Florence, capitale de la Toscane aujourd'hui comme hier
C'est toujours un ravissement d'arriver à bFlorence, la belle capitale [Toscane en Italie rendue célèbre du XVe au XVIIIe siècle par la prestigieuse famille des Médicis qui a donné deux reines à la France, Catherine et Marie]b !
Avec le campanile, haut de 84,70 mètres de haut, coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore (le Duomo, en italien) est l'un des symboles de cette ville !
Au XVe siècle, à l'époque de la construction du Duomo, cette coupole, signée Brunelleschi, était un vrai d'un tour de force architectural ! Non seulement, elle a nécessité l'emploi de plus de 4 000 000 de briques, mais elle s'élève de 35,50 m au dessus du tambour, possède un diamètre maximum de 45,5 m et extérieur de 54,8 m.
Quand on pense à Florence, ce sont d'ailleurs presque toujours les même images qui viennent en tête : cette coupole donc, mais aussi la débauche de marbres blancs, noirs, verts et roses, partout, dans les palais comme dans les églises, le somptueux Palazzo vecchio (Palais-Vieux) sur lequel veille, Piazza della Signoria (place de la Seigneurie), la fontaine de Neptune et une réplique du célèbre David de Michel-Ange, et aussi, à deux pas, la célèbre « Galerie des Offices ».
Venir à Florence une fois ne suffit pas. Pour prendre la mesure de sa magnificence, il faut y revenir plusieurs fois -et y séjourner, à chaque fois, plusieurs jours.
Bien sûr, les touristes du monde entier y affluent tout au long de l'année. Cependant, l'été passé, on peut espérer être moins bousculé dans le centre historique et, surtout, y avoir moins chaud !
Avec le campanile, haut de 84,70 mètres de haut, coupole de la cathédrale Santa Maria del Fiore (le Duomo, en italien) est l'un des symboles de cette ville !
Au XVe siècle, à l'époque de la construction du Duomo, cette coupole, signée Brunelleschi, était un vrai d'un tour de force architectural ! Non seulement, elle a nécessité l'emploi de plus de 4 000 000 de briques, mais elle s'élève de 35,50 m au dessus du tambour, possède un diamètre maximum de 45,5 m et extérieur de 54,8 m.
Quand on pense à Florence, ce sont d'ailleurs presque toujours les même images qui viennent en tête : cette coupole donc, mais aussi la débauche de marbres blancs, noirs, verts et roses, partout, dans les palais comme dans les églises, le somptueux Palazzo vecchio (Palais-Vieux) sur lequel veille, Piazza della Signoria (place de la Seigneurie), la fontaine de Neptune et une réplique du célèbre David de Michel-Ange, et aussi, à deux pas, la célèbre « Galerie des Offices ».
Venir à Florence une fois ne suffit pas. Pour prendre la mesure de sa magnificence, il faut y revenir plusieurs fois -et y séjourner, à chaque fois, plusieurs jours.
Bien sûr, les touristes du monde entier y affluent tout au long de l'année. Cependant, l'été passé, on peut espérer être moins bousculé dans le centre historique et, surtout, y avoir moins chaud !
Loger dans une demeure historique
Un ciel de lit assez baroque donne une allure un peu grandiose à la chambre baptisée Leonardo (Photo PB)
Tant qu'à s'offrir un séjour à Florence, autant se donner les moyens de le réussir au mieux.
Le centre historique ne manque pas de beaux hôtels. Prenons, par exemple, l'hôtel Lungarno. Ce cinq étoiles, propriété de la célèbre famille Ferragamo, offre une vue imprenable sur l'Arno - le fleuve qui traverse Florence- et sur le Ponte Vecchio -autre symbole de la ville- qui l'enjambe.
Lorsqu'il a entièrement fait peau neuve il y a quelques années, cet établissement n'a rien perdu de son charme : dans le hall, le bleu, le blanc et le cuir rivalisent toujours d’élégance. De nombreuses œuvres d’art (la collection de l'hôtel en compte plus de 450) accueillent les hôtes et les accompagnent dans les 65 chambres et suites de luxe, pour beaucoup, dotées de magnifiques terrasses.
Cet hôtel qui fait partie du programme « Fine Hotels + Resorts » d'American Express et du réseau d'agences de voyages de luxe Virtuoso, est situé à deux pas des principaux monuments de la ville et des boutiques des plus grandes marques. C'est une base idéale pour découvrir Florence.
Si l'on est moins exigeant sur le raffinement du service et davantage attaché au caractère historique de l'hôtel, on pourra opter pour le Boutique-Hôtel in Piazza della Signoria.
Il se trouve à l'angle nord-est de cette place, à l'arrière de la Fontaine de Neptune, juste à côté du Palazzo della Mercanzia qui, bâti en 1359, abritait jadis le tribunal de commerce. De nos jours, ce Palazzo abrite une boutique Gucci et un Musée dédié à l'histoire de cette célèbre maison de couture florentine. Il serait dommage de ne pas y faire un tour pendant son séjour car y sont exposés des vêtements et des sacs à main de collection.
