L’Association Nationale des Maires de Stations de Montagne vient de dévoiler un pré-bilan de la saison hivernale 2021-2022 dans les massifs français.
S’appuyant sur son observatoire, monté avec Atout France, elle explique que derrière un bilan globalement très positif, dans le détail des disparités existent.
Au niveau de l’hébergement, le remplissage a été meilleur qu’en 2019-2020* pour les agences immobilières (72% vs 68%), les logements entre particuliers (57% vs 54%) et les hôtels (67% vs 65%). En revanche, les villages clubs ont particulièrement souffert, avec un taux de remplissage de 68% au lieu de 78% en 2019-2020*.
Ce tableau de bord concerne 80 stations et 400 000 lits représentatifs des 1 450 000 lits touristiques de l’espace montagne français.
Côté massifs, les stations pyrénéennes ont connu la plus forte progression (63% vs 60%). Les stations de faible altitude ont également connu un regain de fréquentation (63% vs 61%).
De manière générale, en recul par rapport à 2019-2020* pour les vacances de Noël, les performances de remplissage sont montées en puissance par la suite, pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de 2019-2020* au cours des vacances d’hiver.
Pour la première quinzaine du mois de mars (période inter-vacances), le niveau de remplissage des hébergements touristiques (60%) est quasi équivalent à celui enregistré au cours de la saison 2019-2020*.
S’appuyant sur son observatoire, monté avec Atout France, elle explique que derrière un bilan globalement très positif, dans le détail des disparités existent.
Au niveau de l’hébergement, le remplissage a été meilleur qu’en 2019-2020* pour les agences immobilières (72% vs 68%), les logements entre particuliers (57% vs 54%) et les hôtels (67% vs 65%). En revanche, les villages clubs ont particulièrement souffert, avec un taux de remplissage de 68% au lieu de 78% en 2019-2020*.
Ce tableau de bord concerne 80 stations et 400 000 lits représentatifs des 1 450 000 lits touristiques de l’espace montagne français.
Côté massifs, les stations pyrénéennes ont connu la plus forte progression (63% vs 60%). Les stations de faible altitude ont également connu un regain de fréquentation (63% vs 61%).
De manière générale, en recul par rapport à 2019-2020* pour les vacances de Noël, les performances de remplissage sont montées en puissance par la suite, pour atteindre des niveaux supérieurs à ceux de 2019-2020* au cours des vacances d’hiver.
Pour la première quinzaine du mois de mars (période inter-vacances), le niveau de remplissage des hébergements touristiques (60%) est quasi équivalent à celui enregistré au cours de la saison 2019-2020*.
Le grand retour de la clientèle française compense le recul des internationaux
Au regard de ces chiffres, on enregistre un satisfecit des professionnels : 30% jugent ainsi le niveau de fréquentation plutôt bon et 70% bon.
Les vacanciers français ont fait plus qu’être au rendez-vous cette saison. Ils ont compensé le plus faible retour de certaines clientèles internationales.
La clientèle française est jugée en progression par rapport à la saison 2019-2020 pour 74% des stations répondantes.
La saison a pu également bénéficier d’un bon niveau de présence de la clientèle ouest-européenne, belge, néerlandaise et allemande en tête.
Pour les autres catégories de clientèles, le sentiment de baisse est davantage présent : 35% pour la clientèle est-européenne et 42% pour les touristes internationaux hors Europe.
Les vacanciers français ont fait plus qu’être au rendez-vous cette saison. Ils ont compensé le plus faible retour de certaines clientèles internationales.
La clientèle française est jugée en progression par rapport à la saison 2019-2020 pour 74% des stations répondantes.
La saison a pu également bénéficier d’un bon niveau de présence de la clientèle ouest-européenne, belge, néerlandaise et allemande en tête.
Pour les autres catégories de clientèles, le sentiment de baisse est davantage présent : 35% pour la clientèle est-européenne et 42% pour les touristes internationaux hors Europe.
Les activités hors ski plus que jamais plébiscitées
Pour cette saison hivernale 2021-2022, les réservations de dernière minute sont par ailleurs jugées plus nombreuses que pour la saison 2019-2020 par 52% des répondants.
Le « retour à la normale » s’effectue en dépit des contraintes sanitaires imposées cet hiver encore et grâce au retour de la pratique du ski alpin qui retrouve son niveau d’avant pandémie.
Autre bonne nouvelle, des hausses de consommation sont annoncées, qu’il s’agisse des activités (79%), du commerce (65%) et de la restauration (79%).
Les demandes d’activités se sont prioritairement tournées vers les écoles de ski et la location de matériels. Concernant les activités « hors ski », les promenades en raquettes, à pied ou en chiens de traineaux ont connu un fort succès.
Le « retour à la normale » s’effectue en dépit des contraintes sanitaires imposées cet hiver encore et grâce au retour de la pratique du ski alpin qui retrouve son niveau d’avant pandémie.
Autre bonne nouvelle, des hausses de consommation sont annoncées, qu’il s’agisse des activités (79%), du commerce (65%) et de la restauration (79%).
Les demandes d’activités se sont prioritairement tournées vers les écoles de ski et la location de matériels. Concernant les activités « hors ski », les promenades en raquettes, à pied ou en chiens de traineaux ont connu un fort succès.
La montagne a su s'adapter à de nouvelles conditions et pratiques
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Pour Jean-Luc Boch, président de l’ANMSM, « les chiffres de la période hivernale sont un soulagement pour l’ensemble des professionnels.
Ce succès, nous le devons aux Français qui ont largement été au rendez-vous après deux années de privation. Et aussi à l’ensemble des acteurs de la montagne qui ont su rassurer sur les conditions sanitaires et adapter leur offre aux réservations et annulations de dernière minute.
Pour autant, les chiffres des vacances de printemps seront déterminants dans le bilan global de la saison ; pour l’heure nous les scrutons avec attention ».
*Pour les données quantitatives fournies par G2A Consulting, le comparatif de l’activité est réalisé par rapport à la saison 2019-2020, jusqu’au 15 mars. Compte tenu de la fermeture prématurée des stations au 15 mars 2020, pour la fin de saison, une projection d’activité touristique a été réalisée sur la base des données enregistrées au cours de la saison 2018-2019.
Lire aussi : Ça farte bien pour le 1er semestre de La Compagnie des Alpes
Ce succès, nous le devons aux Français qui ont largement été au rendez-vous après deux années de privation. Et aussi à l’ensemble des acteurs de la montagne qui ont su rassurer sur les conditions sanitaires et adapter leur offre aux réservations et annulations de dernière minute.
Pour autant, les chiffres des vacances de printemps seront déterminants dans le bilan global de la saison ; pour l’heure nous les scrutons avec attention ».
*Pour les données quantitatives fournies par G2A Consulting, le comparatif de l’activité est réalisé par rapport à la saison 2019-2020, jusqu’au 15 mars. Compte tenu de la fermeture prématurée des stations au 15 mars 2020, pour la fin de saison, une projection d’activité touristique a été réalisée sur la base des données enregistrées au cours de la saison 2018-2019.
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