Pour certains aéroports de Province l’arrivée des low cost sur le sol français a été le seul moyen de maintenir un trafic régulier sur leur plate-forme.
Ce phénomène est-il une véritable opportunité ou un miroir aux alouettes ?
Selon le rapport publié par la Cour des Comptes en milieu de semaine, l’accueil des compagnies à bas coûts n’est pas "sans risque".
« En effet, si le développement de lignes à bas coût constitue une source de revenus pour l’aéroport, les contreparties demandées par les compagnies sont loin d’être négligeables. Elles nécessitent qu’un niveau relativement important de trafic soit atteint sur une ligne pour que l’opération soit financièrement rentable ».
Les transporteurs low cost ne s'encombrent pas de considérations : si le niveau de fréquentation suffisant n’est pas atteint ou que les conditions imposées par ces compagnies ne sont pas respectées, ces dernières n’hésitent pas à interrompre ou à cesser leur exploitation sur la plate-forme. Pour les couvrir, elles ont mis en place « des dispositions contractuelles de désistement fort peu contraignantes. » souligne le rapport.
Ce phénomène est-il une véritable opportunité ou un miroir aux alouettes ?
Selon le rapport publié par la Cour des Comptes en milieu de semaine, l’accueil des compagnies à bas coûts n’est pas "sans risque".
« En effet, si le développement de lignes à bas coût constitue une source de revenus pour l’aéroport, les contreparties demandées par les compagnies sont loin d’être négligeables. Elles nécessitent qu’un niveau relativement important de trafic soit atteint sur une ligne pour que l’opération soit financièrement rentable ».
Les transporteurs low cost ne s'encombrent pas de considérations : si le niveau de fréquentation suffisant n’est pas atteint ou que les conditions imposées par ces compagnies ne sont pas respectées, ces dernières n’hésitent pas à interrompre ou à cesser leur exploitation sur la plate-forme. Pour les couvrir, elles ont mis en place « des dispositions contractuelles de désistement fort peu contraignantes. » souligne le rapport.
La fidélisation de la compagnie aérienne n’est pas garantie
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« Dans certaines conventions sont insérées des clauses de dénonciation au profit de la compagnie, l’exonérant de toute responsabilité en cas d’échec et d’abandon de la ligne. » poursuit la cour des comptes. (…) « Certains contrats permettent à la compagnie de renoncer à tout moment à la mise en place de la ligne, sans motif ni délai, si l’exploitation n’a pas commencé (Deauville-Saint-Gatien). »
Comme l’explique le rapport : « La fidélisation de la compagnie aérienne n’est donc pas assurée malgré les aides et les importants avantages consentis par le gestionnaire et les collectivités, souvent au prix d’une certaine insécurité juridique vis-à-vis du respect du droit communautaire, comme l’ont prouvé plusieurs contentieux relatifs aux aides versées à une compagnie à bas coûts. »
Si certains aéroports ont su tirer leur épingle du jeu grâce au trafic apporté par les low-cost, les situations sont hétérogènes et « l’ensemble de ces observations relativise les bénéfices de moyen ou long terme retirés de la desserte par ces compagnies, au regard des investissements consentis en contrepartie, en raison des risques supportés par le gestionnaire ou la collectivité locale, notamment quand l’objectif de trafic n’est pas atteint. »
Les compagnies à bas coûts sont présentes sur le marché français depuis 1996 mais leur présence s’est réellement affirmée depuis 2002. Le trafic de ces compagnies est passé de 5,2 millions de passagers en 2002 à 21 millions en 2007, selon les données DGAC.
Cette croissance a touché de nombreux aéroports, d’abord en province. En 2007, plus de trente-cinq plates-formes étaient desservies par des transporteurs à bas coûts, avec Nice-Côte d’Azur en tête.
Comme l’explique le rapport : « La fidélisation de la compagnie aérienne n’est donc pas assurée malgré les aides et les importants avantages consentis par le gestionnaire et les collectivités, souvent au prix d’une certaine insécurité juridique vis-à-vis du respect du droit communautaire, comme l’ont prouvé plusieurs contentieux relatifs aux aides versées à une compagnie à bas coûts. »
Si certains aéroports ont su tirer leur épingle du jeu grâce au trafic apporté par les low-cost, les situations sont hétérogènes et « l’ensemble de ces observations relativise les bénéfices de moyen ou long terme retirés de la desserte par ces compagnies, au regard des investissements consentis en contrepartie, en raison des risques supportés par le gestionnaire ou la collectivité locale, notamment quand l’objectif de trafic n’est pas atteint. »
Les compagnies à bas coûts sont présentes sur le marché français depuis 1996 mais leur présence s’est réellement affirmée depuis 2002. Le trafic de ces compagnies est passé de 5,2 millions de passagers en 2002 à 21 millions en 2007, selon les données DGAC.
Cette croissance a touché de nombreux aéroports, d’abord en province. En 2007, plus de trente-cinq plates-formes étaient desservies par des transporteurs à bas coûts, avec Nice-Côte d’Azur en tête.