Le Boutique-hôtel in Piazza della Signoria qui nous a servi de compagnon de voyage, bénéfice de l'appellation strictement italienne "résidence d'époque". Cet hôtel de charme au caractère très affirmé loge dans un palais construit à la fin du XIVe siècle.
Après qu'ils l'ont racheté en 2000, Alessandro et Sonia Pini, de riches entrepreneurs italiens, ont réalisé les travaux de restauration et découvert, avec surprise, des fresques des XVe et XVIIIe siècles.
Cette découverte a affermi leur volonté de créer un lieu unique, ouvert à tous les "amis" du monde. Un lieu original aussi, où ceux-ci pourraient se sentir "à la maison" et vivre, avec joie, légèreté mais aussi décontraction, l'hospitalité italienne et toscane.
En profitant tout de même de la clim, bienvenue dans cette ville où la chaleur est souvent étouffante l'été.
L'établissement ne pratiquant pas le yield management, le prix des chambres ne varie pas selon les saisons : 300 euros la nuitée pour un chambre standard donnant sur la cour intérieure -d'où l'on aperçoit seulement la coupole du Duomo-, 400 euros pour celles qui offrent une extraordinaire vue plongeante sur la Piazza della Signoria. Au dernier étage, des "appartements", à 350 euros.
La clientèle assez haut de gamme, mais jusqu'ici largement étrangère et notamment américaine, a l'air de raffoler du côté "comme à la maison", de l'ambiance un tantinet désuète, de la décoration des chambres "à l'ancienne" qui atteint un sommet dans la chambre "Leonardo".
Certaines salles de bain ne manquent pas non plus d'originalité.
Le centre historique ne manque pas de beaux hôtels. Prenons, par exemple, l'hôtel Lungarno. Ce cinq étoiles, propriété de la célèbre famille Ferragamo, offre une vue imprenable sur l'Arno - le fleuve qui traverse Florence- et sur le Ponte Vecchio -autre symbole de la ville- qui l'enjambe.
Lorsqu'il a entièrement fait peau neuve il y a quelques années, cet établissement n'a rien perdu de son charme : dans le hall, le bleu, le blanc et le cuir rivalisent toujours d’élégance. De nombreuses œuvres d’art (la collection de l'hôtel en compte plus de 450) accueillent les hôtes et les accompagnent dans les 65 chambres et suites de luxe, pour beaucoup, dotées de magnifiques terrasses.
Cet hôtel qui fait partie du programme « Fine Hotels + Resorts » d'American Express et du réseau d'agences de voyages de luxe Virtuoso, est situé à deux pas des principaux monuments de la ville et des boutiques des plus grandes marques. C'est une base idéale pour découvrir Florence.
Si l'on est moins exigeant sur le raffinement du service et davantage attaché au caractère historique de l'hôtel, on pourra opter pour le Boutique-Hôtel in Piazza della Signoria.
Il se trouve à l'angle nord-est de cette place, à l'arrière de la Fontaine de Neptune, juste à côté du Palazzo della Mercanzia qui, bâti en 1359, abritait jadis le tribunal de commerce. De nos jours, ce Palazzo abrite une boutique Gucci et un Musée dédié à l'histoire de cette célèbre maison de couture florentine. Il serait dommage de ne pas y faire un tour pendant son séjour car y sont exposés des vêtements et des sacs à main de collection.
Le Boutique-hôtel in Piazza della Signoria qui nous a servi de compagnon de voyage, bénéfice de l'appellation strictement italienne "résidence d'époque". Cet hôtel de charme au caractère très affirmé loge dans un palais construit à la fin du XIVe siècle.
Après qu'ils l'ont racheté en 2000, Alessandro et Sonia Pini, de riches entrepreneurs italiens, ont réalisé les travaux de restauration et découvert, avec surprise, des fresques des XVe et XVIIIe siècles.
Cette découverte a affermi leur volonté de créer un lieu unique, ouvert à tous les "amis" du monde. Un lieu original aussi, où ceux-ci pourraient se sentir "à la maison" et vivre, avec joie, légèreté mais aussi décontraction, l'hospitalité italienne et toscane.
En profitant tout de même de la clim, bienvenue dans cette ville où la chaleur est souvent étouffante l'été.
L'établissement ne pratiquant pas le yield management, le prix des chambres ne varie pas selon les saisons : 300 euros la nuitée pour un chambre standard donnant sur la cour intérieure -d'où l'on aperçoit seulement la coupole du Duomo-, 400 euros pour celles qui offrent une extraordinaire vue plongeante sur la Piazza della Signoria. Au dernier étage, des "appartements", à 350 euros.
