Laurence Flatt, ex-responsable RSE pour Bleu Voyages, decrypte pour nous les bilans carbone du distributeur - DR : Bleu Voyages
Bleu Voyages publie son bilan carbone, et c’est assez rare pour être noté. Mais attention, pas un simple calcul rapide, non, un vrai bilan carbone, celui qui est agréé par l’ADEME et qui n’est pas de tout repos.
Le groupe en publie même deux : un post-covid pour l’année 2021 et un pré-covid, pour un regard plus objectif.
Les résultats sont éloquents : 98 % des émissions de tonnes CO2 de Bleu Voyages sont du fait des déplacements des voyageurs.
Et lorsqu’on supprime ce poste pour mieux voir le reste, la même cause produit les mêmes effets : avec 26 % (et, tout de même, 20 % en période covid), le mode de transport des salariés est la première cause d’émission du groupe.
Laurence Flatt, ex-directrice réseau agences et responsable RSE, qui quitte l'entreprise à la fin du mois suite à la reprise de Bleu Voyages par Marietton et aux restructurations qui en découlent, a décrypté ces résultats pour nous juste avant de faire ses cartons.
Lire aussi: Bleu Voyages : Laurence Flatt quitte le réseau
Le groupe en publie même deux : un post-covid pour l’année 2021 et un pré-covid, pour un regard plus objectif.
Les résultats sont éloquents : 98 % des émissions de tonnes CO2 de Bleu Voyages sont du fait des déplacements des voyageurs.
Et lorsqu’on supprime ce poste pour mieux voir le reste, la même cause produit les mêmes effets : avec 26 % (et, tout de même, 20 % en période covid), le mode de transport des salariés est la première cause d’émission du groupe.
Laurence Flatt, ex-directrice réseau agences et responsable RSE, qui quitte l'entreprise à la fin du mois suite à la reprise de Bleu Voyages par Marietton et aux restructurations qui en découlent, a décrypté ces résultats pour nous juste avant de faire ses cartons.
Lire aussi: Bleu Voyages : Laurence Flatt quitte le réseau
« le premier bilan montre la légitimité de notre engagement »
TourMaG.com - Bleu Voyages avait fait un premier bilan carbone en 2009, et plus rien pendant 10 ans, pourquoi ?
Laurence Flatt : Oui, c'était très tôt et plutôt novateur à l’époque ! Mais en 2009, nous n’étions pas encore dans une démarche RSE, c’était plus une opportunité, qui n’entrait pas dans une stratégie et nous ne l’avions pas exploitée.
Mais c'est valorisé dans le cadre de notre politique RSE, parce que ce bilan montre la légitimité de notre engagement. En 2017, j’ai pris la casquette RSE, on a créé un comité, les choses ont commencé à accélérer, se standardiser et se formaliser. Pour arriver aux bilans que Bleu Voyage a publiés.
Laurence Flatt : Oui, c'était très tôt et plutôt novateur à l’époque ! Mais en 2009, nous n’étions pas encore dans une démarche RSE, c’était plus une opportunité, qui n’entrait pas dans une stratégie et nous ne l’avions pas exploitée.
Mais c'est valorisé dans le cadre de notre politique RSE, parce que ce bilan montre la légitimité de notre engagement. En 2017, j’ai pris la casquette RSE, on a créé un comité, les choses ont commencé à accélérer, se standardiser et se formaliser. Pour arriver aux bilans que Bleu Voyage a publiés.
« transparence et honnêteté »
TourMaG.com - Pourquoi en publier deux ?
Laurence Flatt : On a fait les deux en même temps, en 2022.
Le bilan de l’année 2021 est faussé par le covid. C’est une photo récente, mais seul, il n’avait pas de sens. Même si l’année 2019 est déjà loin, on a voulu le faire pour compléter et avoir une vision plus objective, un regard sur une année normale.
Cela avait du sens de faire les deux, parce qu’ils s’équilibrent pour donner un bilan réel. En mener deux en même temps, forcément, c’est dur à mener, néanmoins on est plus transparent et honnête.
J’insiste beaucoup sur cette notion en RSE : la transparence et l’honnêteté, qui crédibilisent la démarche.
