VVF : 61 % des vacanciers ont changé leur projet suite à la fermeture des remontées mécaniques

Il était illusoire de penser que la montagne sans le ski pouvait marcher, alors que nos domaines sont grandement tournés vers la pratique.

Les premiers résultats nous démontrent bel et bien, que sans le ski, les stations françaises ont perdu le sourire. La dernière étude de VVF Ingénierie, filiale de VVF, réalisée auprès de 4 200 vacanciers met en exergue des résultats intéressants.

Ainsi, 61 % des vacanciers ont changé leur projet de destination suite à la fermeture des remontées mécaniques. Les autres causes de ce changement de
destination sont la peur d' un reconfinement (19 %) suivi de raisons financières (9 %).

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Le mois de février est habituellement celui de la glisse pour les voyageurs français et cette année faute de pistes ouvertes, ils se sont moins déplacés.

Selon les personnes interrogées 21 % des Français sont partis en vacances en février 2021 contre 36 % en février 2020, dont 59% sont partis à la Montagne.

Un score relativement faible, les personnes ayant privilégié le littoral lors de leurs reports.

C'est maintenant une certitude, les chiffres de février ne seront pas bons, mais il reste encore 9 mois dans l'année pour sauver l'industrie.

Et alors que les enfants ont repris les chemins de l'école, le prochain épisode de départs n'est que dans quelques semaines. Du 10 au 26 avril 2021, auront lieu les vacances de Pâques.

Si cela est proche, mais aussi très loin étant donné que la covid-19 nous a appris à totalement relativiser notre relation au temps, la France est dans le flou de restrictions sanitaires qui durent.

Malgré tout, 57 % des Français interrogés par VVF déclarent vouloir partir. Ils seront 57% à privilégier la mer et 15% la montagne. La prise de décision dépendra pour une partie de la réouverture ou non des remontées mécaniques. Il est encore possible de sauver le soldat "montagne".

Le couvre-feu à 18 h, jugé trop précoce, est rédhibitoire pour 31 % d' entre eux. Un quart craignent toujours suffisamment une contamination sur leur lieu de villégiature pour renoncer à elles. Cela démontre bien que la réassurance sera très importante en 2021.

Le premier changement est la volonté de fuir la foule (83 %) et de vivre des vacances «plus nature» (72 %). Le besoin de s' évader est donc bien
présent même si 26 % déclarent ne plus vouloir partir.

Le tourisme de demain sera l'opposé de la devise des JO : moins loin, moins long, moins fort.

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