La clientèle assez haut de gamme, mais jusqu'ici largement étrangère et notamment américaine, a l'air de raffoler du côté "comme à la maison", de l'ambiance un tantinet désuète, de la décoration des chambres "à l'ancienne" qui atteint un sommet dans la chambre "Leonardo".
Certaines salles de bain ne manquent pas non plus d'originalité.
De jour comme de nuit, la féérie de la Place de Seignerie
De nuit, les éclairages donnent un air un peu féérique à la Fontaine de Neptune, devant le Palais-Vieux (Photo PB)
Très vite, on a envie d'aller se promener sur la Place de la Seignerie. De jour comme de nuit, on est comblé.
On s'y amuse du ballet des calèches qui, tirées par des chevaux, proposent des balades en ville, des shopping addicts qui reviennent des boutiques de luxe installées dans les rues adjacentes les bras chargés de paquets et de sacs, des photographes amateurs dont les appareils immortalisent frénétiquement les merveilles qu'ils ont sous les yeux et bien sûr des nombreux touristes qui dégustent un cornet de gelatti à l'italienne dont le prix atteint (8 à 10 euros), même pour une dégustation debout dans la rue.
Ceux qui préfèrent prendre leur temps, s'installeront à la terrasse du Caffè Rivoire pour boire un expresso, un chocolat ou un capuccino. Ce café haut de gamme n'est pas un attrape-touriste, c'est un authentique artisan chocolatier.
La place de la Seigneurie (Piazza della Signoria ) était -et reste, d'une certaine manière- l'épicentre de la vie politique de la cité. S'y trouve un palais-forteresse aux intérieurs fastueux, ornés de stucs, de fresques, de statues, de plafonds à caisson, de peintures, nommé Palazzo Vecchio (le Palais-vieux).
Aujourd'hui hôtel de ville, le Palais-Vieux abritait au XIVe siècle la Signoria, le gouvernement de la ville. A partir de 1540, les Médicis en firent leur demeure principale jusqu'en 1565.
Ce fastueux palais se visite, y compris -sur réservation- ses passages secrets. il serait dommage de s'en priver, d'autant que sa haute tour crénelée est l'une des vigies de Florence. Et l'un des trésors de la cité, tout comme la blanche Fontaine de Neptune qui se trouve juste sur le côté.
Construite pour le mariage de François Ier de Médicis et de la grande-duchesse Jeanne d'Autriche en 1565, cette fontaine se distingue par la statue de Neptune en marbre blanc de Carrare qui lui a donné son nom.
Ce personnage qui a les traits de Cosme Ier de Médicis, symbolise la puissance maritime passée de Florence. Il repose sur un piédestal décoré par les statues de Scylla et de Charybde au centre d’une vasque octogonale.
Lorsque l'on regarde les chevaux marins sur lesquels tombent des jets d'eau, les satyres en train de danser et les divinités fluviales, on réalise à quel point le maniérisme a influencé cette fontaine agréable à admirer de jour mais aussi de nuit, les éclairages lui donnant alors un air un peu féérique.
Outre une copie du David de Michel Ange, sur cette place se trouve aussi la Loggia dei Lanzi. Sous ses arcades, à l'abri des intempéries, quelques chefs d'oeuvre de la sculpture défient le temps, par exemple le très sensuel Enlèvement des Sabines de Giambologna (1583).
On s'y amuse du ballet des calèches qui, tirées par des chevaux, proposent des balades en ville, des shopping addicts qui reviennent des boutiques de luxe installées dans les rues adjacentes les bras chargés de paquets et de sacs, des photographes amateurs dont les appareils immortalisent frénétiquement les merveilles qu'ils ont sous les yeux et bien sûr des nombreux touristes qui dégustent un cornet de gelatti à l'italienne dont le prix atteint (8 à 10 euros), même pour une dégustation debout dans la rue.
Ceux qui préfèrent prendre leur temps, s'installeront à la terrasse du Caffè Rivoire pour boire un expresso, un chocolat ou un capuccino. Ce café haut de gamme n'est pas un attrape-touriste, c'est un authentique artisan chocolatier.
La place de la Seigneurie (Piazza della Signoria ) était -et reste, d'une certaine manière- l'épicentre de la vie politique de la cité. S'y trouve un palais-forteresse aux intérieurs fastueux, ornés de stucs, de fresques, de statues, de plafonds à caisson, de peintures, nommé Palazzo Vecchio (le Palais-vieux).
Aujourd'hui hôtel de ville, le Palais-Vieux abritait au XIVe siècle la Signoria, le gouvernement de la ville. A partir de 1540, les Médicis en firent leur demeure principale jusqu'en 1565.
Ce fastueux palais se visite, y compris -sur réservation- ses passages secrets. il serait dommage de s'en priver, d'autant que sa haute tour crénelée est l'une des vigies de Florence. Et l'un des trésors de la cité, tout comme la blanche Fontaine de Neptune qui se trouve juste sur le côté.