Laurence Flatt : On a fait les deux en même temps, en 2022.
Le bilan de l’année 2021 est faussé par le covid. C’est une photo récente, mais seul, il n’avait pas de sens. Même si l’année 2019 est déjà loin, on a voulu le faire pour compléter et avoir une vision plus objective, un regard sur une année normale.
Cela avait du sens de faire les deux, parce qu’ils s’équilibrent pour donner un bilan réel. En mener deux en même temps, forcément, c’est dur à mener, néanmoins on est plus transparent et honnête.
J’insiste beaucoup sur cette notion en RSE : la transparence et l’honnêteté, qui crédibilisent la démarche.
« Être bien accompagné c’est primordial »
TourMaG.com - C’était complexe pour Bleu Voyages, de mener ces deux bilans de front ?
Laurence Flatt : En réalité, un bilan carbone, c'est très compliqué et il est important de se faire accompagner. C’est bien, d’avoir un partenaire, d’abord parce qu’il a la bonne méthodologie, mais aussi parce qu’il a les outils.
Ces entreprises ont souvent des plateformes assez ludiques, chacun peut faire sa propre empreinte carbone (professionnelle, pas personnelle), et rentrer les éléments, avec des équivalences (telle dépense représente tant d’aller/retour Paris/New-York, c’est plus parlant).
Être bien accompagné, c'est primordial, mais en interne aussi, c'est du travail : on a besoin de ressources en termes de personnel, de temps et d’outils. Typiquement, pour le voyage d’affaires, les données étaient disponibles, mais pour le loisir, il a fallu chercher, compiler, comparer… C’est un vrai investissement.
Laurence Flatt : En réalité, un bilan carbone, c'est très compliqué et il est important de se faire accompagner. C’est bien, d’avoir un partenaire, d’abord parce qu’il a la bonne méthodologie, mais aussi parce qu’il a les outils.
Ces entreprises ont souvent des plateformes assez ludiques, chacun peut faire sa propre empreinte carbone (professionnelle, pas personnelle), et rentrer les éléments, avec des équivalences (telle dépense représente tant d’aller/retour Paris/New-York, c’est plus parlant).
Être bien accompagné, c'est primordial, mais en interne aussi, c'est du travail : on a besoin de ressources en termes de personnel, de temps et d’outils. Typiquement, pour le voyage d’affaires, les données étaient disponibles, mais pour le loisir, il a fallu chercher, compiler, comparer… C’est un vrai investissement.
Le transport de voyageurs : 98% de l’empreinte du groupe
TourMaG.com - Pour revenir sur ces bilans, si l’on prend 2019 comme 2021, le poids du transport est étonnant : 98 % en moyenne ?
Laurence Flatt : Oui, le déplacement client, c’est vraiment le sujet principal. Bleu Voyages peut toujours essayer de toucher aux autres facteurs, mais le résultat serait limité : sans les déplacements, en 2019, les dépenses sont de 1100 tonnes. Avec le télétravail en 2021, ils sont de 860 tonnes, l’écart n’est pas énorme.
Il y a aussi les mobilités douces pour les salariés, la restauration, la sensibilisation, s’intéresser aux bâtiments… Mais la part essentielle, c'est le déplacement des voyageurs.
C’est tout le modèle économique dans le tourisme qui est en jeu, il faut aborder les choses de manière différente et faire évoluer le rôle même d’agent de voyages, notamment en voyage d’affaires.
Laurence Flatt : Oui, le déplacement client, c’est vraiment le sujet principal. Bleu Voyages peut toujours essayer de toucher aux autres facteurs, mais le résultat serait limité : sans les déplacements, en 2019, les dépenses sont de 1100 tonnes. Avec le télétravail en 2021, ils sont de 860 tonnes, l’écart n’est pas énorme.
Il y a aussi les mobilités douces pour les salariés, la restauration, la sensibilisation, s’intéresser aux bâtiments… Mais la part essentielle, c'est le déplacement des voyageurs.
C’est tout le modèle économique dans le tourisme qui est en jeu, il faut aborder les choses de manière différente et faire évoluer le rôle même d’agent de voyages, notamment en voyage d’affaires.
