Cette commune accumule les poncifs : maisons fleuris aux volets peints, ponts bossus sur la rivière Adou, ruelles pavées, petites places et lavoirs rafraîchissants… - DR : ADT04
Vous avez probablement en tête ces images du plateau de Valensole (Alpes-de-Haute-Provence), « repeint » à l’amorce de l’été aux couleurs de la lavande.
Fulgurances des rangs violets, parfum entêtant des distilleries, stridulations des cigales gorgées de soleil : c’est la Provence immortelle de Giono et de Pagnol.
Il en est une autre moins en vue mais aussi authentique. Elle rassemble des savoirs ancestraux revisités par des mains expertes.
L’amande, par exemple. Saviez-vous que les champs de Valensole étaient recouverts au 19e s. de cet arbre fruitier ? Une centaine d’hectares entretient aujourd’hui la tradition.
Appréciée des confiseurs, des biscuitiers et des pâtissiers locaux, l’amande de Valensole, récoltée sèche en septembre, fait ainsi le bonheur de la maison Durandeu.
A Gréoux-les-Bains, Yvan dirige cette vénérable adresse, fondée en 1851. Dans son arrière-boutique, il réinterprète les calissons, les nougats et les pâtisseries ancestrales avec des produits exclusivement locaux, des amandes mais aussi des melons, du seigle, de l’épeautre…
Fulgurances des rangs violets, parfum entêtant des distilleries, stridulations des cigales gorgées de soleil : c’est la Provence immortelle de Giono et de Pagnol.
Il en est une autre moins en vue mais aussi authentique. Elle rassemble des savoirs ancestraux revisités par des mains expertes.
L’amande, par exemple. Saviez-vous que les champs de Valensole étaient recouverts au 19e s. de cet arbre fruitier ? Une centaine d’hectares entretient aujourd’hui la tradition.
Appréciée des confiseurs, des biscuitiers et des pâtissiers locaux, l’amande de Valensole, récoltée sèche en septembre, fait ainsi le bonheur de la maison Durandeu.
A Gréoux-les-Bains, Yvan dirige cette vénérable adresse, fondée en 1851. Dans son arrière-boutique, il réinterprète les calissons, les nougats et les pâtisseries ancestrales avec des produits exclusivement locaux, des amandes mais aussi des melons, du seigle, de l’épeautre…
Faïence de Moustiers
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Le village de Moustiers-Sainte-Marie défend à sa manière une certaine idée du savoir-faire local.
Cette commune née sous une bonne étoile - celle qui surplombe le village depuis le 13e s., suspendue par une chaîne entre deux pans de falaise - accumule les poncifs : maisons fleuris aux volets peints, ponts bossus sur la rivière Adou, ruelles pavées, petites places et lavoirs rafraîchissants… Tout cela conduit à une autre tradition, la faïence, célèbre aux 17e et 18e s.
Un musée rappelle cette épopée. Un temps tombée en désuétude, elle revit grâce au talent d’artisans passionnés.
Par exemple à l’Atelier Soleil où, entre les doigts agiles de Jérôme Galvin, artiste potier et céramiste, elle renaît grâce à une inspiration puisée dans les modèles anciens.
La nature, partout à deux pas, inspire d’autres talents. Ceux de couteliers comme Mikaël Trocherie, dans son atelier Verdon Coutellerie, expert dans l’art de sculpter le bois de genévrier ou d’olivier.
Cette commune née sous une bonne étoile - celle qui surplombe le village depuis le 13e s., suspendue par une chaîne entre deux pans de falaise - accumule les poncifs : maisons fleuris aux volets peints, ponts bossus sur la rivière Adou, ruelles pavées, petites places et lavoirs rafraîchissants… Tout cela conduit à une autre tradition, la faïence, célèbre aux 17e et 18e s.
Un musée rappelle cette épopée. Un temps tombée en désuétude, elle revit grâce au talent d’artisans passionnés.
Par exemple à l’Atelier Soleil où, entre les doigts agiles de Jérôme Galvin, artiste potier et céramiste, elle renaît grâce à une inspiration puisée dans les modèles anciens.
La nature, partout à deux pas, inspire d’autres talents. Ceux de couteliers comme Mikaël Trocherie, dans son atelier Verdon Coutellerie, expert dans l’art de sculpter le bois de genévrier ou d’olivier.
Restaurant d’Alain Ducasse
Mais c’est peut-être dans l’assiette que la région excelle le plus.
Féru de circuits courts et d’agriculture paysanne, le territoire prend dans les champs ce qu’il met sur la table.
Ce n’est pas pour rien qu’Alain Ducasse a ouvert ici la Bastide de Moustiers, ode au terroir et à la cuisine de marché.
Il suffit de grimper un peu dans les hauteurs de Moustiers, là où le paysage s’ouvre sur le lac de Sainte-Croix et l’entrée des gorges du Verdon, pour cueillir ces plantes aromatiques (sauge, thym, romarin) qui viendront exalter les recettes des toques blanches.
On peut aussi se contenter du marché provençal, chaque vendredi à Moustiers. Étalage de saveurs légumières et fruitières, délices charcutiers, rondeurs fromagères (exclusivement de chèvre !), douceurs miellées - tel celui de la ferme bioclimatique apicole de Raphaël Scipion, à Moustiers-Sainte-Marie.
Non, il n’y a pas que la lavande et l’huile d’olive en Provence !
Féru de circuits courts et d’agriculture paysanne, le territoire prend dans les champs ce qu’il met sur la table.
Ce n’est pas pour rien qu’Alain Ducasse a ouvert ici la Bastide de Moustiers, ode au terroir et à la cuisine de marché.
Il suffit de grimper un peu dans les hauteurs de Moustiers, là où le paysage s’ouvre sur le lac de Sainte-Croix et l’entrée des gorges du Verdon, pour cueillir ces plantes aromatiques (sauge, thym, romarin) qui viendront exalter les recettes des toques blanches.
On peut aussi se contenter du marché provençal, chaque vendredi à Moustiers. Étalage de saveurs légumières et fruitières, délices charcutiers, rondeurs fromagères (exclusivement de chèvre !), douceurs miellées - tel celui de la ferme bioclimatique apicole de Raphaël Scipion, à Moustiers-Sainte-Marie.
Non, il n’y a pas que la lavande et l’huile d’olive en Provence !