Construite pour le mariage de François Ier de Médicis et de la grande-duchesse Jeanne d'Autriche en 1565, cette fontaine se distingue par la statue de Neptune en marbre blanc de Carrare qui lui a donné son nom.
Ce personnage qui a les traits de Cosme Ier de Médicis, symbolise la puissance maritime passée de Florence. Il repose sur un piédestal décoré par les statues de Scylla et de Charybde au centre d’une vasque octogonale.
Lorsque l'on regarde les chevaux marins sur lesquels tombent des jets d'eau, les satyres en train de danser et les divinités fluviales, on réalise à quel point le maniérisme a influencé cette fontaine agréable à admirer de jour mais aussi de nuit, les éclairages lui donnant alors un air un peu féérique.
Outre une copie du David de Michel Ange, sur cette place se trouve aussi la Loggia dei Lanzi. Sous ses arcades, à l'abri des intempéries, quelques chefs d'oeuvre de la sculpture défient le temps, par exemple le très sensuel Enlèvement des Sabines de Giambologna (1583).
Un spritz en regardant le soleil se coucher sur l'Arno
Après cette virée sur la Place de la Seignerie, un peu de calme est bienvenu. On se dirige donc vers l'Arno. Certes, en chemin, on risque d'être ballotté dans la foule, mais, une fois passé le célèbre Ponte Vecchio et arrivé Lungarno degli Acciaiuoli, on pourra se mettre un peu en retrait de l'agitation de cette ravissante rue piétonne, en s'installant sur la terrasse du Caffè dell'Oro. Bien sûr, il faut avoir pris la précaution de réserver à l'avance,
Ce restaurant-bistrot contemporain appartient, lui aussi, à la Lungarno Collection de la famille Ferragamo qui, on l'a vu, s'est diversifiée dans l'hôtellerie haut de gamme évoquée plus haut.
A l’intérieur, le style des années 1950 décline un mobilier vintage, agrémenté d’une touche de modernité avec tables basses, fleurs fraîches et mille-et-un détails élégants.
A l'extérieur, son emplacement réellement privilégié offre une vue imprenable sur l'enfilade des ponts qui enjambent l'Arno, le fleuve qui traverse Florence. Il est délicieux d'y regarder le soir tomber en dégustant, par exemple -nous sommes en Italie, n'est ce pas ?- , un verre de Spritz. Le Spritz, vous savez ce cocktail couleur orangée composé de vin blanc pétillant, d'eau de Seltz ou de Schweppes Tonic Original et de Campari. Salute !
Ce restaurant-bistrot contemporain appartient, lui aussi, à la Lungarno Collection de la famille Ferragamo qui, on l'a vu, s'est diversifiée dans l'hôtellerie haut de gamme évoquée plus haut.
A l’intérieur, le style des années 1950 décline un mobilier vintage, agrémenté d’une touche de modernité avec tables basses, fleurs fraîches et mille-et-un détails élégants.
A l'extérieur, son emplacement réellement privilégié offre une vue imprenable sur l'enfilade des ponts qui enjambent l'Arno, le fleuve qui traverse Florence. Il est délicieux d'y regarder le soir tomber en dégustant, par exemple -nous sommes en Italie, n'est ce pas ?- , un verre de Spritz. Le Spritz, vous savez ce cocktail couleur orangée composé de vin blanc pétillant, d'eau de Seltz ou de Schweppes Tonic Original et de Campari. Salute !
Plats italiens réinterpretés au Caffè dell'Oro
Il est temps, ensuite, de dîner. Toujours au Caffè dell'Oro. L'idéal est, là encore, d'avoir réservé une table en terrasse. Le menu, signé par le chef exécutif Antonio Minichiello, propose une interprétation contemporaine des plats italiens traditionnels qui ravira jusqu’aux gourmets les plus cosmopolites, grâce au savant mélange d’ingrédients et de techniques culinaires internationales. "Un mariage idéal qui invite à la dégustation et au voyage", promet le Caffè dell'Oro.
Le soir où nous y avons dîné, a d'abord été apportée une corbeille contenant une sélection de pains tous plus délicieux les uns que les autres -mention spéciale tout de même pour le pain moëlleux à la courgette- puis une excellente huile d'olive bio sélectionnée par le chef. Un peu de ce précieux liquide doré a été versé dans une coupelle pour la dégustation.
Faite avec des olives cueillies en octobre 2022, tôt dans la saison donc, cette huile libérait de petites notes piquantes et des arômes d'herbe verte. Pour mieux la goûter -pure gourmandise-, on se laisse évidemment aller à tremper de petits morceaux de pain dans la coupelle.
Comme "antipasti", nous avons ensuite choisi un carpaccio d'un poisson appelé sériole, enroulé dans une fine tranche de concombre, le tout accompagné de guacamole, d'un croustillant de concombre et basilic et d'une eau de tomate. Un mélange de saveurs délicates.
En guise de "primo piatto" (premier plat), nous avons commandé un risotto aux moules, rehaussé de fromage Provola fumé.
