Lorsque National Tours m'a proposé d'effectuer une visite rapide en Iran, j'ai sauté sur l'occasion. Curiosité profonde de découvrir comment une nation au territoire grand comme trois fois la France pouvait intégrer un monde totalement matérialiste en vivant selon les principes d'une religion... plutôt stricte.
Je suis venu, j'ai pas tout vu... et je reviens fort étonné.
Ce voyagiste (filiale de Salaun Holidays) vient, à son tour (admirez l'euphonie) d'inscrire la destination Iran à son catalogue.
Il est vrai qu'Air France vient d'ouvrir une route directe entre Paris et Téhéran, mais nous avons pour cette occasion, emprunté un vol Ukraine International, ce qui nous a permis au retour, de profiter de la douceur de Kiev et de ses bistrots aux terrasses ombragées.
Je m'attendais, en arrivant à l'aéroport Khomeini, à Téhéran, à être surpris. Ben, finalement, pas tant que ça.
Comme à Roissy, y'a toujours qu'un policier pour contrôler le visa de chaque passager d'un aéroplane entier...
Plutôt moderne, le hall grouille de monde. Pas de crainte aucune.
Quelques mollahs patientent sur leurs bancs, les femmes sont à peine enfoulardisées et c'est plutôt une foule bon enfant comme on en rencontre dans les aéroports du monde entier.
Téhéran est une ville comme on en voit aussi partout dans le monde : embouteillages, pollution, beaucoup de monde dans les rues aux échoppes multiples et variées.
Je suis venu, j'ai pas tout vu... et je reviens fort étonné.
Ce voyagiste (filiale de Salaun Holidays) vient, à son tour (admirez l'euphonie) d'inscrire la destination Iran à son catalogue.
Il est vrai qu'Air France vient d'ouvrir une route directe entre Paris et Téhéran, mais nous avons pour cette occasion, emprunté un vol Ukraine International, ce qui nous a permis au retour, de profiter de la douceur de Kiev et de ses bistrots aux terrasses ombragées.
Je m'attendais, en arrivant à l'aéroport Khomeini, à Téhéran, à être surpris. Ben, finalement, pas tant que ça.
Comme à Roissy, y'a toujours qu'un policier pour contrôler le visa de chaque passager d'un aéroplane entier...
Plutôt moderne, le hall grouille de monde. Pas de crainte aucune.
Quelques mollahs patientent sur leurs bancs, les femmes sont à peine enfoulardisées et c'est plutôt une foule bon enfant comme on en rencontre dans les aéroports du monde entier.
Téhéran est une ville comme on en voit aussi partout dans le monde : embouteillages, pollution, beaucoup de monde dans les rues aux échoppes multiples et variées.
Des banques tous les 100 mètres : la banque Melli, la Mellot (si authentique, elles devraient fusionner, ça ferait un joli méli-mélo (désolé, pas pu m'empêcher).
Ici, on paye en Rial. Eh oui et pour un euro, vous avez 40 000 Rials. Déjà un Rial, faut se le faire... 40 000 c'est quasi insupportable!
Des mosquées, souvent très belles fleurissent les villes et les portraits de Khomeini et de son successeur Ali Khamenei sont affichés partout, de même que les photos des "martyrs" de la guerre Iran-Irak : entre 300 000 et 1 million de morts !
En Iranie, faut jamais dire à l'un de ses citoyens qu'il est arabe. Ici, l'arabe n'est pas vraiment un ami.
Le D'ailleurs, sorti de l'écriture, la langue est totalement différente. Ici, on parle Parsi ou Farci, (qui n'a rien à voir avec la tomate ou le choux du même nom), mais néanmoins toujours aussi incompréhensible pour qui ne l'a pas étudié.
En pleine période de Ramadan, la vie est plus calme pour ces Chiites qui vivent au gré de la religion... et qui ont depuis longtemps oublié le bon goût du vin de Shiraz !
Religion omniprésente quand même, malgré une certaine tolérance : les femmes semblent de plus en plus repousser le foulard vers l'arrière de leur chignon, sont joliment maquillées et paraissent repousser de plus en plus les "obligations" imposées par les autorités religieuses, qui, d'ailleurs, détiennent tout le pouvoir et ne souhaitent surtout pas le lâcher.
Ici, on paye en Rial. Eh oui et pour un euro, vous avez 40 000 Rials. Déjà un Rial, faut se le faire... 40 000 c'est quasi insupportable!
Des mosquées, souvent très belles fleurissent les villes et les portraits de Khomeini et de son successeur Ali Khamenei sont affichés partout, de même que les photos des "martyrs" de la guerre Iran-Irak : entre 300 000 et 1 million de morts !
En Iranie, faut jamais dire à l'un de ses citoyens qu'il est arabe. Ici, l'arabe n'est pas vraiment un ami.
Le D'ailleurs, sorti de l'écriture, la langue est totalement différente. Ici, on parle Parsi ou Farci, (qui n'a rien à voir avec la tomate ou le choux du même nom), mais néanmoins toujours aussi incompréhensible pour qui ne l'a pas étudié.
En pleine période de Ramadan, la vie est plus calme pour ces Chiites qui vivent au gré de la religion... et qui ont depuis longtemps oublié le bon goût du vin de Shiraz !
Religion omniprésente quand même, malgré une certaine tolérance : les femmes semblent de plus en plus repousser le foulard vers l'arrière de leur chignon, sont joliment maquillées et paraissent repousser de plus en plus les "obligations" imposées par les autorités religieuses, qui, d'ailleurs, détiennent tout le pouvoir et ne souhaitent surtout pas le lâcher.
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En revanche et en à peine quatre jours, de Téhéran à Ispahan, en passant par Shiraz et Persépolis, le regard des habitants est toujours resté le même envers l'occidental mécréant que je suis : regard amical, chaleureux, curieux, accueillant.
Avec une jeunesse qui semble quand même très attirée par une certaine liberté. Faut dire que sur une population de 80 millions d'habitants, 70% est âgée de moins de 30 ans.
Pour l'instant, les religieux du guide suprême maîtrisent encore. Je ne suis pas sûr qu'avec l'émergence du tourisme, le développement des moyens d'informations, les choses ne changent dans les prochaines années.
Mais la Perse restera toujours l'Iran, un beau pays qui vit encore au siècle dernier !
Et les touristes peuvent s'y rendre sans crainte.
Avec une jeunesse qui semble quand même très attirée par une certaine liberté. Faut dire que sur une population de 80 millions d'habitants, 70% est âgée de moins de 30 ans.
Pour l'instant, les religieux du guide suprême maîtrisent encore. Je ne suis pas sûr qu'avec l'émergence du tourisme, le développement des moyens d'informations, les choses ne changent dans les prochaines années.
Mais la Perse restera toujours l'Iran, un beau pays qui vit encore au siècle dernier !
Et les touristes peuvent s'y rendre sans crainte.