Regina La Bega, directrice de l’office de tourisme de Saint Maarten (gauche) et Ida Zin-Ka-Ieu, Pdte de l’office du tourisme de la collectivité de Saint-Martin (droite).
On y accède par les pentes abruptes du nord de l’île. La petite route de montagne offre alors une vue plongeante sur l’Anse Marcel.
Voici le Radisson Saint Martin. Déployé sur cinq hectares, le resort a ouvert les portes de ses 189 chambres et 63 suites en décembre dernier, après des travaux de rénovation de 80 M$.
« Un investissement majeur qui contribuera à repositionner la partie française de Saint Martin comme destination de villégiature de tout premier ordre », explique Jeffrey Lesker, le directeur de ce nouveau fleuron – un vrai 4* supérieur- qui promet d’être une locomotive pour le tourisme local : l’aménagement paysager de l’établissement, très aéré, relie un très joli linéaire de plage de sable blanc (500 m) à la piscine (1200 m2).
Sur le côté, un petit chenal ouvre sur la marina de 150 places pouvant accueillir des bateaux jusqu’à 27 mètres de long. Le Radisson s’avère particulièrement bien adapté à l’organisation d’évènements et de réceptions (700 m2 d’espace conférence).
Un atout pour les « incentives » et le tourisme d’affaire que Radisson a parfaitement utilisé lors du dernier « Smart », le salon des professionnels du tourisme des Caraïbes.
Voici le Radisson Saint Martin. Déployé sur cinq hectares, le resort a ouvert les portes de ses 189 chambres et 63 suites en décembre dernier, après des travaux de rénovation de 80 M$.
« Un investissement majeur qui contribuera à repositionner la partie française de Saint Martin comme destination de villégiature de tout premier ordre », explique Jeffrey Lesker, le directeur de ce nouveau fleuron – un vrai 4* supérieur- qui promet d’être une locomotive pour le tourisme local : l’aménagement paysager de l’établissement, très aéré, relie un très joli linéaire de plage de sable blanc (500 m) à la piscine (1200 m2).
Sur le côté, un petit chenal ouvre sur la marina de 150 places pouvant accueillir des bateaux jusqu’à 27 mètres de long. Le Radisson s’avère particulièrement bien adapté à l’organisation d’évènements et de réceptions (700 m2 d’espace conférence).
Un atout pour les « incentives » et le tourisme d’affaire que Radisson a parfaitement utilisé lors du dernier « Smart », le salon des professionnels du tourisme des Caraïbes.
Retour aux sources
Celui-ci s’est tenu fin mai dernier, réunissant une soixantaine d’exposants et une trentaine d’acheteurs. Sur fond de renouveau : « C’est la première année que l’on s’ouvre aux marchés européens », souligne Ida Zin-Ka-Ieu, présidente de l’office du tourisme de la collectivité de Saint-Martin.
Affranchie de la tutelle guadeloupéenne, la petite structure a vu son budget passer de 1,8 M€ à 3 M€ cette année. Voilà de quoi amener de nouveaux projets.
« Nous changeons notre manière de travailler. On s’organise avec un nouveau statut (Epic) qui va permettre de faire appel à des fonds privés pour mettre en œuvre les premières orientations stratégiques qui ont été votées en comité de direction ».
En un mot, qui résume le concept : « back to basis ». L’idée de Saint-Martin (80 km2), la plus petite île des Antilles, partagée entre deux nations, est de se positionner comme une sorte de « concentré des Caraïbes ».
L’influence séculaire britannique, venue de Saint Kitts, en a fait le seul coin de France -et probablement de Hollande- où l’on parle partout l’anglais. À deux heures de Miami et quatre de New York, l’île est aujourd’hui un second « hub » pour les compagnies américaines, après Puerto Rico.
Les américains représentent plus de 60 % du marché, l’Europe 20 % -dont une très large majorité de français- et le reste des visiteurs provient des régions avoisinantes et d’Amérique du Sud. Caracas étant le hub du continent sud-américain.
