"C’est le plus mauvais exercice de mémoire de Biamonti", constate Jean-Luc Biamonti, président de la SBM, en analysant les résultats de l’exercice 2012-2013 - DR : M.B.
Décidément, les années se suivent et se ressemblent pour la SBM, l’acteur majeur du tourisme monégasque, qui annonce pour le second exercice consécutif des pertes amputant ses capitaux propres.
« C’est le plus mauvais exercice de mémoire de Biamonti », constate Jean-Luc Biamonti, président de la SBM, en analysant les résultats de l’exercice 2012-2013. La perte nette atteint 51,4 M€ contre 33,2 M€ à l’exercice précédent.
« Si le chiffre d’affaires consolidé progresse de 372,4 M€ à 424 M€ c’est en raison de la bonne activité hôtelière (+10% soit 18,3 M€ en plus), auquel s’ajoute l’intégration du CA (22,8 M€) de l’hôtel Méridien Beach repris en gestion en juin 2012. »
Le taux d’occupation, sans baisse de prix est passé de 56 à 63,6%. Autre piste pour accompagner cette croissance de la fréquentation hôtelière, la reconversion du centre de thalassothérapie en centre de bien-être.
A noter, la chute de la clientèle française qui passe de 21,5 à 18,6% et de la clientèle italienne 14,5 à 10%. « Heureusement les clientèles américaines et asiatiques progressent. »
« C’est le plus mauvais exercice de mémoire de Biamonti », constate Jean-Luc Biamonti, président de la SBM, en analysant les résultats de l’exercice 2012-2013. La perte nette atteint 51,4 M€ contre 33,2 M€ à l’exercice précédent.
« Si le chiffre d’affaires consolidé progresse de 372,4 M€ à 424 M€ c’est en raison de la bonne activité hôtelière (+10% soit 18,3 M€ en plus), auquel s’ajoute l’intégration du CA (22,8 M€) de l’hôtel Méridien Beach repris en gestion en juin 2012. »
Le taux d’occupation, sans baisse de prix est passé de 56 à 63,6%. Autre piste pour accompagner cette croissance de la fréquentation hôtelière, la reconversion du centre de thalassothérapie en centre de bien-être.
A noter, la chute de la clientèle française qui passe de 21,5 à 18,6% et de la clientèle italienne 14,5 à 10%. « Heureusement les clientèles américaines et asiatiques progressent. »
Trouver 600 M€ pour la rénovation de l’Hôtel de Paris
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Les jeux sont toujours à la traîne, même si l’on observe une recette de 176,4 M€ avec une hausse de 3,4 M€.
« On attend beaucoup de l’arrivée d’un nouveau directeur des jeux, fin juin, ainsi que d’un chasseur de clientèle. Car la relance des jeux reste notre priorité », précise Jean-Luc Biamonti.
Une extension de la salle des machines à sous du Café de Paris est à l’étude. Le secteur locatif (bureaux et commerces) enregistre une progression de 19% à 24,6 M€.
Malgré la crise, la SBM a continué d’investir avec 60 M€ dont 11 M€ pour les études du nouveau Sporting d’Hiver, 8M€ pour l’achèvement de l’immeuble Balmoral, 7 M€ pour la rénovation du casino et 7 M€ pour les villas du Sporting.
Reste que la SBM doit trouver 600 M€ pour entamer la rénovation de l’Hôtel de Paris, pour en faire un des plus beaux palaces au monde, et la reconstruction du Sporting d’Hiver.
« Ce n’est pas facile de trouver les financements nécessaires pour une société qui perd 50 M€ par an », confie Jean-Luc Biamonti.
