Bernard Demonty, journaliste spécialisé en aviation du quotidien Belge Le Soir a mené une investigation de plusieurs heures à ce sujet. Etude qu’il n’a pas limitée à la seule Belgique. Avec raison, il s’est surtout penché sur les relations transatlantiques entre la Grande-Bretagne et les USA. Logique car ces deux pays donnent souvent le ton en ce qui concerne les voyages en avion. Avec son autorisation, nous avons fait une synthèse de son article en reprenant plusieurs extraits de celui-ci.
Des mesures sécuritaires à long terme
Si comme Bernard Demonty le signale : « Les mesures de sécurité à l’embarquement des vols au départ et à destination des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont été assouplies mardi. Mais provisoirement peut-être : si elles s’inscrivaient dans la durée, prendre l’avion deviendrait une des pires corvées que l’on puisse s’infliger. »
Analyse des plus exactes si l’on songe qu’en plus des restrictions appliquées aux bagages à main, les formalités de contrôles se sont alourdies de manière conséquente. Actuellement, mieux vaut s’armer de patience pour passer par les épreuves d'enregistrement et de passages aux portiques de sécurité. A un tel point, qu’il peut être nécessaire de prévoir non pas une, deux heures mais trois heures pour embarquer.
Les liquides et les médicaments
Selon les services de sécurité, une boîte de soft drink ou une bouteille d’eau peuvent être considérées comme dangereuses : « Elles pourraient contenir des explosifs liquides ». En conséquence, aussi bien les USA que le Royaume-Uni interdisent dorénavant aux passagers de prendre en cabine ces bouteilles, ces boîtes mais également les gels en tube, les flacons de parfum ou d’eau de toilettes.
« Seuls les médicaments sur prescription médicale et les aliments pour bébé sont autorisés ». Mais attention en ce qui concerne les petits pots et les biberons, le contenu de ceux-ci doit être goûté par les personnes accompagnant l’enfant.
Et Bernard Demonty de préciser : « Si ces interdictions n’ont pas encore cours en Belgique pour les vols vers d’autres pays que les USA et la GB, par contre il est probable que les liquides seront bientôt interdits sur toutes les compagnies à travers le globe ».
Les ordinateurs portables
Pendant quelques jours, les ordinateurs portables ont été interdis en cabine pour les vols à destination des USA et de la Grande-Bretagne. Les enquêteurs ont en effet démontré que ceux-ci pouvaient servir de détonateurs. Face à la levée de boucliers que cette mesure a provoqué de la part des voyageurs professionnels et des entreprises, cette interdiction a été levée lundi.
Mais comme le souligne notre confrère : « Tous les ordinateurs portables doivent être contrôlés aux rayons X. Mais à plus long terme, rien n’est sûr. »
Les téléphones portables, MP3 et autres appareils électroniques
Un GSM, un MP3 peuvent servir de détonateur ou contenir une petite charge explosive qui collée à un hublot pourrait faire sauter celui-ci. Avec les conséquences que l’on peut imaginer lorsque l’avion vole à haute altitude.
Aussi bien, les USA que la Grande-Bretagne ont donc interdit l’électronique en cabine. Mais « Toutefois cette mesure a été levée lundi. Elle pourrait être réintroduite écrit le quotidien britannique The Gardian ».
Les bagages à main
Comme l’explique notre confrère su Soir : «Les bagages à main sont autorisés, mais les passagers ne peuvent plus emporter qu’un seul bagage en cabine, dont la taille ne peut excéder celle d’une sacoche d’ordinateur ou d’un attaché-case. » Naturellement, « Ces bagages ne peuvent contenir aucun produit de toilette liquide »
Cette restriction restant de mise car ni les autorités britanniques qu’américaine n’ont « précisé la durée de ces nouvelles contraintes ».
Même les livres ont été interdits de vol
« Comme le papier peut être utilisé pour la mise à feu des explosifs liquides, dans les heures qui ont suivi les arrestations à Londres, ils ont fait l’objet d’interdiction dans les aéroports britanniques ».
« Dorénavant, les livres, documents et petits objets comme les clés doivent être disposés dans un sachet transparent fourni par l’aéroport. »
Cependant, « Il est probable que ces mesures ne seront pas définitives ».
Le matériel professionnel
Il est une sorte de matériel qui n’est que très peu évoqué : les appareils photos et les caméras. Comme il s’agit de matériel dans lequel l’électronique prime de plus en plus, il doit être considéré comme interdit dans les cabines.
