Aéroports : quelles compagnies de taxis pour le transfert de vos clients ?

Proposer à son client un transfert vers l'aéroport est un service apprécié par les voyageurs et rémunérateur pour les vendeurs.

En effet, de nombreuses compagnies de transport commissionnent les agences qui travaillent régulièrement avec elles.

Même les PME, pour qui le B2B reste minoritaire dans leur business.

Karim El Harim, d'Allo Navette travaille avec quelques points de ventes parisiens de Thomas Cook, Jet Tours, ou Boiloris. "Certains sont commissionnés en fonction du volume d'activité, généralement à partir de 5 trajets par mois".

Philippe Madar de Taxi Service réalise 10% de son chiffre en B2B. "Les agences font appel à nous grâce au bouche à oreille".

Quant à Proxy Ride, spécialisé sur les acheminements entre les deux aéroports, il offre des trajets autour de Roissy, très appréciés par le personnel de l'aéroport.

"Une grande majorité des taxis refusent d'aller dans les zones cargo et même en grande couronne" précise Sami Gasmi. Et pour séduire les agences de voyages, il propose de créer un compte qui évite d'avancer les fonds.

Un nouvel acteur s'intéresse également au B2B. Il s'agit de Taxiloc, une application de commande de taxis par smartphone, lancée en mars 2012.

Pierre Peyrard, son co-fondateur espère rapidement mettre au point une sorte d'Amadeus du taxi dès l'année prochaine.

"Nous attendons d'avoir entre 500 et 1000 véhicules dans notre base de données pour faire face à la demande" explique-t-il. Le site vient de lancer une vaste campagne de communication pour se faire connaître auprès du public parisien.

Plus ancien sur le marché, les taxis G7 ont une division spécialement dédiée aux professionnels, baptisée G7 events, qui représente 25% de son activité. Ses principaux clients sont des agences évènementielles.

Il propose également le système de taxi partagé Wecab (testé dans TourMaG) qui peut également convenir aux agences. "Cette offre de course à prix fixe peut être incluse dans un package. Et bien entendu, les agences sont rémunérées sur ce produit" précise Antoine Jenoudet, le directeur.

De tous ces opérateurs, le plus ambitieux semble Super Shuttle, la marque de Veolia Trandev, mis en service il y a deux ans. Il a déjà conquis 160 000 clients pour un chiffre d'affaires de 4 M€. La moitié de son business est réalisée par les professionnels.

Il dispose de véhicules 8 places en navette partagée, avec un maximum de 2 arrêts. "Dans notre activité le volume est nécessaire pour éviter les détours et faire un trajet cohérent" explique Baudouin de Bretagne, le directeur commercial de Véolia Transdev.

Les commissions sont versées en fonction du volume et des négociations. L'objectif est de capter un maximum de trafic pour faire travailler de nombreux conducteurs indépendants sous sa marque. Et devenir ainsi le leader d'un marché aujourd'hui très atomisé.

- Les modalités de paiement. Certains sites proposent le paiement en ligne, d'autres au chauffeur, ou encore via un compte spécial entreprise.

- La politique bagages. La plupart des transporteurs fonctionnent sur le même modèle que les compagnies aériennes, à savoir un bagage à main et une valise. Il faudra les prévenir pour tout objet encombrant, poussettes ou sacs de golf et payer un supplément parfois jusqu'à 15 euros.

- Les services additionnels. Certains taxis proposent le wifi dans le véhicule. Un service qui sera fort apprécié par la clientèle d'affaires.

- La course partagée. Les taxis partagés peuvent être plus économiques mais parfois plus lents. Il faut se mettre d'accord sur le nombre maximum d'arrêts pour récupérer des passagers.