Affranchie de la tutelle guadeloupéenne, la petite structure a vu son budget passer de 1,8 M€ à 3 M€ cette année. Voilà de quoi amener de nouveaux projets.
« Nous changeons notre manière de travailler. On s’organise avec un nouveau statut (Epic) qui va permettre de faire appel à des fonds privés pour mettre en œuvre les premières orientations stratégiques qui ont été votées en comité de direction ».
En un mot, qui résume le concept : « back to basis ». L’idée de Saint-Martin (80 km2), la plus petite île des Antilles, partagée entre deux nations, est de se positionner comme une sorte de « concentré des Caraïbes ».
L’influence séculaire britannique, venue de Saint Kitts, en a fait le seul coin de France -et probablement de Hollande- où l’on parle partout l’anglais. À deux heures de Miami et quatre de New York, l’île est aujourd’hui un second « hub » pour les compagnies américaines, après Puerto Rico.
Les américains représentent plus de 60 % du marché, l’Europe 20 % -dont une très large majorité de français- et le reste des visiteurs provient des régions avoisinantes et d’Amérique du Sud. Caracas étant le hub du continent sud-américain.
Un nouveau panorama touristique
Et pourtant, « il n’y avait rien ici pour les touristes avant les années 70 et l’installation du Mini club, le premier restaurant de Saint-Martin », explique Kate Richardson, à l’office du tourisme.
Le développement de l’île a été longtemps freiné par l’absence du moindre cours d’eau sur l’île. Le coût du dessalement porte aujourd’hui le mètre cube d’eau douce à près de 12 euros…
Mais l’énorme « boom » causé par les opportunités de défiscalisation ont fait de Saint-Martin l’une des grandes destinations des Caraïbes à partir des années 80 : une quinzaine de casinos, une centaine de nationalités présentes, et une population à 20 % d’origine haïtienne, souvent employée dans une industrie touristique pléthorique.
Une régulation est intervenue, car les infrastructures ont eu beaucoup de mal à suivre. De 46 hôtels en 2003, Saint Martin est passé à 34 hôtels et une vingtaine de « guest houses ».
Et sa bonne centaine de villas à 5 000 dollars la semaine continue à s’arracher. Au total, le parc hôtelier représentait 335 000 nuitées en 2007 pour un taux d’occupation de 60 %.
Le développement de l’île a été longtemps freiné par l’absence du moindre cours d’eau sur l’île. Le coût du dessalement porte aujourd’hui le mètre cube d’eau douce à près de 12 euros…
Mais l’énorme « boom » causé par les opportunités de défiscalisation ont fait de Saint-Martin l’une des grandes destinations des Caraïbes à partir des années 80 : une quinzaine de casinos, une centaine de nationalités présentes, et une population à 20 % d’origine haïtienne, souvent employée dans une industrie touristique pléthorique.
Une régulation est intervenue, car les infrastructures ont eu beaucoup de mal à suivre. De 46 hôtels en 2003, Saint Martin est passé à 34 hôtels et une vingtaine de « guest houses ».
Et sa bonne centaine de villas à 5 000 dollars la semaine continue à s’arracher. Au total, le parc hôtelier représentait 335 000 nuitées en 2007 pour un taux d’occupation de 60 %.
Philipsburg : la Mecque locale du duty free
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Quatre établissements sortent du lot : Le Radisson, bien sûr, et le Domaine, tous deux situés sur l’Anse Saint Marcel, la Samana (Orient express) et le Mercure Saint-Martin (baie Nettlé), en pleine mutation (6 M$ d’investissements) qui se positionne sur une offre quatre étoiles avec une très belle base nautique et un spa en construction (200 m2).
Aujourd’hui, le panorama touristique allie un tourisme de masse, avec les croisières (1,3 million de passagers) situées sur la partie hollandaise, notamment à Philipsburg, - la Mecque locale du duty free- et un tourisme haut de gamme.
« On pourrait s’amuser à comparer Saint Martin à la côte d’Azur et ses deux pôles phares : Nice serait, avec son aéroport et ses infrastructures, un peu comparable à la partie hollandaise et Saint Tropez, plus sélectif, à l’image de la partie française », explique Ida Zin-Ka-Ieu, présidente de l’office du tourisme de la collectivité de Saint-Martin.