Mais cela va poser un très sérieux problème pour les journalistes, les cameramen et les photographes. Il suffit de jeter un coup d’œil dans un sac photo d’un professionnel pour constater que la valeur des appareils emportés dépasse largement les 2.500 euros voire pour les photographes de mode et certains paparazzis les 25.000 euros.
Autant dire que ces professionnels voient d’un très mauvais œil, l’interdiction d’embarquer avec leurs outils de travail. Deux raisons à ceci : la manière très dure (c’est un euphémisme) avec laquelle les bagagistes manipulent les marchandises et surtout les risques de vols et de pertes de bagages.
Deux conclusions pour le prix d’une
Si toutes ces interdictions restent de mise, nul doute que les indemnisations prévues dans la Convention de Montréal vont devenir obsolètes plus rapidement qu’on ne le pense. De plus, il suffit d’imaginer, si les ordinateurs portables sont à nouveau interdits, comment indemniser ceux-ci en cas de perte ou de vol. Plus exactement comment va-t-on chiffrer le contenu de ceux-ci si les informations parviennent, suite à un vol ou à une perte, à des tiers malveillants.
Le meilleur conseil à donner à des passagers qui partiraient avec des objets de valeur devant se retrouver en soute, c’est de faire assurer ceux-ci.
Autre conseil, comme les réglementations changent de jour en jour et de pays en pays, mieux vaut se renseigner auprès des compagnies aériennes le jour même du départ ou la veille, pour savoir ce qui doit aller dans la valise de soute.
Des mesures sécuritaires à long terme
Si comme Bernard Demonty le signale : « Les mesures de sécurité à l’embarquement des vols au départ et à destination des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont été assouplies mardi. Mais provisoirement peut-être : si elles s’inscrivaient dans la durée, prendre l’avion deviendrait une des pires corvées que l’on puisse s’infliger. »
Analyse des plus exactes si l’on songe qu’en plus des restrictions appliquées aux bagages à main, les formalités de contrôles se sont alourdies de manière conséquente. Actuellement, mieux vaut s’armer de patience pour passer par les épreuves d'enregistrement et de passages aux portiques de sécurité. A un tel point, qu’il peut être nécessaire de prévoir non pas une, deux heures mais trois heures pour embarquer.
Les liquides et les médicaments
Selon les services de sécurité, une boîte de soft drink ou une bouteille d’eau peuvent être considérées comme dangereuses : « Elles pourraient contenir des explosifs liquides ». En conséquence, aussi bien les USA que le Royaume-Uni interdisent dorénavant aux passagers de prendre en cabine ces bouteilles, ces boîtes mais également les gels en tube, les flacons de parfum ou d’eau de toilettes.
« Seuls les médicaments sur prescription médicale et les aliments pour bébé sont autorisés ». Mais attention en ce qui concerne les petits pots et les biberons, le contenu de ceux-ci doit être goûté par les personnes accompagnant l’enfant.
Et Bernard Demonty de préciser : « Si ces interdictions n’ont pas encore cours en Belgique pour les vols vers d’autres pays que les USA et la GB, par contre il est probable que les liquides seront bientôt interdits sur toutes les compagnies à travers le globe ».
Les ordinateurs portables
Pendant quelques jours, les ordinateurs portables ont été interdis en cabine pour les vols à destination des USA et de la Grande-Bretagne. Les enquêteurs ont en effet démontré que ceux-ci pouvaient servir de détonateurs. Face à la levée de boucliers que cette mesure a provoqué de la part des voyageurs professionnels et des entreprises, cette interdiction a été levée lundi.
Mais comme le souligne notre confrère : « Tous les ordinateurs portables doivent être contrôlés aux rayons X. Mais à plus long terme, rien n’est sûr. »
Les téléphones portables, MP3 et autres appareils électroniques
Un GSM, un MP3 peuvent servir de détonateur ou contenir une petite charge explosive qui collée à un hublot pourrait faire sauter celui-ci. Avec les conséquences que l’on peut imaginer lorsque l’avion vole à haute altitude.
Aussi bien, les USA que la Grande-Bretagne ont donc interdit l’électronique en cabine. Mais « Toutefois cette mesure a été levée lundi. Elle pourrait être réintroduite écrit le quotidien britannique The Gardian ».
Les bagages à main
Comme l’explique notre confrère su Soir : «Les bagages à main sont autorisés, mais les passagers ne peuvent plus emporter qu’un seul bagage en cabine, dont la taille ne peut excéder celle d’une sacoche d’ordinateur ou d’un attaché-case. » Naturellement, « Ces bagages ne peuvent contenir aucun produit de toilette liquide »
Cette restriction restant de mise car ni les autorités britanniques qu’américaine n’ont « précisé la durée de ces nouvelles contraintes ».
