000 sièges (+70%).
Reste à pouvoir y mettre le prix, car bien entendu, les tarifs sont plus élevés.
"XL n’a peut-être pas trouvé de conditions de location satisfaisantes au niveau financier. Ou alors elle n’avait pas un programme de vol suffisant pour justifier de la location d’un appareil supplémentaire".
XL se retire ainsi du Marseille-New York alors que la ligne avait trouvé l’équilibre l’an dernier, après un ajustement de sa saisonnalité. Les 13 709 sièges mis sur le marché entre le 2 juillet et le 31 août avaient séduit 11 000 passagers.
Ce départ n’est pas définitif, assure Luc Bereni. "Il y a une demande suffisante pour remplir des vols entre la province et New-York pendant l’été. Nous pourrions même opérer depuis d’autres villes, comme Toulouse, Bordeaux, Nantes ou même Lyon."
Mais l’heure est plutôt à la rationalisation de la flotte. XL a donc préféré renforcer son Paris-New-York avec des vols jusqu’au 14 novembre, soit un total de 150 000 sièges (+70%).
XL Airways débarque à Lyon et revient à Lille
La compagnie compte également rajouter une troisième fréquence sur San Francisco depuis Paris CDG du 1er juin au 29 août prochain.
De quoi compenser l’abandon de Las Vegas, lancé en 2010. "Le bilan n’était pas trop mal, mais les résultats restaient bien inférieurs à San Francisco, avec 25% des ventes sur le marché américain", précise Luc Bereni.
En revanche, pas de nouvelles du Paris-Los Angeles, régulièrement évoqué par Laurent Magnin.
Si la compagnie réduit son offre à Marseille, elle n’abandonne pas la province pour autant.
Une nouvelle liaison entre Lyon et l’Île de la Réunion est programmée du 3 juin au 26 août, une fois par semaine.
En comptant les deux lignes déjà opérées à Marseille, XL offrira ainsi 3 dessertes hebdomadaires vers l’île. A noter que ces trois avions partiront de Paris et feront une escale dans les deux villes de province.
Toujours en région, XL Airways est de retour à Lille, en partenariat avec Thomas Cook, avec 19 destinations moyen-courrier en Boeing 737-800.
Si 80% des sièges ont été achetés par le TO, XL Airways proposera quelques places en vente directe.
De quoi compenser l’abandon de Las Vegas, lancé en 2010. "Le bilan n’était pas trop mal, mais les résultats restaient bien inférieurs à San Francisco, avec 25% des ventes sur le marché américain", précise Luc Bereni.
En revanche, pas de nouvelles du Paris-Los Angeles, régulièrement évoqué par Laurent Magnin.
Si la compagnie réduit son offre à Marseille, elle n’abandonne pas la province pour autant.
Une nouvelle liaison entre Lyon et l’Île de la Réunion est programmée du 3 juin au 26 août, une fois par semaine.
En comptant les deux lignes déjà opérées à Marseille, XL offrira ainsi 3 dessertes hebdomadaires vers l’île. A noter que ces trois avions partiront de Paris et feront une escale dans les deux villes de province.
Toujours en région, XL Airways est de retour à Lille, en partenariat avec Thomas Cook, avec 19 destinations moyen-courrier en Boeing 737-800.
Si 80% des sièges ont été achetés par le TO, XL Airways proposera quelques places en vente directe.