Dans la chaleur du soir, nous n'avions envie de rien de plus. Nous nous sommes cependant laissée convaincre de goûter un vin d'orange sicilien légèrement amer, accompagné d'un petit four maison.
Le soir où nous y avons dîné, a d'abord été apportée une corbeille contenant une sélection de pains tous plus délicieux les uns que les autres -mention spéciale tout de même pour le pain moëlleux à la courgette- puis une excellente huile d'olive bio sélectionnée par le chef. Un peu de ce précieux liquide doré a été versé dans une coupelle pour la dégustation.
Faite avec des olives cueillies en octobre 2022, tôt dans la saison donc, cette huile libérait de petites notes piquantes et des arômes d'herbe verte. Pour mieux la goûter -pure gourmandise-, on se laisse évidemment aller à tremper de petits morceaux de pain dans la coupelle.
Comme "antipasti", nous avons ensuite choisi un carpaccio d'un poisson appelé sériole, enroulé dans une fine tranche de concombre, le tout accompagné de guacamole, d'un croustillant de concombre et basilic et d'une eau de tomate. Un mélange de saveurs délicates.
En guise de "primo piatto" (premier plat), nous avons commandé un risotto aux moules, rehaussé de fromage Provola fumé.
Dans la chaleur du soir, nous n'avions envie de rien de plus. Nous nous sommes cependant laissée convaincre de goûter un vin d'orange sicilien légèrement amer, accompagné d'un petit four maison.
Balade nocturne dans les rues
Ce dîner terminé, une petite promenade nocturne s'est imposée. Dans le lacis des rues, la température avait heureusement baissé. En marchant un peu hasard, nous avons fini par arriver dans l'ancien quartier médiéval aux ruelles étroites et par tomber via Santa Margherita, sur la maison-musée de Dante Alighieri. Dante, vous savez, l'auteur de la "Divine Comédie", l'un des chefs-d'œuvre de la littérature mondiale.
Du temps de Dante, au Moyen-Age donc, Florence était très différente d'aujourd'hui. Certes, c’était déjà une cité riche, en pleine expansion, même si elle était déchirée entre factions rivales : d’un côté, les guelfes, partisans du pape, eux-mêmes partagés en deux camps ennemis (les « blancs » et les « noirs »); de l’autre, les gibelins, partisans du Saint Empire Romain Germanique. Mais, à cette époque, les églises Santa Maria Novella et Santa Croce, le baptistère Saint-Jean-Baptiste et le Palazzo vecchio (Palais-Vieux) étaient tout juste en chantier !
Par ailleurs, tout comme la bourgade médiévale de San Gimignano, la « Ville aux Mille Tours » qui se dresse à 60 kilomètres de là, dans les collines toscanes, Florence comptait de nombreuses maisons-tours. Au moins 150, hautes de 60 à 90 mètres. De vrais gratte-ciel pour l’époque ! Plus la famille était riche et puissante, plus la tour était haute.
Les Dante vivaient dans une de ces maisons-tours, mais celle qui abrite aujourd'hui le musée qui lui est dédié et est souvent présentée comme "sa" maison, n'a rien d'authentique. Elle a été reconstruite en... 1911 !
Au fil des siècles, la plupart des maisons-tours florentines ont disparu. Les unes ont été détruites à la fin du XIIIe siècle, les autres ont été rabaissées à la Renaissance afin qu’elles ne dépassent pas la coupole du "Duomo". Celle des Donati, la famille de l’épouse de Dante, se dresse toujours via Palmieri. Un restaurant nommé fort à propos « Cucina in Torre » est installé au rez-de-chaussée. Belle découverte, on ira y déjeuner le lendemain à midi !
Ce même quartier médiéval abrite aussi encore quelques-unes des maisons des corporations marchandes, nombreuses au Moyen-Age, par exemple le Palais de l’Art de la laine, qui était l’une des plus puissantes.
Après cette découverte rapide et nocturne d'un autre visage de Florence, il est temps d'aller dormir.
Du temps de Dante, au Moyen-Age donc, Florence était très différente d'aujourd'hui. Certes, c’était déjà une cité riche, en pleine expansion, même si elle était déchirée entre factions rivales : d’un côté, les guelfes, partisans du pape, eux-mêmes partagés en deux camps ennemis (les « blancs » et les « noirs »); de l’autre, les gibelins, partisans du Saint Empire Romain Germanique. Mais, à cette époque, les églises Santa Maria Novella et Santa Croce, le baptistère Saint-Jean-Baptiste et le Palazzo vecchio (Palais-Vieux) étaient tout juste en chantier !
Par ailleurs, tout comme la bourgade médiévale de San Gimignano, la « Ville aux Mille Tours » qui se dresse à 60 kilomètres de là, dans les collines toscanes, Florence comptait de nombreuses maisons-tours. Au moins 150, hautes de 60 à 90 mètres. De vrais gratte-ciel pour l’époque ! Plus la famille était riche et puissante, plus la tour était haute.
