Ecarteé entre mer et montagns des Andes, entre zones arides et luxuriance de l'Amazonie, le Pérou offre les charmes de plusieurs destinations en une (@PB)
Les soubresauts politiques démarré il y a une semaine après que le président a tenté de dissoudre le Parlement, ne se calment pas.
La vice-présidente, Dina Boluarte, investie à sa place à la tête du pays, n'a pas réussi à ramener le calme dimanche en annonçant vouloir avancer à avril 2024 les élections générales prévues en avril 2026.
Les manifestations et les violences se poursuivent. Les blocages de routes persistent aussi dans plusieurs régions, dont celle de Cuzco, ville du sud-est du pays qui est la porte d'entrée pour les voyageurs qui se rendent vers la célèbre cité inca du Machu Picchu. Ces blocages empêchent les transits terrestres et ferroviaires entres les principales villes.
De ce fait, dans la vallée où se trouve le célèbre Machu Picchu, près de 800 touristes de diverses nationalités sont bloqués depuis mardi. La municipalité du Machu Picchu a d'ailleurs demandé de l'aide humanitaire au gouvernement et l'envoi d'hélicoptères pour évacuer ces touristes.
Contacté par nos soins, René-Marc Chikli, Président du syndicat des entreprises du tour-operating (SETO) nous précise que l'aéroport de Cuzco pourrait rouvrir dès samedi : "Nous avons interrogé une dizaine de tour-opérateurs, nous n'avons pas de clients sur place. Nous suivons de près la situation et l'enjeu est de sécuriser les déplacements sur la route".
Face à ces troubles qui ont déjà fait au moins sept morts, les aéroports d’Arequipa, Cusco et Juliaca ont été temporairement fermés. Et, l'Etat d’urgence a été déclaré, mercredi 14 décembre sur l’ensemble du territoire péruvien pour 30 jours.
Ces événements sont évidemment une mauvais nouvelle pour le tourisme qui était en pleine reprise dans ce pays.
Dès vendredi dernier, le ministère français des affaires étrangères avait réagi, invitant ses ressortissants " à reporter (tout) voyage au Pérou et à éviter, le cas échéant, tout déplacement en dehors de Lima". Ce conseil reste en vigueur aujourd'hui, 15 décembre.
Lire aussi : Pérou : la reprise du tourisme sera-t-elle remise en cause ?
"Il est toujours recommandé aux Français de passage et notamment ceux se trouvant dans des municipalités où des manifestations auraient lieu, de se tenir éloignés des rassemblements et de rester dans leurs hébergements", ajoute désormais le ministère français. Il précise encore : "Pour tout changement de réservation des billets d’avion pour les vols intérieurs ou internationaux, il convient de contacter directement les compagnies aériennes".
La vice-présidente, Dina Boluarte, investie à sa place à la tête du pays, n'a pas réussi à ramener le calme dimanche en annonçant vouloir avancer à avril 2024 les élections générales prévues en avril 2026.
Les manifestations et les violences se poursuivent. Les blocages de routes persistent aussi dans plusieurs régions, dont celle de Cuzco, ville du sud-est du pays qui est la porte d'entrée pour les voyageurs qui se rendent vers la célèbre cité inca du Machu Picchu. Ces blocages empêchent les transits terrestres et ferroviaires entres les principales villes.
De ce fait, dans la vallée où se trouve le célèbre Machu Picchu, près de 800 touristes de diverses nationalités sont bloqués depuis mardi. La municipalité du Machu Picchu a d'ailleurs demandé de l'aide humanitaire au gouvernement et l'envoi d'hélicoptères pour évacuer ces touristes.
Contacté par nos soins, René-Marc Chikli, Président du syndicat des entreprises du tour-operating (SETO) nous précise que l'aéroport de Cuzco pourrait rouvrir dès samedi : "Nous avons interrogé une dizaine de tour-opérateurs, nous n'avons pas de clients sur place. Nous suivons de près la situation et l'enjeu est de sécuriser les déplacements sur la route".