Les avancées technologiques ne peuvent pas suffire
TourMaG.com - Quelles solutions vous semblent pertinentes, en matière de voyage d’affaires ?
Laurence Flatt : Que ce soit une opportunité suite au covid, avec les visios ou une attention à l’empreinte carbone, de fait, les entreprises ont réduit leurs déplacements. À cela s’ajoute l’obligation de reporting, de baisser leurs dépenses CO2 et le transport va encore baisser.
Bien sûr, il existe des avancées en matière de carburant, des efforts de l’aérien… On pourra tirer les bénéfices de tout cela. Mais ça ne peut pas suffire.
Il y a un tournant à prendre, et l’agence de voyage peut tout à fait proposer de vendre une politique globale de déplacement, un accompagnement, une sensibilisation sur les transports.
Laurence Flatt : Que ce soit une opportunité suite au covid, avec les visios ou une attention à l’empreinte carbone, de fait, les entreprises ont réduit leurs déplacements. À cela s’ajoute l’obligation de reporting, de baisser leurs dépenses CO2 et le transport va encore baisser.
Bien sûr, il existe des avancées en matière de carburant, des efforts de l’aérien… On pourra tirer les bénéfices de tout cela. Mais ça ne peut pas suffire.
Il y a un tournant à prendre, et l’agence de voyage peut tout à fait proposer de vendre une politique globale de déplacement, un accompagnement, une sensibilisation sur les transports.
« Adapter une offre de conseil pour réduire l’empreinte »
TourMaG.com - Comment envisagez-vous cet accompagnement des entreprises ?
Laurence Flatt : Les voyagistes ne sont pas là que pour vendre du voyage, mais pour aussi pour conseiller, c’est ça la mission d’une agence de voyage.
En conseillant les clients, on peut les aider à réduire leur empreinte sans réduire notre activité.
Pour ce qui est du voyage d’affaires, il y a déjà des informations sur le coût carbone des transports, on peut donc adapter une offre de conseil pour réduire l’empreinte.
Ça peut aussi passer par la sensibilisation, par exemple en organisant des fresques du climat, en proposant de passer par des outils qui proposent de choisir son mode de transport en fonction de l’empreinte…
Les sociétés ont une politique de voyage. Il suffit d’y ajouter une brique RSE sur les transports et sur du conseil pour les aider à remplir leurs objectifs.
Laurence Flatt : Les voyagistes ne sont pas là que pour vendre du voyage, mais pour aussi pour conseiller, c’est ça la mission d’une agence de voyage.
En conseillant les clients, on peut les aider à réduire leur empreinte sans réduire notre activité.
Pour ce qui est du voyage d’affaires, il y a déjà des informations sur le coût carbone des transports, on peut donc adapter une offre de conseil pour réduire l’empreinte.
Ça peut aussi passer par la sensibilisation, par exemple en organisant des fresques du climat, en proposant de passer par des outils qui proposent de choisir son mode de transport en fonction de l’empreinte…
Les sociétés ont une politique de voyage. Il suffit d’y ajouter une brique RSE sur les transports et sur du conseil pour les aider à remplir leurs objectifs.
Un nutriscore du voyage d’ici l’été 2023
TourMaG.com - Avec le voyage d’affaires, il y a aussi le MICE, et là, l’empreinte dépasse l’information concernant le transport...
Laurence Flatt : Pour le MICE, on a un exemple assez concret : Bleu Voyages est en train de mettre en place une calculette carbone. Nous avons fait appel à un prestataire, et l’outil est en phase de test. S'il continue sur la lancée, il sera disponible d’ici juillet - août 2023.
Au moment du devis, le client pourra trouver un genre de "nutriscore" qui lui indiquera un score carbone de son voyage.
C’est un outil très précis, qui prend en compte toutes les lignes du voyage : le transport, mais aussi l’hébergement, les activités, la restauration… Il y a une phase un peu longue qui est celle de rentrer toutes ces données, mais pour le client, c’est un outil très simple.
Laurence Flatt : Pour le MICE, on a un exemple assez concret : Bleu Voyages est en train de mettre en place une calculette carbone. Nous avons fait appel à un prestataire, et l’outil est en phase de test. S'il continue sur la lancée, il sera disponible d’ici juillet - août 2023.
