La case de l’Oncle Dom : Honni soit qui mal y pense !

Enfin, plus exactement, entre le chaos indéfinissable mené par les ayatollahs de l’époque de main de maître et Trompette et les ayatollahs de deux pays qui ne méritent que paix et sérénité.

Je suis particulièrement content d’avoir eu l’occasion, merci mon camarade Thierry Houalard de National Tours, d’avoir pu, très (trop ?) rapidement, visiter cette Perse qui n’a rien à voir avec les fous de Dieu, ce pays qui mériterait une découverte approfondie et dont la jeunesse n’aspire qu’à une seule chose : vivre en liberté !

Trompette, lui, a trouvé une cause profonde à son mal être et surtout à son impatience de diriger à nouveau pour quatre années, les Etats-Unis d’Amérique.

D’accord, il n’a toujours pas digéré la prise d’otages de l’ambassade américaine de Téhéran en 1979.

De là à maintenant, rouvrir un peut-être futur conflit, répertoriant au passage quelque 52 sites à anéantir en Perse, faudrait peut-être un peu penser un tout petit peu plus loin.

Bien sûr, avec les armements modernes, en appuyant sur un bête bouton, on peut anéantir les merveilles de Shiraz ou d’Ispahan, sans parler de Persépolis…

Du côté des vieux kroumirs qui tiennent encore le pays et répriment une jeunesse (largement majoritaire), c’est finalement du pain béni que les billevesées de Trompette.

Grâce à lui, ils vont pouvoir, au nom de la souveraineté nationale, reprendre en main les rênes d’un pays qui n’aspire qu’à affronter enfin le monde moderne et accueillir les touristes en toute quiétude.

Parce que la Perse, enfin l’Iran, qu’on le veuille ou non, c’est un beau pays, riche par sa culture, son histoire et sa vie.

Mais ça, on a facilement tendance à l’oublier, tellement le monde devient vite dingue.

D’ailleurs, lors de ma visite, il y a maintenant pas loin de trois ans, les touristes s’empressaient de venir découvrir le pays. Bon, d’accord, l’alcool y était (et l’est toujours) prohibé, mais vous savez, une bière locale, sans alcool, ça fait pas de mal…

Depuis, hélas, alors qu’un semblant d’ouverture se dessinait entre ce monde que nous connaissons très peu et l’Occident états-unien, Trompette, populiste et rétrograde, a défait cette possible ouverture vers un monde plus propre.

Au nom d’une vieille croyance qui veut que le plus puissant soit aussi le plus intolérant…

Vous me direz que, de l’autre côté, c’est pas mieux et que ces saloperies de courses à l’armement nucléaire ne participent pas à l’élaboration d’une vie harmonieuse entre peuples de différentes croyances et cultures.

Dommage.

Dommage pour toute cette nouvelle génération, qu’elle soit iranienne ou américaine. Dommage pour le secteur du tourisme dans son ensemble, vecteur de paix, de découverte, de connaissances entre les peuples.

Dommage aussi pour la civilisation dans son ensemble, où, à l’heure où chacun s’inquiète de l’avenir, que ce soient les retraites ou le bonheur de nos générations futures, que nos dirigeants soient si peu intelligents et conscients de la place qu’ils occupent.

Allez, je suis un peu déprimé ce soir, mais ça va s’arranger… Juste avant la guerre !

Honni soit qui mal y pense comme disent nos bons camarades du Brexit...