Face à ces troubles qui ont déjà fait au moins sept morts, les aéroports d’Arequipa, Cusco et Juliaca ont été temporairement fermés. Et, l'Etat d’urgence a été déclaré, mercredi 14 décembre sur l’ensemble du territoire péruvien pour 30 jours.
Ces événements sont évidemment une mauvais nouvelle pour le tourisme qui était en pleine reprise dans ce pays.
Dès vendredi dernier, le ministère français des affaires étrangères avait réagi, invitant ses ressortissants " à reporter (tout) voyage au Pérou et à éviter, le cas échéant, tout déplacement en dehors de Lima". Ce conseil reste en vigueur aujourd'hui, 15 décembre.
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"Il est toujours recommandé aux Français de passage et notamment ceux se trouvant dans des municipalités où des manifestations auraient lieu, de se tenir éloignés des rassemblements et de rester dans leurs hébergements", ajoute désormais le ministère français. Il précise encore : "Pour tout changement de réservation des billets d’avion pour les vols intérieurs ou internationaux, il convient de contacter directement les compagnies aériennes".
Promperú essaie de rassurer et donne des numéros d'urgence
De leur côté, les responsables de Promperú essayent de rassurer "sur le fait que la normalité sera rétablie pour tous ceux qui souhaitent visiter et voyager au Pérou".
Dans un nouveau communiqué, l'organisme de promotion péruvien rappelle que "le gouvernement péruvien a appelé les citoyens à œuvrer pour la paix sociale et à respecter les normes constitutionnelles et les lois de l'État péruvien par le dialogue et l'engagement".
Toujours dans ce nouveau communiqué, Promperú confirme que "l’État péruvien garantit le respect de tous les droits constitutionnels en vigueur, ainsi que la liberté de circulation pour les voyageurs internationaux". "Il convient de mentionner, ajoute-t-il, que le gouvernement est en permanence ouvert au dialogue".
Promperú précise qu'un formulaire en ligne est maintenant disponible pour l'identification et la localisation des touristes nécessitant une assistance à la suite des manifestations dans le pays.
L’office du tourisme péruvien, iPerú, est joignable via WhatsApp (+51 944 492 314) ou par courrier électronique iperu@promperu.gob.pe.
Les visiteurs nationaux et étrangers ont également à leur disposition l'application Tourist Police Peru.
De plus, en coordination avec la police touristique et IPERÚ, pour tout signalement ou urgence, un autre numéro de téléphone est disponible : POLTUR Central Lima +51 (0)1 4601060.
Les informations sur l’état du trafic routier sont disponibles sur le site web du Ministère des Transports.
Dans un nouveau communiqué, l'organisme de promotion péruvien rappelle que "le gouvernement péruvien a appelé les citoyens à œuvrer pour la paix sociale et à respecter les normes constitutionnelles et les lois de l'État péruvien par le dialogue et l'engagement".
Toujours dans ce nouveau communiqué, Promperú confirme que "l’État péruvien garantit le respect de tous les droits constitutionnels en vigueur, ainsi que la liberté de circulation pour les voyageurs internationaux". "Il convient de mentionner, ajoute-t-il, que le gouvernement est en permanence ouvert au dialogue".
Promperú précise qu'un formulaire en ligne est maintenant disponible pour l'identification et la localisation des touristes nécessitant une assistance à la suite des manifestations dans le pays.
L’office du tourisme péruvien, iPerú, est joignable via WhatsApp (+51 944 492 314) ou par courrier électronique iperu@promperu.gob.pe.
Les visiteurs nationaux et étrangers ont également à leur disposition l'application Tourist Police Peru.
De plus, en coordination avec la police touristique et IPERÚ, pour tout signalement ou urgence, un autre numéro de téléphone est disponible : POLTUR Central Lima +51 (0)1 4601060.
Les informations sur l’état du trafic routier sont disponibles sur le site web du Ministère des Transports.