Pierre et Vacances "renonce à ce projet de diversification pour concentrer ses moyens humains et financiers sur le coeur de son métier", a-t-il indiqué dans un communiqué. Cette décision intervient après des études aboutissant à une estimation d'un coût total d'environ 200 millions d'euros, "non amortissable par l'exploitation du complexe".
Le 8 février, le secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer François Goulard se déclarait pourtant optimiste sur les négociations en cours pour le rachat du Norway, actuellement en rade dans le port allemand de Bremerhaven. "J'ai plutôt l'impression que ça va se faire", avait-il dit.
L'homme d'affaires Isaac Dahan, qui avait lancé en septembre dernier l'idée d'ancrer le paquebot à Honfleur (Calvados), a assuré mardi soir qu'il reprenait ses recherches pour trouver un associé. Assurant qu'il avait d'autres pistes "dans le monde du tourisme", M. Dahan a affirmé qu'il fallait passer à un projet "moins pharaonien" et plus "réalisable".
L'homme d'affaires Isaac Dahan recherche encore un associé
L'intérêt manifesté par Pierre et Vacances pour ce navire de légende qui fut pendant plus de 40 ans le plus grand du monde avec ses 313 mètres, était apparu comme l'ultime rebondissement d'une histoire fertile.
Le PDG du groupe Gérard Brémond avait déclaré fin novembre 2004 être "très intéressé" par le projet de rachat lancé par M. Dahan. Il avait expliqué que le groupe souhaiterait en faire "un complexe touristique flottant, un +resort+, basé sur son esthétique, son image mythique et son nom", avec un "Musée de l'histoire transatlantique".
Il devait être ouvert aux familles, aux seniors et au tourisme d'affaires, avec "une large palette d'activités", dont certaines à quai.
Avant de se prononcer, M. Brémond souhaitait toutefois attendre le résultat d'expertises sur les coûts des travaux à prévoir. "Il faut procéder à un désamiantage du navire avant de le remorquer en France et le rénover", avait-il souligné.
Mise en en service en 1961
Construit à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et mis en service en 1961, le France a été durant plus de dix ans affecté aux traversées Le Havre-New York puis désarmé en 1974. Vendu en 1979 et rebaptisé Norway, il est relégué à Bremerhaven depuis l'explosion d'une chaudière qui a coûté la vie à huit marins en 2003.
Il a été mis en vente au prix de 20 millions d'euros par la Norwegian Cruise Lines (NCL), rachetée récemment par Star Cruise. Un prix que M. Brémond s'était refusé à confirmer, tout en le jugeant "probablement surévalué".
Jacques Lhéritier, président de l'Association "pour l'ex-France", basée à Saint-Nazaire, s'était aussitôt félicité des intentions de Pierre et Vacances, se déclarant "rassuré" après les menaces de casse du navire.
L'Association French Line, dépositaire du nom "France", s'était également déclarée très satisfaite par cette offre désormais caduque. Elle était prête à participer, avec ses adhérents, à la fondation d'un musée à son bord. Un autre paquebot célèbre, le Queen Mary, est aujourd'hui exploité comme hôtel à Long Beach, en Californie.
La rédaction - redaction@tourmag.com
Le 8 février, le secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer François Goulard se déclarait pourtant optimiste sur les négociations en cours pour le rachat du Norway, actuellement en rade dans le port allemand de Bremerhaven. "J'ai plutôt l'impression que ça va se faire", avait-il dit.
L'homme d'affaires Isaac Dahan, qui avait lancé en septembre dernier l'idée d'ancrer le paquebot à Honfleur (Calvados), a assuré mardi soir qu'il reprenait ses recherches pour trouver un associé. Assurant qu'il avait d'autres pistes "dans le monde du tourisme", M. Dahan a affirmé qu'il fallait passer à un projet "moins pharaonien" et plus "réalisable".
L'homme d'affaires Isaac Dahan recherche encore un associé
L'intérêt manifesté par Pierre et Vacances pour ce navire de légende qui fut pendant plus de 40 ans le plus grand du monde avec ses 313 mètres, était apparu comme l'ultime rebondissement d'une histoire fertile.
Le PDG du groupe Gérard Brémond avait déclaré fin novembre 2004 être "très intéressé" par le projet de rachat lancé par M. Dahan. Il avait expliqué que le groupe souhaiterait en faire "un complexe touristique flottant, un +resort+, basé sur son esthétique, son image mythique et son nom", avec un "Musée de l'histoire transatlantique".
Il devait être ouvert aux familles, aux seniors et au tourisme d'affaires, avec "une large palette d'activités", dont certaines à quai.
Avant de se prononcer, M. Brémond souhaitait toutefois attendre le résultat d'expertises sur les coûts des travaux à prévoir. "Il faut procéder à un désamiantage du navire avant de le remorquer en France et le rénover", avait-il souligné.
Mise en en service en 1961
Construit à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et mis en service en 1961, le France a été durant plus de dix ans affecté aux traversées Le Havre-New York puis désarmé en 1974. Vendu en 1979 et rebaptisé Norway, il est relégué à Bremerhaven depuis l'explosion d'une chaudière qui a coûté la vie à huit marins en 2003.
Il a été mis en vente au prix de 20 millions d'euros par la Norwegian Cruise Lines (NCL), rachetée récemment par Star Cruise. Un prix que M. Brémond s'était refusé à confirmer, tout en le jugeant "probablement surévalué".
Jacques Lhéritier, président de l'Association "pour l'ex-France", basée à Saint-Nazaire, s'était aussitôt félicité des intentions de Pierre et Vacances, se déclarant "rassuré" après les menaces de casse du navire.
L'Association French Line, dépositaire du nom "France", s'était également déclarée très satisfaite par cette offre désormais caduque. Elle était prête à participer, avec ses adhérents, à la fondation d'un musée à son bord. Un autre paquebot célèbre, le Queen Mary, est aujourd'hui exploité comme hôtel à Long Beach, en Californie.
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