Au moment du devis, le client pourra trouver un genre de "nutriscore" qui lui indiquera un score carbone de son voyage.
C’est un outil très précis, qui prend en compte toutes les lignes du voyage : le transport, mais aussi l’hébergement, les activités, la restauration… Il y a une phase un peu longue qui est celle de rentrer toutes ces données, mais pour le client, c’est un outil très simple.
Le colibri-score
TourMaG.com - À quoi il ressemblera, ce nutriscore, et comment s’appellera-t-il ?
Laurence Flatt : C’est vraiment comme un nutriscore dans l'alimentation, il y a des notes moyennes, on sait si son voyage est un voyage A, B, C ou D, c'est tout de suite parlant.
Le client fait ce qu’il veut de l’information, mais il a un outil pour pouvoir arbitrer.
Parfois le train est malheureusement plus cher que l’avion, il pourra décider en connaissance de cause : est-ce que je réduis le budget ou le coût carbone.
De même pour les activités, il sera libre de préférer le jetski à la randonnée, mais nous proposerons les différents nutriscores pour qu’il ait toutes les cartes en main.
Et en effet je dis « nutriscore » mais l'emblème RSE étant un colibri, nous avions pensé à l’appeler le colibri-score.
Laurence Flatt : C’est vraiment comme un nutriscore dans l'alimentation, il y a des notes moyennes, on sait si son voyage est un voyage A, B, C ou D, c'est tout de suite parlant.
Le client fait ce qu’il veut de l’information, mais il a un outil pour pouvoir arbitrer.
Parfois le train est malheureusement plus cher que l’avion, il pourra décider en connaissance de cause : est-ce que je réduis le budget ou le coût carbone.
De même pour les activités, il sera libre de préférer le jetski à la randonnée, mais nous proposerons les différents nutriscores pour qu’il ait toutes les cartes en main.
Et en effet je dis « nutriscore » mais l'emblème RSE étant un colibri, nous avions pensé à l’appeler le colibri-score.
« Dupliquer pour le loisir »
TourMaG.com - Vous qui êtes plutôt tournée vers le voyage loisirs, pensez-vous que le colibri-score soit adapté aux voyages grand public ?
Laurence Flatt : Il y a une phase de test sur le MICE. L'idée serait de dupliquer pour le loisir, mais c’est compliqué, quand on est un distributeur, on n’a pas toujours toutes les informations.
Les TO commencent à se poser des questions, à changer, les équipes sont sensibilisées au voyage écoconçu... Il est possible que le colibri-score soit duplicable en individuel.
Mais il y a toujours la question du prix : les clients se disent engagés et apportent une attention à ces questions-là, mais arbitrent beaucoup par le porte-monnaie. Quand l’offre est plus coûteuse, ça pose problème, et ceux qui sont plus exigeants sur ces questions vont directement vers les agences plus engagées.
Ça n'empêche pas de les sensibiliser, de les associer à notre démarche, par exemple en leur parlant du partenariat avec Handicap International, à qui les voyageurs reversent 1 €, que Bleu Voyages double. Ils se sentent associés et envisagent leur voyage différemment.
Laurence Flatt : Il y a une phase de test sur le MICE. L'idée serait de dupliquer pour le loisir, mais c’est compliqué, quand on est un distributeur, on n’a pas toujours toutes les informations.
Les TO commencent à se poser des questions, à changer, les équipes sont sensibilisées au voyage écoconçu... Il est possible que le colibri-score soit duplicable en individuel.
Mais il y a toujours la question du prix : les clients se disent engagés et apportent une attention à ces questions-là, mais arbitrent beaucoup par le porte-monnaie. Quand l’offre est plus coûteuse, ça pose problème, et ceux qui sont plus exigeants sur ces questions vont directement vers les agences plus engagées.
Ça n'empêche pas de les sensibiliser, de les associer à notre démarche, par exemple en leur parlant du partenariat avec Handicap International, à qui les voyageurs reversent 1 €, que Bleu Voyages double. Ils se sentent associés et envisagent leur voyage différemment.
labellisé Positive Company
TourMaG.com - Pour finir, Bleu Voyages a annoncé récemment le renouvellement de votre label positive Company, pourriez-vous nous en dire deux mots ?
