Calculer l'empreinte carbone d'un voyageur, c'est déjà faire de la RSE - crédit : Nick Fewings - unsplash
Que ce soit pour en faire un étendard ou pour la dénigrer, la RSE (Responsabilité sociale, ou sociétale des entreprises) est partout dans le monde de l’entreprise.
On sait assez peu ce qu’elle recouvre en réalité : est-ce qu’elle répond à des critères stricts, est-ce qu’elle comporte des calculs précis, est-ce qu’il y a un cadre officiel ?
N’est-ce pas un leurre ? Souvent, on entend dans les milieux écologistes que la RSE ne concerne que les grosses entreprises qui se servent de leur fondation pour greenwasher ou socialwasher.
Pourtant, la RSE est un véritable outil qui peut offrir une boussole aux grandes comme aux petites entreprises pour avancer dans la bonne direction.
On sait assez peu ce qu’elle recouvre en réalité : est-ce qu’elle répond à des critères stricts, est-ce qu’elle comporte des calculs précis, est-ce qu’il y a un cadre officiel ?
N’est-ce pas un leurre ? Souvent, on entend dans les milieux écologistes que la RSE ne concerne que les grosses entreprises qui se servent de leur fondation pour greenwasher ou socialwasher.
Pourtant, la RSE est un véritable outil qui peut offrir une boussole aux grandes comme aux petites entreprises pour avancer dans la bonne direction.
Concrètement, quelle est la définition de la RSE ?
La responsabilité sociétale des entreprises, c’est d’abord une norme : ISO 26000. On sait, on sait. L’écoresponsabilité, ça n’est pas toujours très fun. Cette norme-là n’est pas certifiante : il s’agit de lignes directrices.
Si l’on en croit le ministère de la Transition écologique, « Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, identifier les domaines d’action pertinents et fixer ses priorités, il convient que l’organisation traite toutes les questions centrales suivantes : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et les communautés et le développement local. »
De son côté, la plateforme RSE, qui regroupe notamment des ONG, syndicats et institutions, aborde « d’une part, des thématiques RSE transverses liées à la pratique de la RSE telles que le reporting extra-financier, les enjeux de gouvernance, les objectifs de développement durable, la compétitivité des TPE-PME, les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants, etc., et, d’autre part, des thématiques plus spécifiques en lien avec les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. »
Une politique RSE, c'est donc, pour résumer : la prise en compte d'enjeux internes comme externes, une vision globale (mon entreprise participe à une économie mondialisée), et des chiffres concrets sur l'évolution de l'action de l'entreprise qui met en place cette politique.
Si l’on en croit le ministère de la Transition écologique, « Pour définir le périmètre de sa responsabilité sociétale, identifier les domaines d’action pertinents et fixer ses priorités, il convient que l’organisation traite toutes les questions centrales suivantes : la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques, les questions relatives aux consommateurs et les communautés et le développement local. »
De son côté, la plateforme RSE, qui regroupe notamment des ONG, syndicats et institutions, aborde « d’une part, des thématiques RSE transverses liées à la pratique de la RSE telles que le reporting extra-financier, les enjeux de gouvernance, les objectifs de développement durable, la compétitivité des TPE-PME, les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants, etc., et, d’autre part, des thématiques plus spécifiques en lien avec les enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux. »
Une politique RSE, c'est donc, pour résumer : la prise en compte d'enjeux internes comme externes, une vision globale (mon entreprise participe à une économie mondialisée), et des chiffres concrets sur l'évolution de l'action de l'entreprise qui met en place cette politique.
PME ou TPE du tourisme, que puis-je faire en termes de RSE ?
On entend parfois : « je suis trop petit, je ne fais pas face à ces problématiques ».
Mais, quand on est une entreprise du tourisme, chacun de ces piliers peuvent servir à faire des choix, à la fois en interne, ou vis-à-vis des voyageurs clients, mais aussi - et parfois, surtout - sur place avec les parties prenantes, les réceptifs et les locaux.
La norme n’étant pas certifiante, il n’y a pas de cadre clair et défini pour créer une politique RSE. Et ça complique la donne. Par où commencer ? Comment s'y prendre ? Où trouver le temps ?
Pour une PME par exemple, on peut s’appuyer sur des experts RSE - que ce soit un cabinet extérieur ou une personne en interne, pourvue qu’elle soit formée - qui sauront trouver les bons indicateurs.
Vous êtes une entreprise individuelle ? Rien ne vous empêche de mettre en place vos règles, pour avancer et vous inscrire dans la progression.
Pour cela, appuyez-vous sur la méthode de gestion de projet SMART, qui vous aidera à déterminer des objectifs « Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes, et Temporellement définis. »
Mais, quand on est une entreprise du tourisme, chacun de ces piliers peuvent servir à faire des choix, à la fois en interne, ou vis-à-vis des voyageurs clients, mais aussi - et parfois, surtout - sur place avec les parties prenantes, les réceptifs et les locaux.
La norme n’étant pas certifiante, il n’y a pas de cadre clair et défini pour créer une politique RSE. Et ça complique la donne. Par où commencer ? Comment s'y prendre ? Où trouver le temps ?
Pour une PME par exemple, on peut s’appuyer sur des experts RSE - que ce soit un cabinet extérieur ou une personne en interne, pourvue qu’elle soit formée - qui sauront trouver les bons indicateurs.
Vous êtes une entreprise individuelle ? Rien ne vous empêche de mettre en place vos règles, pour avancer et vous inscrire dans la progression.
Pour cela, appuyez-vous sur la méthode de gestion de projet SMART, qui vous aidera à déterminer des objectifs « Spécifiques, Mesurables, Acceptables, Réalistes, et Temporellement définis. »
Comment ne pas être taxé de greenwashing ou socialwashing ?
Bien sûr, des entreprises vont pouvoir s'en servir pour greenwasher ou socialwasher. C'est le risque, comme avec tout indicateur.
À vous d'être transparent en communiquant à la fois sur vos réussites et sur vos axes de progression, en toute transparence.
En ne mettant pas en exergue un détail pour cacher le gros de votre empreinte - par exemple, je suis un grand groupe aérien mais je valorise l'utilisation des pailles en bambou.
En n'utilisant pas la loi pour vanter vos avancées (utiliser des pailles en plastique est désormais illégal - ça n'est pas une démarche volontaire de l'entreprise).
Vous avez toutes les clés en main, à vous d'agir ! Et nous, au sein de la rubrique Voyage Responsable, nous serons ravis d'en savoir plus sur vos avancées et votre démarche et de partager vos bonnes pratiques pour faire avancer le secteur.
lire aussi: Greenwashing à l’insu de son plein gré : comment l’éviter ?
À vous d'être transparent en communiquant à la fois sur vos réussites et sur vos axes de progression, en toute transparence.
En ne mettant pas en exergue un détail pour cacher le gros de votre empreinte - par exemple, je suis un grand groupe aérien mais je valorise l'utilisation des pailles en bambou.
En n'utilisant pas la loi pour vanter vos avancées (utiliser des pailles en plastique est désormais illégal - ça n'est pas une démarche volontaire de l'entreprise).
Vous avez toutes les clés en main, à vous d'agir ! Et nous, au sein de la rubrique Voyage Responsable, nous serons ravis d'en savoir plus sur vos avancées et votre démarche et de partager vos bonnes pratiques pour faire avancer le secteur.
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