Les Dante vivaient dans une de ces maisons-tours, mais celle qui abrite aujourd'hui le musée qui lui est dédié et est souvent présentée comme "sa" maison, n'a rien d'authentique. Elle a été reconstruite en... 1911 !
Au fil des siècles, la plupart des maisons-tours florentines ont disparu. Les unes ont été détruites à la fin du XIIIe siècle, les autres ont été rabaissées à la Renaissance afin qu’elles ne dépassent pas la coupole du "Duomo". Celle des Donati, la famille de l’épouse de Dante, se dresse toujours via Palmieri. Un restaurant nommé fort à propos « Cucina in Torre » est installé au rez-de-chaussée. Belle découverte, on ira y déjeuner le lendemain à midi !
Ce même quartier médiéval abrite aussi encore quelques-unes des maisons des corporations marchandes, nombreuses au Moyen-Age, par exemple le Palais de l’Art de la laine, qui était l’une des plus puissantes.
Après cette découverte rapide et nocturne d'un autre visage de Florence, il est temps d'aller dormir.
Prendre de la hauteur à Fiesole
Le lendemain, il est temps de prendre de la hauteur. Direction donc Fiesole, juchée à 300 mètres d'altitude, sur une double colline surplombant les vallées de l'Arno et de Mugnone. Cette bourgade très prisée par les élites italiennes qui en ont fait un lieu de villégiature, semble lointaine. En réalité, elle n'est guère qu'à 5 kilomètres du centre de Florence. Pour une vingtaine d'euros, un taxi vous y emmène en une vingtaine de minutes, par des rues et routes assez sinueuses.
De là-haut, la vue sur Florence est sublime. On profite encore mieux du panorama si on a le courage de grimper sur la petite colline où a été fondé en 1399 un monastère franciscain dont l'église, ouverte au public, abrite quelques trésors picturaux.
De ce promontoire, la vue est remarquable aussi sur le centre de Fiesole, d'où jaillit un très haut et très étroit clocher construit au temps de la domination lombarde, à la fin du Ve siècle de notre ère. Cependant, l'histoire de Fiesole s'enracine bien avant, dans l'Antiquité, très exactement au IXe siècle avant Jésus-Christ.
Après avoir d'abord installé de petits villages dispersés, les Etrusques fondèrent cette bourgade il y a quelque 2800 ans sous le nom Visulis (ou Visul), Vupsul ou Vis. De leur époque, il reste une partie du puissant mur d'enceinte (visite guidée possible, réserver à l'avance auprès de l'Office de tourisme), ainsi que les ruines de deux temples, construits l'un sur l'autre.
Après la conquête romaine qui, ici, ne fut guère pacifique car les Etrusques leur résistèrent, les Romains construisirent à l'emplacement de Visulis une nouvelle ville du nom de Faesulae. Ils édifièrent un nouveau temple à colonnes, beaucoup plus grand, au dessus des deux précédents. Et plusieurs thermes et surtout d'un amphithéâtre. Ce dernier, très bien restauré, accueille aujourd'hui toutes sortes de spectacles.
La balade sur ce site archéologique où ont eu lieu de nombreuses fouilles, est d'autant plus agréable que les collines environnantes sont plantées d'oliviers, de chênes verts et de chênes-liège. La visite du musée adjacent permet, ensuite, de voir de belles pièces étrusques et permet d'en apprendre un peu plus sur cette civilisation trop oubliée.
Dès 59 av. J.-C. , les Romains fondèrent Florentia, dans la plaine de l'Arno en contrebas. Fiesole perdit alors de son importance. C'est cependant à partir de domination lombarde en 492 que cette localité amorça un réel déclin qui coïncida avec la montée en puissance de Florence, dont elle devint un des satellites.
De là-haut, la vue sur Florence est sublime. On profite encore mieux du panorama si on a le courage de grimper sur la petite colline où a été fondé en 1399 un monastère franciscain dont l'église, ouverte au public, abrite quelques trésors picturaux.
De ce promontoire, la vue est remarquable aussi sur le centre de Fiesole, d'où jaillit un très haut et très étroit clocher construit au temps de la domination lombarde, à la fin du Ve siècle de notre ère. Cependant, l'histoire de Fiesole s'enracine bien avant, dans l'Antiquité, très exactement au IXe siècle avant Jésus-Christ.
Après avoir d'abord installé de petits villages dispersés, les Etrusques fondèrent cette bourgade il y a quelque 2800 ans sous le nom Visulis (ou Visul), Vupsul ou Vis. De leur époque, il reste une partie du puissant mur d'enceinte (visite guidée possible, réserver à l'avance auprès de l'Office de tourisme), ainsi que les ruines de deux temples, construits l'un sur l'autre.
