Les salariés d'Air Antilles et les clients peuvent souffler.
La compagnie a obtenu le droit de passer l'hiver, l'équivalent de la haute saison touristique dans la région. Après avoir obtenu des renouvellements mensuels, la DGAC a décidé d'accorder un laps de temps suffisamment important pour lui permettre de clore l'épineux dossier de l'ouverture de capital.
En difficulté financière et dans l'obligation de trouver entre 10 et 15 millions d'euros, la direction a réussi à identifier deux investisseurs susceptibles d'apporter la manne nécessaire à la survie de la compagnie.
Deux lettres d'intention sont parvenues sur le bureau de la collectivité de Saint-Martin, l'actionnaire majoritaire.
Fort de ces documents, la DGAC a donc décidé d'accorder trois mois à Air Antilles pour finaliser l'opération.
Pour rappel, la compagnie a réussi à reprendre sa place sur le marché, puisque près de 100 000 passagers ont voyagé sur ses lignes depuis le début de l'année, dont 30 000 pour le seul mois d'août.
Toute la journée du mardi 30 septembre 2025, et d'après nos échanges avec différentes parties prenantes, nous avions anticipé un dénouement positif et un renouvellement de la licence, devenue temporaire depuis avril 2025.
La bonne nouvelle est tombée.
Selon nos confrères de Guadeloupe la Première, Air Antilles a vu sa licence étendue jusqu'au 31 janvier 2026.
Une information que nous sommes en mesure de confirmer.
L'arrêté, signé par le directeur général de l'aviation civile, qui sera publié au Journal Officiel prévoit donc bien extension de la licence temporaire.
La compagnie a obtenu le droit de passer l'hiver, l'équivalent de la haute saison touristique dans la région. Après avoir obtenu des renouvellements mensuels, la DGAC a décidé d'accorder un laps de temps suffisamment important pour lui permettre de clore l'épineux dossier de l'ouverture de capital.
En difficulté financière et dans l'obligation de trouver entre 10 et 15 millions d'euros, la direction a réussi à identifier deux investisseurs susceptibles d'apporter la manne nécessaire à la survie de la compagnie.
Deux lettres d'intention sont parvenues sur le bureau de la collectivité de Saint-Martin, l'actionnaire majoritaire.
Fort de ces documents, la DGAC a donc décidé d'accorder trois mois à Air Antilles pour finaliser l'opération.
Pour rappel, la compagnie a réussi à reprendre sa place sur le marché, puisque près de 100 000 passagers ont voyagé sur ses lignes depuis le début de l'année, dont 30 000 pour le seul mois d'août.
Toute la journée du mardi 30 septembre 2025, et d'après nos échanges avec différentes parties prenantes, nous avions anticipé un dénouement positif et un renouvellement de la licence, devenue temporaire depuis avril 2025.
La bonne nouvelle est tombée.
Selon nos confrères de Guadeloupe la Première, Air Antilles a vu sa licence étendue jusqu'au 31 janvier 2026.
Une information que nous sommes en mesure de confirmer.
L'arrêté, signé par le directeur général de l'aviation civile, qui sera publié au Journal Officiel prévoit donc bien extension de la licence temporaire.
Air Antilles : une licence temporaire en raison de difficultés financières
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Un document indispensable pour commercialiser les billets.
Pour l'obtenir et la conserver, l’entreprise doit pouvoir démontrer une certaine solidité financière, ce qui n'était plus le cas pour Air Antilles.
Il est prévu, au titre du règlement (UE) n° 1008/2008, qu'une licence temporaire soit décernée lorsqu’un transporteur n’est plus en mesure de satisfaire à ses obligations financières à 12 mois.
Ce qui a été le cas en avril dernier.
De plus, la motivation avait alors été renforcée par l'ouverture d'une conciliation auprès du tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre. Une audience était d’ailleurs prévue la semaine dernière.
Pour remédier à ces graves problèmes de trésorerie, provoqués par un nombre trop faible d'avions opérationnels, une reprise d'activité tardive et donc des revenus insuffisants, l'actionnaire majoritaire s'est lancé en quête d'investisseurs.
A lire : Air Antilles : faut-il s'inquiéter de la licence temporaire ?
Un processus d'ouverture du capital dont il était question depuis la relance de la dérive verte.
"Un certain nombre de personnes se sont manifestées ces derniers temps.
En tant que collectivité et premier actionnaire, nous avons mandaté une banque d’affaires afin qu’elle mène un travail de fond sur les 4 ou 5 dossiers que nous avons sur la table. Elle se chargera de vérifier le sérieux de ceux-ci, mais aussi leur solidité financière, afin de désigner le futur actionnaire qui pourra entrer au capital d’Air Antilles.