Trois hypothèses sont à l’étude avec l’emprunt « mais nous nous endettons déjà pour la trésorerie », la cession d’actifs ou l’augmentation du capital. « On en est au stade de la réflexion avec l’actionnaire principal, la Principauté. On sera conduit à un panachage des trois. Et pour la cession d’actifs ce sera d’abord des biens immobiliers, on ne peut pas toucher à l’hôtellerie. »
L’augmentation du capital doit recevoir l’assentiment de la Principauté actionnaire majoritaire. « C’est plus compliqué que prévu, aux difficultés de montage financier s’ajoute celle concernant le déclassement d’une parcelle de terrain pour la réalisation d’un des 7 immeubles du nouveau Sporting. »
« On attend beaucoup de l’arrivée d’un nouveau directeur des jeux, fin juin, ainsi que d’un chasseur de clientèle. Car la relance des jeux reste notre priorité », précise Jean-Luc Biamonti.
Une extension de la salle des machines à sous du Café de Paris est à l’étude. Le secteur locatif (bureaux et commerces) enregistre une progression de 19% à 24,6 M€.
Malgré la crise, la SBM a continué d’investir avec 60 M€ dont 11 M€ pour les études du nouveau Sporting d’Hiver, 8M€ pour l’achèvement de l’immeuble Balmoral, 7 M€ pour la rénovation du casino et 7 M€ pour les villas du Sporting.
Reste que la SBM doit trouver 600 M€ pour entamer la rénovation de l’Hôtel de Paris, pour en faire un des plus beaux palaces au monde, et la reconstruction du Sporting d’Hiver.
« Ce n’est pas facile de trouver les financements nécessaires pour une société qui perd 50 M€ par an », confie Jean-Luc Biamonti.
Trois hypothèses sont à l’étude avec l’emprunt « mais nous nous endettons déjà pour la trésorerie », la cession d’actifs ou l’augmentation du capital. « On en est au stade de la réflexion avec l’actionnaire principal, la Principauté. On sera conduit à un panachage des trois. Et pour la cession d’actifs ce sera d’abord des biens immobiliers, on ne peut pas toucher à l’hôtellerie. »
L’augmentation du capital doit recevoir l’assentiment de la Principauté actionnaire majoritaire. « C’est plus compliqué que prévu, aux difficultés de montage financier s’ajoute celle concernant le déclassement d’une parcelle de terrain pour la réalisation d’un des 7 immeubles du nouveau Sporting. »
Betclic continue à perdre de l’argent
Réaliste, Jean-Luc Biamonti envisage la possibilité de différer dans le temps le chantier si ses difficultés ne sont pas résolues.
« Sinon, on pourra démarrer les deux chantiers dès janvier 2015 après relogement des commerces de luxe du Sporting dans des bâtiments à l’architecture contemporaine dans les jardins du casino. On dévoilera ce projet en septembre. »
Pour autant, la SBM est tributaire de l’attractivité de la destination Monaco. A ce titre, la SBM va tester un événement en juin qui consiste à proposer sur la place du casino, la dégustation des vins de grande qualité au verre. « Nous allons multiplier ce type d’évènements en saison creuse. »
Reste le cas Betclic Everest Group, filiale de jeux en ligne à 50%, pour laquelle la SBM a déjà investi 200 M€. Elle continue à perdre de l’argent. « On a diminué de 27% les frais de communication et de 19% ceux du personnel », conclut Jean-Luc Biamonti.
Toutefois la SBM espère que pour le prochain exercice la valorisation de la société atteindra enfin le montant investi.
« Sinon, on pourra démarrer les deux chantiers dès janvier 2015 après relogement des commerces de luxe du Sporting dans des bâtiments à l’architecture contemporaine dans les jardins du casino. On dévoilera ce projet en septembre. »
Pour autant, la SBM est tributaire de l’attractivité de la destination Monaco. A ce titre, la SBM va tester un événement en juin qui consiste à proposer sur la place du casino, la dégustation des vins de grande qualité au verre. « Nous allons multiplier ce type d’évènements en saison creuse. »
Reste le cas Betclic Everest Group, filiale de jeux en ligne à 50%, pour laquelle la SBM a déjà investi 200 M€. Elle continue à perdre de l’argent. « On a diminué de 27% les frais de communication et de 19% ceux du personnel », conclut Jean-Luc Biamonti.
Toutefois la SBM espère que pour le prochain exercice la valorisation de la société atteindra enfin le montant investi.