Après la conquête romaine qui, ici, ne fut guère pacifique car les Etrusques leur résistèrent, les Romains construisirent à l'emplacement de Visulis une nouvelle ville du nom de Faesulae. Ils édifièrent un nouveau temple à colonnes, beaucoup plus grand, au dessus des deux précédents. Et plusieurs thermes et surtout d'un amphithéâtre. Ce dernier, très bien restauré, accueille aujourd'hui toutes sortes de spectacles.
La balade sur ce site archéologique où ont eu lieu de nombreuses fouilles, est d'autant plus agréable que les collines environnantes sont plantées d'oliviers, de chênes verts et de chênes-liège. La visite du musée adjacent permet, ensuite, de voir de belles pièces étrusques et permet d'en apprendre un peu plus sur cette civilisation trop oubliée.
Dès 59 av. J.-C. , les Romains fondèrent Florentia, dans la plaine de l'Arno en contrebas. Fiesole perdit alors de son importance. C'est cependant à partir de domination lombarde en 492 que cette localité amorça un réel déclin qui coïncida avec la montée en puissance de Florence, dont elle devint un des satellites.
Les extraordinaires collections de la Galeries des Offices
Le "Printemps" de Sandro Botticelli, une des oeuvres les plus célèbres de la Galerie des Offices (Photo PB)
Si l'on trouve pas de taxi pour revenir à Florence, le bus numéro 7 conduit de Fiesole jusqu'à la gare Santa Maria Novella. Mais, le hic, c'est que les chauffeurs de bus ne vendent pas de tickets. Mieux vaut donc s'organiser à l'avance !
Puisque, la veille, on a découvert via Palmieri, le restaurant nommé « Cucina in Torre », on va donc y déjeuner après avoir pris la précaution, une fois encore, de réserver.
Ensuite, direction la Galerie des Offices qui est à deux pas de la Piazza della Signoria. Là aussi, il faut réserver à l'avance, en ligne, un billet pour un créneau horaire précis. Il est possible d' acheter un billet qui inclut aussi la visite du Palais Pitti et des jardins de Boboli.
L'après-midi ne sera pas de trop pour découvrir ce qui est l'un des plus grands musées du monde. Si on l'a déjà visité, on gagnera à le redécouvrir. En effet, on peut y retourner de nombreuses fois, sans craindre de s'en lasser. De surcroît, l'ensemble est assez facile à aborder car les écoles et les styles sont exposés dans l'ordre chronologique.
Cette immense Galerie des Offices, construite à partir de 1560, rassemble une bonne partie des extraordinaires collections d’art, de monnaies, de statues romaines en marbre, amassées par la famille Médicis. Comme il est strictement impossible de tout voir, mieux vaut préparer sa visite pour repérer à l'avance ce que l'on veut voir.
La Galerie des Offices possède en effet les principaux chefs d'oeuvres de la peinture italienne et européennes des XIIe au XVIIIe siècle, et notamment des Giotto, des Cimabue, des Michel-Ange, des Raphaël, des Paolo Uccello, des Filippo Lipi, des Piero delle Francesca, des Caravage, des Rembrandt.
Malgré cette abondance, il est impossible de passer à côté de ces merveilles que sont la "Naissance de Vénus", le "Printemps", ou la "Madonne à la grenade", de Sandro Botticelli. Une figuration du Beau, du Bien et de l'Absolu, conforme à l'idéal humaniste e son époque !
Puisque, la veille, on a découvert via Palmieri, le restaurant nommé « Cucina in Torre », on va donc y déjeuner après avoir pris la précaution, une fois encore, de réserver.
Ensuite, direction la Galerie des Offices qui est à deux pas de la Piazza della Signoria. Là aussi, il faut réserver à l'avance, en ligne, un billet pour un créneau horaire précis. Il est possible d' acheter un billet qui inclut aussi la visite du Palais Pitti et des jardins de Boboli.
L'après-midi ne sera pas de trop pour découvrir ce qui est l'un des plus grands musées du monde. Si on l'a déjà visité, on gagnera à le redécouvrir. En effet, on peut y retourner de nombreuses fois, sans craindre de s'en lasser. De surcroît, l'ensemble est assez facile à aborder car les écoles et les styles sont exposés dans l'ordre chronologique.
Cette immense Galerie des Offices, construite à partir de 1560, rassemble une bonne partie des extraordinaires collections d’art, de monnaies, de statues romaines en marbre, amassées par la famille Médicis. Comme il est strictement impossible de tout voir, mieux vaut préparer sa visite pour repérer à l'avance ce que l'on veut voir.
La Galerie des Offices possède en effet les principaux chefs d'oeuvres de la peinture italienne et européennes des XIIe au XVIIIe siècle, et notamment des Giotto, des Cimabue, des Michel-Ange, des Raphaël, des Paolo Uccello, des Filippo Lipi, des Piero delle Francesca, des Caravage, des Rembrandt.