Même les livres ont été interdits de vol
« Comme le papier peut être utilisé pour la mise à feu des explosifs liquides, dans les heures qui ont suivi les arrestations à Londres, ils ont fait l’objet d’interdiction dans les aéroports britanniques ».
« Dorénavant, les livres, documents et petits objets comme les clés doivent être disposés dans un sachet transparent fourni par l’aéroport. »
Cependant, « Il est probable que ces mesures ne seront pas définitives ».
Le matériel professionnel
Il est une sorte de matériel qui n’est que très peu évoqué : les appareils photos et les caméras. Comme il s’agit de matériel dans lequel l’électronique prime de plus en plus, il doit être considéré comme interdit dans les cabines.
Mais cela va poser un très sérieux problème pour les journalistes, les cameramen et les photographes. Il suffit de jeter un coup d’œil dans un sac photo d’un professionnel pour constater que la valeur des appareils emportés dépasse largement les 2.500 euros voire pour les photographes de mode et certains paparazzis les 25.000 euros.
Autant dire que ces professionnels voient d’un très mauvais œil, l’interdiction d’embarquer avec leurs outils de travail. Deux raisons à ceci : la manière très dure (c’est un euphémisme) avec laquelle les bagagistes manipulent les marchandises et surtout les risques de vols et de pertes de bagages.
Deux conclusions pour le prix d’une
Si toutes ces interdictions restent de mise, nul doute que les indemnisations prévues dans la Convention de Montréal vont devenir obsolètes plus rapidement qu’on ne le pense. De plus, il suffit d’imaginer, si les ordinateurs portables sont à nouveau interdits, comment indemniser ceux-ci en cas de perte ou de vol. Plus exactement comment va-t-on chiffrer le contenu de ceux-ci si les informations parviennent, suite à un vol ou à une perte, à des tiers malveillants.
Le meilleur conseil à donner à des passagers qui partiraient avec des objets de valeur devant se retrouver en soute, c’est de faire assurer ceux-ci.
Autre conseil, comme les réglementations changent de jour en jour et de pays en pays, mieux vaut se renseigner auprès des compagnies aériennes le jour même du départ ou la veille, pour savoir ce qui doit aller dans la valise de soute.
Le cas pratique de Bruxelles National
Au départ de Zaventem, tous les liquides sont interdits pour les vols à destination des USA et de l’Angleterre. Y compris pour les vols de transit comme par exemple un vol Bruxelles-New York- Montréal.
Toujours pour ces destinations, les bagages à main doivent être placés dans un sac en plastique transparent. Dans celui-ci, sont autorisés un portefeuille, les papiers d’identités, les documents de voyage, les médicaments (uniquement ceux qui sont prescrits), des lunettes de soleils sans étuis, les lentilles de contact (mais pas les liquides nettoyants de celle-ci puisque ce sont des liquides), les aliments pour bébés, des bandes hygiéniques pour la durée du vol, des mouchoirs en papier (ce qui pourrait signifier que les mouchoirs en tissus ne sont pas permis), les clés, un journal, un livre et un téléphone mobile.
Sont tolérés, un ordinateur portable par personne placé dans une valisette et les agendas électroniques Par contre tous les autres appareils électroniques ou électriques (par exemple un rasoir électrique) sont interdits. Par déduction, on peut considérer également que les valises d’un jour seront automatiquement placées en soute.)
Au départ de Zaventem, tous les liquides sont interdits pour les vols à destination des USA et de l’Angleterre. Y compris pour les vols de transit comme par exemple un vol Bruxelles-New York- Montréal.
Toujours pour ces destinations, les bagages à main doivent être placés dans un sac en plastique transparent. Dans celui-ci, sont autorisés un portefeuille, les papiers d’identités, les documents de voyage, les médicaments (uniquement ceux qui sont prescrits), des lunettes de soleils sans étuis, les lentilles de contact (mais pas les liquides nettoyants de celle-ci puisque ce sont des liquides), les aliments pour bébés, des bandes hygiéniques pour la durée du vol, des mouchoirs en papier (ce qui pourrait signifier que les mouchoirs en tissus ne sont pas permis), les clés, un journal, un livre et un téléphone mobile.
Sont tolérés, un ordinateur portable par personne placé dans une valisette et les agendas électroniques Par contre tous les autres appareils électroniques ou électriques (par exemple un rasoir électrique) sont interdits. Par déduction, on peut considérer également que les valises d’un jour seront automatiquement placées en soute.)