La baie orientale et ses trois kilomètres de sable fin et d’eau turquoise sont d’ailleurs souvent surnommés le « Saint Tropez des Caraïbes ».
Saint Martin reste un paradis des sports nautiques et des marinas, d’où l’on peut organiser de très belles sorties en mer, même très proches.
Comme cette découverte de Tintamarre, à quatre miles de la marina de Saint Martin, organisée par Scoobi free luxery charter. Un vrai moment de bonheur et de magie vous attend sur cet îlet, en pleine réserve naturelle, abritant les vestiges d’un aérodrome américain…
Aujourd’hui, le panorama touristique allie un tourisme de masse, avec les croisières (1,3 million de passagers) situées sur la partie hollandaise, notamment à Philipsburg, - la Mecque locale du duty free- et un tourisme haut de gamme.
« On pourrait s’amuser à comparer Saint Martin à la côte d’Azur et ses deux pôles phares : Nice serait, avec son aéroport et ses infrastructures, un peu comparable à la partie hollandaise et Saint Tropez, plus sélectif, à l’image de la partie française », explique Ida Zin-Ka-Ieu, présidente de l’office du tourisme de la collectivité de Saint-Martin.
La baie orientale et ses trois kilomètres de sable fin et d’eau turquoise sont d’ailleurs souvent surnommés le « Saint Tropez des Caraïbes ».
Saint Martin reste un paradis des sports nautiques et des marinas, d’où l’on peut organiser de très belles sorties en mer, même très proches.
Comme cette découverte de Tintamarre, à quatre miles de la marina de Saint Martin, organisée par Scoobi free luxery charter. Un vrai moment de bonheur et de magie vous attend sur cet îlet, en pleine réserve naturelle, abritant les vestiges d’un aérodrome américain…
La crise de la Guadeloupe a-t-elle profité à Saint-Martin ?
« Pendant longtemps, on a eu un aérien très cher depuis l’Europe par rapport à la Guadeloupe, environ 40 % de plus pour un billet », explique Philippe Thevenet, secrétaire général des Hôteliers de Saint-Martin. « Mais les choses s’arrangent ». Entre Air France et Corsair, l‘été affiche 10 vols hebdos.
« La période de crise en Guadeloupe a été marquée par le fait que plusieurs TO ont redirigé leur clientèle vers nous. On va profiter de cette ouverture pour surfer sur la vague », indique Ida Zin-Ka-Ieu, notamment au travers d’une campagne publicitaire, avec Maison de la France, fin juin et fin octobre, qui fera ressortir que Saint Martin, c’est bien sûr « toute la magie de la caraïbe ».
« On voudrait aussi mettre en avant qu’il y a un vrai attrait pour le visiteur à venir chez nous pour rayonner sur Anguilla, Saint Barth ou Saba qui est une fabuleuse destination pour la plongée ».
Sept jours, quatre îles, c’est aussi le bon plan de Saint Martin. Mais attention, aucune de ces îles n’est en zone « Schengen ». Il faut s’y balader passeport en poche !
« La période de crise en Guadeloupe a été marquée par le fait que plusieurs TO ont redirigé leur clientèle vers nous. On va profiter de cette ouverture pour surfer sur la vague », indique Ida Zin-Ka-Ieu, notamment au travers d’une campagne publicitaire, avec Maison de la France, fin juin et fin octobre, qui fera ressortir que Saint Martin, c’est bien sûr « toute la magie de la caraïbe ».
« On voudrait aussi mettre en avant qu’il y a un vrai attrait pour le visiteur à venir chez nous pour rayonner sur Anguilla, Saint Barth ou Saba qui est une fabuleuse destination pour la plongée ».
Sept jours, quatre îles, c’est aussi le bon plan de Saint Martin. Mais attention, aucune de ces îles n’est en zone « Schengen ». Il faut s’y balader passeport en poche !