Malgré cette abondance, il est impossible de passer à côté de ces merveilles que sont la "Naissance de Vénus", le "Printemps", ou la "Madonne à la grenade", de Sandro Botticelli. Une figuration du Beau, du Bien et de l'Absolu, conforme à l'idéal humaniste e son époque !
Dîner chez Simon Boccanegra
Au restaurant Boccanegra, une carte assez raffinéee (Photo Restaurant Boccanegra)
Immanquablement, on sort fourbu de la Galerie des Offices. Prendre un peu de repos à l'hôtel sera donc bienvenu avant de filer dîner à un quart d'heure à pied de la Piazza della Signoria, dans le quartier historique de Santa Croce.
Rendez-vous ce soir-là (on aura réservé) Via Ghibellina, au restaurant Simon Boccanegra, du nom d'un célèbre opéra de Giuseppe Verdi. Ce n'est pas un hasard : juste de l'autre côté de la rue se trouve le Théâtre Verdi qui est le plus grand théâtre à "l'italienne" de la Toscane. Il accueille aujourd'hui toutes sortes de spectacles.
Depuis vingt-trois ans, Boccanegra, le restaurant, abrite trois établissements sous un même toit. A gauche, un restaurant plutôt chic, à la carte assez recherchée; au milieu, une "osteria" spécialisée dans la cuisine toscane typique; à sa droite, un pizzeria qui sert aussi des salades.
Le soir où nous y avons dîné, nous nous y sommes régalée d'une salade de crudités et de pommes, relevée de feuilles de roquette, puis de succulentes tagliatelles à la truffe. Un délice ! Un demi-verre de Chianti classique, excellent quoiqu'encore un peu jeune, nous ont suffi car il faisait chaud.
Cependant, le Boccanegra possède une splendide carte des vins, avec notamment de grands vins millésimés, par exemple plusieurs Brunello de la maison Banfi basée à Montalcino, dans la Val d'Orcia, en Toscane.
Fait exclusivement avec des raisins d'un cépage nommé sangiovese grosso, le Brunello est l'un des meilleurs nectars de Toscane et même du monde. Forfanterie ? Pas tant que cela. En 2012, un Brunello de Montalcino a bel et bien été élu « meilleur vin du monde » par le prestigieux magazine « Wine Spectator ».
Quelques-unes des prestigieuses bouteilles que possède le Boccanegra valent plusieurs centaines d'euros. Les clients américains adorent, semble-t-il.
Quoiqu'il en soit, Alessio, le directeur de ce restaurant, est si fier de sa cave qu'il propose de la faire visiter, dès que que l'on marque un peu d'intérêt pour sa carte des vins. Remplie de caisses en tous genres, la cave se trouve dans le sous-sol, sous un plafond voûté, encore décoré de fresques début XVIe siècle...
A lire page 2 : La magnificence du Palazzo Pitti
Rendez-vous ce soir-là (on aura réservé) Via Ghibellina, au restaurant Simon Boccanegra, du nom d'un célèbre opéra de Giuseppe Verdi. Ce n'est pas un hasard : juste de l'autre côté de la rue se trouve le Théâtre Verdi qui est le plus grand théâtre à "l'italienne" de la Toscane. Il accueille aujourd'hui toutes sortes de spectacles.
Depuis vingt-trois ans, Boccanegra, le restaurant, abrite trois établissements sous un même toit. A gauche, un restaurant plutôt chic, à la carte assez recherchée; au milieu, une "osteria" spécialisée dans la cuisine toscane typique; à sa droite, un pizzeria qui sert aussi des salades.
Le soir où nous y avons dîné, nous nous y sommes régalée d'une salade de crudités et de pommes, relevée de feuilles de roquette, puis de succulentes tagliatelles à la truffe. Un délice ! Un demi-verre de Chianti classique, excellent quoiqu'encore un peu jeune, nous ont suffi car il faisait chaud.
Cependant, le Boccanegra possède une splendide carte des vins, avec notamment de grands vins millésimés, par exemple plusieurs Brunello de la maison Banfi basée à Montalcino, dans la Val d'Orcia, en Toscane.
Fait exclusivement avec des raisins d'un cépage nommé sangiovese grosso, le Brunello est l'un des meilleurs nectars de Toscane et même du monde. Forfanterie ? Pas tant que cela. En 2012, un Brunello de Montalcino a bel et bien été élu « meilleur vin du monde » par le prestigieux magazine « Wine Spectator ».
Quelques-unes des prestigieuses bouteilles que possède le Boccanegra valent plusieurs centaines d'euros. Les clients américains adorent, semble-t-il.
Quoiqu'il en soit, Alessio, le directeur de ce restaurant, est si fier de sa cave qu'il propose de la faire visiter, dès que que l'on marque un peu d'intérêt pour sa carte des vins. Remplie de caisses en tous genres, la cave se trouve dans le sous-sol, sous un plafond voûté, encore décoré de fresques début XVIe siècle...
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