Laurence Flatt : Il existe beaucoup de labels différents. A l'époque nous avions opté pour celui-ci parce qu’il interroge les parties prenantes. Souvent, les labels se basent sur du déclaratif, avec des preuves à fournir, mais le champ d’études de Positive Company est plus large.
50 % de la note concerne l’étude documentaire et le reste est consacré aux parties prenantes : salariés, clients B2B ou B2C, fournisseurs… De mon point de vue, ça rend le résultat plus complet et ça permet d’aller plus loin, de voir quels chantiers prioriser. Faire un bilan carbone, c’était d’ailleurs l’une des recommandations du label.
Nous avons eu notre labellisation en 2022, valable 3 ans. Chaque année, il y a un nouvel audit. On peut le faire entièrement ou uniquement sur la première partie. Avec les deux bilans, nous avons manqué de temps et pour cette fois, nous n’avons pas touché à la seconde partie.
Laurence Flatt : Il existe beaucoup de labels différents. A l'époque nous avions opté pour celui-ci parce qu’il interroge les parties prenantes. Souvent, les labels se basent sur du déclaratif, avec des preuves à fournir, mais le champ d’études de Positive Company est plus large.
50 % de la note concerne l’étude documentaire et le reste est consacré aux parties prenantes : salariés, clients B2B ou B2C, fournisseurs… De mon point de vue, ça rend le résultat plus complet et ça permet d’aller plus loin, de voir quels chantiers prioriser. Faire un bilan carbone, c’était d’ailleurs l’une des recommandations du label.
Nous avons eu notre labellisation en 2022, valable 3 ans. Chaque année, il y a un nouvel audit. On peut le faire entièrement ou uniquement sur la première partie. Avec les deux bilans, nous avons manqué de temps et pour cette fois, nous n’avons pas touché à la seconde partie.
Une charte achats responsables
TourMaG.com - Vous parlez des parties prenantes, j’en profite pour vous poser une toute dernière question : quelle est la politique de Bleu Voyages vis-à-vis de des sous-traitants ?
Laurence Flatt : Les fournisseurs les plus importants sont déterminés par la coopérative (Bleu Voyages est membre de Selectour, ndlr) et n’a pas la main.
Mais ils ont un rôle direct sur le consommable, la flotte entreprise, les prestataires ménage…
Nous avions mis en place une charte achat responsable pour les prestataires.
Laurence Flatt : Les fournisseurs les plus importants sont déterminés par la coopérative (Bleu Voyages est membre de Selectour, ndlr) et n’a pas la main.
Mais ils ont un rôle direct sur le consommable, la flotte entreprise, les prestataires ménage…
Nous avions mis en place une charte achat responsable pour les prestataires.
Quid de la RSE après la reprise par Marietton ?
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Laurence Flatt quitte Bleu Voyages en cette fin mai 2023, remplacée par Eve Choimet pour le volet RSE dont elle s'occupe déjà pour le repreneur Marietton.
Qu'en sera-t-il des choix RSE ? Si aucune critique ne pointe chez Laurence Flatt, on sent distraitement quelques doutes.
« Pour les pistes voyages d’affaires, on a lancé des choses, mais c’est un peu ralenti par la reprise. Concernant la charte d’achat responsable, pour l’instant, c'est stoppé, on verra au niveau global », confit-elle.
Espérons que ces belles démarches continuent d’exister.
Au cours de notre entretien, Laurence Flatt évoque l’importance d’avoir une démarche d’engagement. De son côté, aucun clin d’œil à Marietton, mais prenons sur nous de souhaiter que le nouveau propriétaire l’entende : « La RSE, il ne faut pas y aller par opportunisme, mais par conviction ».
Lire aussi: Marietton Développement acquiert 100 % du groupe Bleu Voyages
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Espérons que ces belles démarches continuent d’exister.
Au cours de notre entretien, Laurence Flatt évoque l’importance d’avoir une démarche d’engagement. De son côté, aucun clin d’œil à Marietton, mais prenons sur nous de souhaiter que le nouveau propriétaire l’entende : « La RSE, il ne faut pas y aller par opportunisme, mais par conviction ».
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Publié par Juliette Pic
Responsable rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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