Dans son Baromètre du voyage d’affaires 2024, Amex GBT affirme que la croissance ralentit cette année par rapport à 2023. Ainsi, les volumes de 2019 ne seront pas rattrapés en 2024. @depositphoto/rawpixel
Voici les 10 enseignements principaux à retenir de l’édition 2024 du Baromètre du voyage d’affaires d’American Express Global Business Travel (Amex GBT).
Le sondage du Baromètre du voyage d’affaires édition 2024 est basé sur un questionnaire administré à un panel composé de décisionnaires du voyage d’affaires d’entreprises ayant une activité économique en France.
Le questionnaire voyageur a été administré par Opinion Way et Corporate Mobilities pour le compte de GBT sur un panel de 500 voyageurs ayant effectué au moins un déplacement professionnel au cours des 12 derniers mois. Les données quantitatives utilisées pour les analyses prévisionnelles et d’évolutions tarifaires proviennent de la base de données GBT France et Egencia, point de vente France, tous clients confondus, sur la période du 1er janvier 2020 au 31 Janvier 2024.
Le sondage du Baromètre du voyage d’affaires édition 2024 est basé sur un questionnaire administré à un panel composé de décisionnaires du voyage d’affaires d’entreprises ayant une activité économique en France.
Le questionnaire voyageur a été administré par Opinion Way et Corporate Mobilities pour le compte de GBT sur un panel de 500 voyageurs ayant effectué au moins un déplacement professionnel au cours des 12 derniers mois. Les données quantitatives utilisées pour les analyses prévisionnelles et d’évolutions tarifaires proviennent de la base de données GBT France et Egencia, point de vente France, tous clients confondus, sur la période du 1er janvier 2020 au 31 Janvier 2024.
#1 : Les volumes de déplacement continuent à croitre, mais la croissance ralentit
2023 a confirmé la tendance à la hausse des volumes de déplacements depuis la reprise post-Covid en 2021. Pour autant, cette croissance ralentit, et les volumes de 2019 ne sont pas rattrapés. Nous anticipons une progression inférieure à 5% pour 2024.
#2 : Le déplacement n’est plus remis en question
En 2024, 99% des entreprises considèrent que le déplacement est un coût nécessaire, soit un retour au niveau de 2019. @baromètre Amex gbt
La maitrise des coûts n’implique plus de remettre en question le déplacement lui-même ou de baisser les standards autorisés par la politique voyages. Quasiment plus aucune entreprise ne considère les déplacements comme un coût inutile.
#3 : Le retour aux fondamentaux dans la gestion des déplacements
Après des années post-Covid où les déplacements professionnels ont été influencés par des facteurs particuliers (reprise économique inégale, fournisseurs de transports eux-mêmes en phase de reprise, réouverture progressive des régions du monde), le retour à la normale se dessine, et les Travel Managers reviennent aux fondamentaux d’avant Covid : maitrise des coûts, devoir de protection.
#4 : Moins d’opportunisme dans la maitrise des coûts, les leviers sont plus structurels
Les entreprises renforcent l’adhésion aux règles de politiques voyages., augmentent l’adhésion aux outils en ligne, et surtout l’utilisation des tarifs négociés. Cela n’empêche pas de recommander de choisir le meilleur tarif au moment de la réservation, mais cette recommandation se fait dans un contexte plus encadré en accord avec d’autres leviers.
#5 : La maitrise des coûts redevient la priorité n°1
Pour 99% des entreprises, la maîtrise des coûts est l’axe stratégique numéro 1 de l’année 2024. L’expérience utilisateur qui était souvent mise en avant l’année dernière se retrouve cette année à la 4ème place.
#6 : Une meilleure visibilité sur l’ensemble des dépenses devient essentielle
En particulier, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à traquer les dépenses réalisées hors agence de voyages par le biais des notes de frais. Ces efforts se font notamment en amont des réservations, avec la mise en place d’un volet sur la gestion des notes de frais dans les politiques voyages.
#7 : Réduire le « leakage » devient un enjeu primordial
En particulier, les réservations hôtels sont au cœur des préoccupations, car elles sont les plus sujettes aux réservations hors agence. Si les raisons de ne pas utiliser les canaux de l’agence se réduisent, 2 raisons restent importantes : le manque de paiement centralisé, et les habitudes des voyageurs.
#8 : L’agence a un rôle important à jouer dans un contexte de confiance retrouvée
Une plateforme unique réunissant l’agence, un outil de réservation en ligne, et un outil de gestion des notes de frais, apparait pour de nombreuses entreprises comme la solution à leurs enjeux actuels.
C’est l’agence de voyages qui parait la mieux placée pour offrir cette solution, et de plus en plus d’entreprises la considèrent comme un partenaire majeur.
C’est l’agence de voyages qui parait la mieux placée pour offrir cette solution, et de plus en plus d’entreprises la considèrent comme un partenaire majeur.
#9 : L’enjeu de la responsabilité sociale des entreprises grandit
Le devoir de protection (duty of care) et la responsabilité environnementale (empreinte carbone des déplacements) deviennent des éléments centraux dans la définition des politiques voyages. De plus en plus d’entreprises encadrent leur gestion dans une gouvernance RSE dédiée.
#10 : Les intérêts du voyageur semblent passer au second plan
L’an dernier, l’aspect humain de la gestion des déplacements était encore très présent et les collaborateurs valorisés sur de multiples aspects (satisfaction, sécurité, équilibre avec la digitalisation).
Cette année, les entreprises reprennent la main sur les orientations et la gestion quotidienne des déplacements de leurs collaborateurs. La satisfaction des voyageurs est de moins en moins mesurée, et la situation ne semble pas amenée à changer.
Cette année, les entreprises reprennent la main sur les orientations et la gestion quotidienne des déplacements de leurs collaborateurs. La satisfaction des voyageurs est de moins en moins mesurée, et la situation ne semble pas amenée à changer.