C’est une étape importante pour redynamiser la compagnie," nous a confié dernièrement le président du Conseil territorial de Saint-Martin.
Pour l'obtenir et la conserver, l’entreprise doit pouvoir démontrer une certaine solidité financière, ce qui n'était plus le cas pour Air Antilles.
Il est prévu, au titre du règlement (UE) n° 1008/2008, qu'une licence temporaire soit décernée lorsqu’un transporteur n’est plus en mesure de satisfaire à ses obligations financières à 12 mois.
Ce qui a été le cas en avril dernier.
De plus, la motivation avait alors été renforcée par l'ouverture d'une conciliation auprès du tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre. Une audience était d’ailleurs prévue la semaine dernière.
Pour remédier à ces graves problèmes de trésorerie, provoqués par un nombre trop faible d'avions opérationnels, une reprise d'activité tardive et donc des revenus insuffisants, l'actionnaire majoritaire s'est lancé en quête d'investisseurs.
A lire : Air Antilles : faut-il s'inquiéter de la licence temporaire ?
Un processus d'ouverture du capital dont il était question depuis la relance de la dérive verte.
"Un certain nombre de personnes se sont manifestées ces derniers temps.
En tant que collectivité et premier actionnaire, nous avons mandaté une banque d’affaires afin qu’elle mène un travail de fond sur les 4 ou 5 dossiers que nous avons sur la table. Elle se chargera de vérifier le sérieux de ceux-ci, mais aussi leur solidité financière, afin de désigner le futur actionnaire qui pourra entrer au capital d’Air Antilles.
C’est une étape importante pour redynamiser la compagnie," nous a confié dernièrement le président du Conseil territorial de Saint-Martin.
Air Antilles : trois mois pour finaliser le refinancement de la compagnie
D'après nos informations, une réunion a eu lieu la semaine dernière avec les différents acteurs intéressés.
Il en ressort que deux lettres d'intention ont été signées et déposées sur le bureau de Louis Mussington. Des documents qui ont été transmis au ministère des Outre-mer, en charge de suivre le dossier.
Deux réunions ont d'ailleurs eu lieu ces derniers jours.
L'une au Palais de l'Élysée pour s'assurer du soutien du président. Il a été rappelé à l'entourage d'Emmanuel Macron que le président de la collectivité avait apporté son soutien à la liste Renaissance lors des dernières législatives.
La délégation serait repartie rassurée, avant de rencontrer les équipes de Manuel Valls.
Dans ce deuxième entretien, plus formel, les personnes présentes ont étudié la solidité et la viabilité des deux potentiels repreneurs. Un deuxième échange qui s’est aussi plutôt bien déroulé, preuve en est le renouvellement de la licence.
A lire : Air Antilles : sur le départ, Jérôme Arnaud dresse un point complet de la situation !
"Il y a des investisseurs antillais, allemands, canadiens et nigériens. L’objectif de cette recapitalisation est de continuer à être très présents dans cette zone caribéenne, tout en maintenant l’activité d’Island Hopping, consistant à aller d’île en île.
L’enjeu est donc de préserver la connectivité.
À la fin du mois, nous n’aurons pas d’autre choix que d’annoncer un repreneur et je tiens à rappeler que les billets sont en vente et que les gens peuvent nous faire confiance," nous avait alors affirmé le président de la collectivité et patron de la compagnie.
Air Antilles a donc trois mois pour finaliser son refinancement. Ce sera sans doute le renouvellement de la dernière chance.
Il en ressort que deux lettres d'intention ont été signées et déposées sur le bureau de Louis Mussington. Des documents qui ont été transmis au ministère des Outre-mer, en charge de suivre le dossier.
Deux réunions ont d'ailleurs eu lieu ces derniers jours.
L'une au Palais de l'Élysée pour s'assurer du soutien du président. Il a été rappelé à l'entourage d'Emmanuel Macron que le président de la collectivité avait apporté son soutien à la liste Renaissance lors des dernières législatives.
La délégation serait repartie rassurée, avant de rencontrer les équipes de Manuel Valls.
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L’enjeu est donc de préserver la connectivité.
À la fin du mois, nous n’aurons pas d’autre choix que d’annoncer un repreneur et je tiens à rappeler que les billets sont en vente et que les gens peuvent nous faire confiance," nous avait alors affirmé le président de la collectivité et patron de la compagnie.
Air Antilles a donc trois mois pour finaliser son refinancement. Ce sera sans doute le renouvellement de la dernière chance.