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La fin de Travel Europe est une page qui se tourne pour les équipes du Groupe bien sûr, mais aussi pour les autocaristes et groupistes français.
Ce voyagiste créé il y a 35 ans avait réussi à nouer de solides partenariats dans l'Hexagone. Et c'est avec tristesse et résignation que bon nombre d'entre eux voient disparaître le Groupe autrichien, dirigé par les deux frères Anton et Helmut Gschwentner.
"C'est terrible. Ce sont des gens sérieux. Nous leur avons fait confiance jusqu'au bout et nous leur faisons encore confiance" explique Michel Salaün, patron du Groupe Salaün, et partenaire historique de Travel Europe.
"Nous sommes d'abord très affectés pour les équipes. Cela fait plusieurs décennies que nous côtoyons certains salariés, nous pensons d'abord à eux. Travel Europe a toujours été axé vers les autocaristes et nous avions tous noué un lien particulier avec eux", regrette Christophe Troalic, directeur général tourisme du Groupe Le Vacon De Maillard.
"C'est triste de voir une telle entreprise disparaître" témoigne à son tour Jean-François Richou, directeur associé du groupe Richou Voyages.
Pour Grégory Monna, directeur général adjoint du Groupe Chauchard, l'entreprise autrichienne faisait partie du paysage touristique français : "C'est un opérateur avec qui nous avons lancé de belles opérations, et avec qui nous travaillons relativement régulièrement".
Lire aussi : Travel Europe : "il n'existe aucune alternative à la fermeture"
Faillite de Travel Europe : trouver des solutions
Désormais, les partenaires de Travel Europe s'attellent à trouver des plans B pour pouvoir assurer les voyages de leurs clients.
Michel Salaün et ses équipes ont fait un point lundi 27 janvier 2025 dans l'après-midi. "Nous travaillons avec Travel Europe sur plusieurs axes : Portugal, Madère, Croatie, Europe Centrale, ou encore Ecosse. Nous avons peu de départs garantis. La liquidation intervient au moment le moins pire.
Nous allons discuter avec eux pour récupérer les réservations à l'amiable pour les groupes et les GIR, et si Travel Europe n'est pas en capacité de tout nous transmettre, alors nous nous tournerons vers d'autres partenaires." explique, serein, le patron du Groupe Salaün.
Aucun dossier n'est à travailler dans l'urgence. Même scénario du côté du groupe Le Vacon De Maillard : "Nous avons quelques acomptes groupes. Nous allons repositionner nos clients. Cela va concerner les destinations Autriche, Croatie, Madère, Malte et l'Albanie essentiellement.
Nous devrions trouver des solutions. Sur l'Albanie, où Travel Europe avait un produit assez exclusif, ce sera un peu plus compliqué. Mais nous allons gérer cela, nous sommes habitués à ces situations", détaille Christophe Troalic.
Ce qui l'inquiète davantage c'est la partie aérienne : "la force de Travel Europe, c'était son positionnement sur l'aérien avec des charters. Nous allons devoir reprotéger sur des vols réguliers qui risquent d'être plus chers à environ deux ou trois mois des départs".
Michel Salaün et ses équipes ont fait un point lundi 27 janvier 2025 dans l'après-midi. "Nous travaillons avec Travel Europe sur plusieurs axes : Portugal, Madère, Croatie, Europe Centrale, ou encore Ecosse. Nous avons peu de départs garantis. La liquidation intervient au moment le moins pire.
Nous allons discuter avec eux pour récupérer les réservations à l'amiable pour les groupes et les GIR, et si Travel Europe n'est pas en capacité de tout nous transmettre, alors nous nous tournerons vers d'autres partenaires." explique, serein, le patron du Groupe Salaün.
Aucun dossier n'est à travailler dans l'urgence. Même scénario du côté du groupe Le Vacon De Maillard : "Nous avons quelques acomptes groupes. Nous allons repositionner nos clients. Cela va concerner les destinations Autriche, Croatie, Madère, Malte et l'Albanie essentiellement.
Nous devrions trouver des solutions. Sur l'Albanie, où Travel Europe avait un produit assez exclusif, ce sera un peu plus compliqué. Mais nous allons gérer cela, nous sommes habitués à ces situations", détaille Christophe Troalic.
Ce qui l'inquiète davantage c'est la partie aérienne : "la force de Travel Europe, c'était son positionnement sur l'aérien avec des charters. Nous allons devoir reprotéger sur des vols réguliers qui risquent d'être plus chers à environ deux ou trois mois des départs".
Cette faillite concerne davantage des problématiques techniques
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Le groupe Salaün avait également quelques vols affrétés avec Travel Europe.
Mais Michel Salaün reste confiant. "Ils vont chercher les meilleures solutions. Ils sont sérieux," précise-t-il avant d'ajouter : "il n'y a aucun client bloqué à destination. La faillite de Travel Europe n'a rien à voir avec d'autres séismes que nous avons pu connaître... Ce n'est pas du tout la panique. "
Cette faillite concerne davantage des problématiques techniques que financières estime Grégory Monna. "Nous ne sommes pas inquiets. Nous avons un groupe sur l'Albanie. Nous avons trouvé des pistes pour des vols avec un aéroport de départ un peu éloigné de nos bases. Avec leur disparition, les alternatives régionales vont se réduire", analyse le DGA de Chauchard.
Jean-François Richou poursuit : "Nous allons devoir trouver des alternatives pour quelques produits en brochure. Nous étions notamment partenaire sur l'Autriche, mais nous avons le temps de trouver des solutions. Nous allons pouvoir faire face."
Une chose est sûre : Travel Europe va laisser un vide... Mais comme le dit l'adage, la nature a horreur... (vous connaissez la suite).
Mais Michel Salaün reste confiant. "Ils vont chercher les meilleures solutions. Ils sont sérieux," précise-t-il avant d'ajouter : "il n'y a aucun client bloqué à destination. La faillite de Travel Europe n'a rien à voir avec d'autres séismes que nous avons pu connaître... Ce n'est pas du tout la panique. "
Cette faillite concerne davantage des problématiques techniques que financières estime Grégory Monna. "Nous ne sommes pas inquiets. Nous avons un groupe sur l'Albanie. Nous avons trouvé des pistes pour des vols avec un aéroport de départ un peu éloigné de nos bases. Avec leur disparition, les alternatives régionales vont se réduire", analyse le DGA de Chauchard.
Jean-François Richou poursuit : "Nous allons devoir trouver des alternatives pour quelques produits en brochure. Nous étions notamment partenaire sur l'Autriche, mais nous avons le temps de trouver des solutions. Nous allons pouvoir faire face."
Une chose est sûre : Travel Europe va laisser un vide... Mais comme le dit l'adage, la nature a horreur... (vous connaissez la suite).