Sur l’estrade, six professionnels du tourisme (*) ont répondu à l’invitation de l’APS pour débattre de la formation des jeunes.
En face, des étudiants, pour la plupart en master, ainsi que quelques professeurs. Pour nourrir le débat, l’APS a dévoilé les résultats d’une grande enquête menée auprès d’une centaine étudiants.
Les premiers constats de ce sondage ne sont pas surprenants. Près de la moitié des sondés estiment avoir choisi le tourisme pour voyager.
Une belle image d’Epinal que les professionnels s'empressent de démonter : le voyage est avant tout un produit à vendre, pas à tester.
Second résultat significatif : 87% des étudiants pensent que le tourisme est un secteur d’avenir. Ils sont également 70% à le trouver dynamique et 21% le décrivent comme innovant. Enfin, 60% estiment que les relations entre les étudiants et les entreprises durant les stages sont bonnes.
Des réponses qui semblent tordent le cou à bon nombre d’idées reçues, en pointant les relations constructives entre élèves et professionnels.
En face, des étudiants, pour la plupart en master, ainsi que quelques professeurs. Pour nourrir le débat, l’APS a dévoilé les résultats d’une grande enquête menée auprès d’une centaine étudiants.
Les premiers constats de ce sondage ne sont pas surprenants. Près de la moitié des sondés estiment avoir choisi le tourisme pour voyager.
Une belle image d’Epinal que les professionnels s'empressent de démonter : le voyage est avant tout un produit à vendre, pas à tester.
Second résultat significatif : 87% des étudiants pensent que le tourisme est un secteur d’avenir. Ils sont également 70% à le trouver dynamique et 21% le décrivent comme innovant. Enfin, 60% estiment que les relations entre les étudiants et les entreprises durant les stages sont bonnes.
Des réponses qui semblent tordent le cou à bon nombre d’idées reçues, en pointant les relations constructives entre élèves et professionnels.
Débat sur l’inadéquation aux réalités du marché
Mais dans le public, le son de cloche diverge et le débat sur l’inadéquation des étudiants aux réalités du marché fait rapidement surface.
Les professionnels reprochent aux écoles et universités ne pas préparer suffisamment leurs élèves au monde du travail.
D’un autre coté, les enseignants présents, dont deux très loquaces du master 2 patrimoine et gestion touristique de l’Institut Catholique de Paris, s’insurgent contre certains propos.
En effet, selon certains dirigeants présents, la personnalité des candidats serait tout aussi importante que la formation lors du recrutement, la motivation apparaissant comme capitale.
Un discours qui a fait bondir les professeurs. Pour eux, le tourisme n’est pas à la portée du premier venu et le diplôme est incontournable. Ils considèrent plutôt que les professionnels ne leur facilitent pas la tâche.
Il est vrai que très peu d’offices de tourisme mettent à leur disposition les dossiers en lignes et seuls deux TO leur permettent l’accès au training.
Les professionnels reprochent aux écoles et universités ne pas préparer suffisamment leurs élèves au monde du travail.
D’un autre coté, les enseignants présents, dont deux très loquaces du master 2 patrimoine et gestion touristique de l’Institut Catholique de Paris, s’insurgent contre certains propos.
En effet, selon certains dirigeants présents, la personnalité des candidats serait tout aussi importante que la formation lors du recrutement, la motivation apparaissant comme capitale.
Un discours qui a fait bondir les professeurs. Pour eux, le tourisme n’est pas à la portée du premier venu et le diplôme est incontournable. Ils considèrent plutôt que les professionnels ne leur facilitent pas la tâche.
Il est vrai que très peu d’offices de tourisme mettent à leur disposition les dossiers en lignes et seuls deux TO leur permettent l’accès au training.
Une incompréhension latente
La réforme du BTS en a également pris pour son grade. Elle est considérée comme obsolète avant même d’avoir été entérinée. Le secteur du tourisme évolue trop vite pour que les programmes de l’éducation nationale suivent le rythme.
Une étudiante pose aussi le problème de la poursuite des études. De plus en plus de jeunes arrivent sur le marché sur diplômés et postulent pour des postes à bas salaire, là où un BTS aurait suffit.
Réponse des professionnels : ceux qui ont des masters doivent viser plus haut…
Au final, si quelques pistes de réflexions ont été lancées, comme intégrer les enseignants dans la mailing liste de l’APS, peu de solutions ont été apportées par les parties en présence.
Mais l’APS aura au moins eu le mérite de rassembler deux mondes qui se côtoient, mais peinent toujours autant à se comprendre...
Une étudiante pose aussi le problème de la poursuite des études. De plus en plus de jeunes arrivent sur le marché sur diplômés et postulent pour des postes à bas salaire, là où un BTS aurait suffit.
Réponse des professionnels : ceux qui ont des masters doivent viser plus haut…
Au final, si quelques pistes de réflexions ont été lancées, comme intégrer les enseignants dans la mailing liste de l’APS, peu de solutions ont été apportées par les parties en présence.
Mais l’APS aura au moins eu le mérite de rassembler deux mondes qui se côtoient, mais peinent toujours autant à se comprendre...
(*) Etaient présents : Isabelle Cordier, présidente du cercle d’études des réseaux de distribution, Joëlle Dousset, professeur de tourisme E.N.C, Nicole Le Sciellour, chef de bureau adjointe en charge des politiques de l’emploi et de la formation, Georges Colson, président de SNAV, Richard Vainopoulos, président de TOURCOM et Yves Leglise, membre du comité de direction de la fédération Française des techniciens et scientifiques du tourisme.