TourMaG.com – Vous venez de dire adieu à Deauville…
Gaël de la Porte du Theil : Je ne suis que l’interprète de nos clients. Or la totalité de ces derniers ne sont pas satisfaits. Si leur activité «business» a donné de bons résultats, c’est pour eux au prix d’efforts considérables. La logistique imposée par le lieu est trop lourde et n’est plus supportable.
Un bref rappel historique s’impose : l’objectif d’origine de cette manifestation au départ franco-française était de permettre aux «fournisseurs» de présenter leur offre aux agences de voyages. Deauville s’y prêtait. Aujourd’hui, on trouve beaucoup plus d’internationaux que de Français, des destinations, des entreprises technologiques, etc.
Les agents de comptoirs sont de moins en moins nombreux. Maintenant, Top Résa est devenu un salon international comme toutes les autres grandes manifestations en Europe. Le choix de Deauville n’est plus justifié. Il est même devenu un réel handicap.
Gaël de la Porte du Theil : Je ne suis que l’interprète de nos clients. Or la totalité de ces derniers ne sont pas satisfaits. Si leur activité «business» a donné de bons résultats, c’est pour eux au prix d’efforts considérables. La logistique imposée par le lieu est trop lourde et n’est plus supportable.
Un bref rappel historique s’impose : l’objectif d’origine de cette manifestation au départ franco-française était de permettre aux «fournisseurs» de présenter leur offre aux agences de voyages. Deauville s’y prêtait. Aujourd’hui, on trouve beaucoup plus d’internationaux que de Français, des destinations, des entreprises technologiques, etc.
Les agents de comptoirs sont de moins en moins nombreux. Maintenant, Top Résa est devenu un salon international comme toutes les autres grandes manifestations en Europe. Le choix de Deauville n’est plus justifié. Il est même devenu un réel handicap.
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T.M.com – Quelles sont vos propositions en terme de date, de lieu, de positionnement ?
G.PdT : Le tourisme international a beaucoup grossi en France. Top Résa est en déphasage. L’avenir pour les destinations, et sûrement aussi pour certains voyagistes, y compris des spécialistes de la vente directe, c’est d’avoir à la fois un salon professionnel et grand public.
C’est le meilleur moyen d’amortir nos investissements. Le MAP correspond à ce choix mais la décision de l’organiser en mars est ridicule. On passe après les autres grands salons européens Fitur, BIT et ITB.
Le meilleur moment demeure fin septembre début octobre. Pour les transactions entre professionnels le bon moment reste celui de Top Résa aujourd’hui. Côté grand public c’est aussi la bonne période pour attirer la clientèle CSP+ pour les destinations d’hiver long et moyen courrier, sans pour autant démobiliser les clientèles de courts séjours et d’été.
T.M.com – Pensez-vous que les organisateurs de salons peuvent s’entendre sur une manifestation unique ?
G.PdT : Nous craignons que la compétition possiblement frontale entre Reed (organisateur de Top Résa) et Exposium (l’un des organisateurs du MAP) se solde par deux morts. Il n’y a pas la place dans notre pays pour deux grands salons, pas plus que dans les autres pays, surtout lorsqu’on vise un positionnement mondial.
Nous sommes les payeurs et exigeons d’avoir un seul salon national dans notre pays. Il faut que Reed Exhibition et Exposium s’entendent pour qu’il y ait en octobre prochain un salon BtoBtoC à Paris.
Nous jouons actuellement la carte du MAP à la seule condition que la nouvelle manifestation s’engage dans cette direction. Dans le cas contraire, nos clients n’exposeront plus à Paris.
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G.PdT : Le tourisme international a beaucoup grossi en France. Top Résa est en déphasage. L’avenir pour les destinations, et sûrement aussi pour certains voyagistes, y compris des spécialistes de la vente directe, c’est d’avoir à la fois un salon professionnel et grand public.
C’est le meilleur moyen d’amortir nos investissements. Le MAP correspond à ce choix mais la décision de l’organiser en mars est ridicule. On passe après les autres grands salons européens Fitur, BIT et ITB.
Le meilleur moment demeure fin septembre début octobre. Pour les transactions entre professionnels le bon moment reste celui de Top Résa aujourd’hui. Côté grand public c’est aussi la bonne période pour attirer la clientèle CSP+ pour les destinations d’hiver long et moyen courrier, sans pour autant démobiliser les clientèles de courts séjours et d’été.
T.M.com – Pensez-vous que les organisateurs de salons peuvent s’entendre sur une manifestation unique ?
G.PdT : Nous craignons que la compétition possiblement frontale entre Reed (organisateur de Top Résa) et Exposium (l’un des organisateurs du MAP) se solde par deux morts. Il n’y a pas la place dans notre pays pour deux grands salons, pas plus que dans les autres pays, surtout lorsqu’on vise un positionnement mondial.
Nous sommes les payeurs et exigeons d’avoir un seul salon national dans notre pays. Il faut que Reed Exhibition et Exposium s’entendent pour qu’il y ait en octobre prochain un salon BtoBtoC à Paris.
Nous jouons actuellement la carte du MAP à la seule condition que la nouvelle manifestation s’engage dans cette direction. Dans le cas contraire, nos clients n’exposeront plus à Paris.
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