Bruxelles n’a rien fait. Bruxelles s’est contentée de regarder passer les aéroplanes de ces compagnies improbables venues chasser les passagers avides payer de moins en moins un siège d’avion. - Photo Commission européenne
Exceptionnellement, je reviens sur l’édito d’hier mercredi 3 octobre 2018, consacré à la faillite de Primera Air. parce qu’il est intolérable de lire certaines remarques de commentateurs ignares.
Ryanair, pour prendre cet exemple, a honteusement profité de ce que j’appelle le « manque d’harmonisation par Bruxelles de règles simples ».
Norwegian, laquelle est de plus en plus en mauvaise position, a également profité de cette gabegie de Bruxelles pour s’installer où bon lui semble, sans même faire partie de l'Union. Et, ainsi que je l’écrivais hier, « il suffit » !
IATA, cette « belle » association des transporteurs aériens mondiaux, s’est bien gardé de faire le moindre commentaire sur ces compagnies improbables, qui se sont engouffrées sur le juteux secteur du « low cost », en tentant (puisque les places en moyen et court courrier étaient déjà prises), de galvauder le transport aérien en long courrier.
Sans vision claire, sans perspective et surtout, sans argent. Une trésorerie aussi maigre que les ressources de nos pauvres retraités français, mais avec l’aval et la bénédiction des autorités européennes…
Ryanair, pour prendre cet exemple, a honteusement profité de ce que j’appelle le « manque d’harmonisation par Bruxelles de règles simples ».
Norwegian, laquelle est de plus en plus en mauvaise position, a également profité de cette gabegie de Bruxelles pour s’installer où bon lui semble, sans même faire partie de l'Union. Et, ainsi que je l’écrivais hier, « il suffit » !
IATA, cette « belle » association des transporteurs aériens mondiaux, s’est bien gardé de faire le moindre commentaire sur ces compagnies improbables, qui se sont engouffrées sur le juteux secteur du « low cost », en tentant (puisque les places en moyen et court courrier étaient déjà prises), de galvauder le transport aérien en long courrier.
Sans vision claire, sans perspective et surtout, sans argent. Une trésorerie aussi maigre que les ressources de nos pauvres retraités français, mais avec l’aval et la bénédiction des autorités européennes…
Et surtout, sans aucune caisse de garantie que même, le gentil petit épicier du fin fond de la Corrèze est tenu de posséder. Bravo !
Bruxelles n’a rien fait. Bruxelles s’est contentée de regarder passer les aéroplanes de ces compagnies improbables venues chasser les passagers avides payer de moins en moins cher un siège d’avion. Lequel a un certain prix totalement incompressible, même à coups de promos ou de marketing débile.
Un autre commentateur cite la prochaine disparition « éventuelle » de Corsair ou XL Airways (ou peut-être les deux). On va pas se voiler la face, c’est tout à fait possible.
D’autant que l’une comme l’autre commencent à souffrir d’une défaillance de trésorerie, sans oublier la "grimpitude" du pétrole qui va finir par dépasser le trou de la sécurité sociale… si je puis me permettre, ce que je fais sans aucune gêne.
L’une et l’autre ne sont cependant pas de « nouvelles venues ». Seulement, pour une compagnie aérienne, respectueuse des contraintes sociales, fiscales et autres billevesées, c’est pas de la tarte. Bruxelles s’en cogne !
Bruxelles n’a rien fait. Bruxelles s’est contentée de regarder passer les aéroplanes de ces compagnies improbables venues chasser les passagers avides payer de moins en moins cher un siège d’avion. Lequel a un certain prix totalement incompressible, même à coups de promos ou de marketing débile.
Un autre commentateur cite la prochaine disparition « éventuelle » de Corsair ou XL Airways (ou peut-être les deux). On va pas se voiler la face, c’est tout à fait possible.
D’autant que l’une comme l’autre commencent à souffrir d’une défaillance de trésorerie, sans oublier la "grimpitude" du pétrole qui va finir par dépasser le trou de la sécurité sociale… si je puis me permettre, ce que je fais sans aucune gêne.
L’une et l’autre ne sont cependant pas de « nouvelles venues ». Seulement, pour une compagnie aérienne, respectueuse des contraintes sociales, fiscales et autres billevesées, c’est pas de la tarte. Bruxelles s’en cogne !
L’harmonisation sociale, dont je parlais dans cet édito, pour le moment en Europe, ça nous fait une concurrence totalement distordue.
Comment se battre contre un Ryanair qui se fout de son personnel et de ses droits élémentaires ou d’un Norwegian qui recrute bon nombre de ses collaborateurs en Asie ? Contrée où, comme chacun le sait, la considération sociale n’est pas la première vertu…
Quant aux cartels des grandes compagnies, comme le souligne un commentateur « responsable », si elles arrivent à « se gaver sur le dos des consommateurs qui pourront payer leurs tarifs abusifs », je leur souhaite bonne chance !
Curieusement d’ailleurs, il semble qu’enfin, après une profonde apathie, les ministres des transports de quelques pays européens sortent enfin de leur léthargie.
Lors du dernier sommet de l’aviation, organisé par le Conseil de l’Union Européenne ces derniers veulent (enfin ?) mettre en place un « agenda social dans l’aviation » !
Lire : Aérien : des ministres des transports européens réclament "un agenda social ambitieux"
Je cite : « Les ministres signataires de cette déclaration partagent l’objectif commun de favoriser une connectivité responsable socialement dans le marché intérieur de l’aviation de l’Union européenne, où les droits sociaux sont préservés, la sécurité encore améliorée, et la concurrence fondée sur des conditions équitables ».
Roooh. Le réveil du dragon... ou encore un tigre de papier ?
Comment se battre contre un Ryanair qui se fout de son personnel et de ses droits élémentaires ou d’un Norwegian qui recrute bon nombre de ses collaborateurs en Asie ? Contrée où, comme chacun le sait, la considération sociale n’est pas la première vertu…
Quant aux cartels des grandes compagnies, comme le souligne un commentateur « responsable », si elles arrivent à « se gaver sur le dos des consommateurs qui pourront payer leurs tarifs abusifs », je leur souhaite bonne chance !
Curieusement d’ailleurs, il semble qu’enfin, après une profonde apathie, les ministres des transports de quelques pays européens sortent enfin de leur léthargie.
Lors du dernier sommet de l’aviation, organisé par le Conseil de l’Union Européenne ces derniers veulent (enfin ?) mettre en place un « agenda social dans l’aviation » !
Lire : Aérien : des ministres des transports européens réclament "un agenda social ambitieux"
Je cite : « Les ministres signataires de cette déclaration partagent l’objectif commun de favoriser une connectivité responsable socialement dans le marché intérieur de l’aviation de l’Union européenne, où les droits sociaux sont préservés, la sécurité encore améliorée, et la concurrence fondée sur des conditions équitables ».
Roooh. Le réveil du dragon... ou encore un tigre de papier ?