Brexit au Royame-Uni : pour le secteur du tourisme, du voyage et du transport, ces résultats du référendum ne sont pas une bonne une nouvelle.Auteur : bluedesign Fotolia
Les résultats sont tombés tôt dans la matinée.
Le Royaume-Uni s'est prononcé en faveur du « Brexit » à 51,6 % contre 48,4 %. Le résultat du référendum sera officiellement rendu à la mairie de Manchester ce vendredi matin.
Pour le secteur du tourisme, du voyage et du transport, cette issue n'est pas une bonne nouvelle. L'une des premières conséquence pourrait concerner les formalités de sortie du territoire pour les britanniques.
La liberté de déplacement des ressortissants britanniques au sein des autres pays de l'Union européenne pourrait être remise en cause.
Les britanniques devront, selon les modalités négociées avec l'UE, être munis d'un visa pour quitter leur pays.
Autre conséquence pour les voyageurs britanniques : l'affaiblissement de la Livre Sterling face à l'euro qui va réduire le pouvoir d'achat des Britanniques en vacances en Europe.
C'est ce que prédisait, un ex-PDG de Tui qui reprennait les études de nombreux cabinets économiques qui estiment que cela pénalisera le porte-monnaie des Britanniques.
"Pour nos consommateurs, cela signifierait des prix plus élevés pour leurs vacances et moins d’argent à dépenser sur place."
Le Royaume-Uni s'est prononcé en faveur du « Brexit » à 51,6 % contre 48,4 %. Le résultat du référendum sera officiellement rendu à la mairie de Manchester ce vendredi matin.
Pour le secteur du tourisme, du voyage et du transport, cette issue n'est pas une bonne nouvelle. L'une des premières conséquence pourrait concerner les formalités de sortie du territoire pour les britanniques.
La liberté de déplacement des ressortissants britanniques au sein des autres pays de l'Union européenne pourrait être remise en cause.
Les britanniques devront, selon les modalités négociées avec l'UE, être munis d'un visa pour quitter leur pays.
Autre conséquence pour les voyageurs britanniques : l'affaiblissement de la Livre Sterling face à l'euro qui va réduire le pouvoir d'achat des Britanniques en vacances en Europe.
C'est ce que prédisait, un ex-PDG de Tui qui reprennait les études de nombreux cabinets économiques qui estiment que cela pénalisera le porte-monnaie des Britanniques.
"Pour nos consommateurs, cela signifierait des prix plus élevés pour leurs vacances et moins d’argent à dépenser sur place."
Conséquences sur le transport aérien
Enfin le transport aérien pourrait également être affecté par une hausse des prix des billets. Les accords communautaires permettent aux compagnies européenne d'opérer entre n'importe quelles villes européennes sans restriction. La donne pourrait donc changer.
A ce propose le PDG de la low cost Monarch Airlines Andrew Swaffield affirmait avant le vote que le Brexit entraînerait "probablement des tarifs aériens plus élevés et moins de vols entre l'Union européenne et le Royaume-Uni".
Michael O’leary, le patron de Ryanair promettait "l’apocalypse".
Carolyn McCall, la patronne d’easyJet, plus mesurée n'en était pas moins inquiète : "Nous sommes très clairs là-dessus et nous le disons haut et fort : nous pensons que rester dans l’Europe est très important pour les Britanniques. C’est mieux économiquement pour eux et c’est mieux pour nous ", avait-elle déclaré au Journal de l'Aviation.
Elle rappelle que l’Europe a permis l’avènement des compagnies low-cost et par conséquent la démocratisation du transport aérien. "Autrefois, voler était réservé à une élite qui voyageait pour des compagnies contrôlées par le gouvernement”.
A ce propose le PDG de la low cost Monarch Airlines Andrew Swaffield affirmait avant le vote que le Brexit entraînerait "probablement des tarifs aériens plus élevés et moins de vols entre l'Union européenne et le Royaume-Uni".
Michael O’leary, le patron de Ryanair promettait "l’apocalypse".
Carolyn McCall, la patronne d’easyJet, plus mesurée n'en était pas moins inquiète : "Nous sommes très clairs là-dessus et nous le disons haut et fort : nous pensons que rester dans l’Europe est très important pour les Britanniques. C’est mieux économiquement pour eux et c’est mieux pour nous ", avait-elle déclaré au Journal de l'Aviation.
Elle rappelle que l’Europe a permis l’avènement des compagnies low-cost et par conséquent la démocratisation du transport aérien. "Autrefois, voler était réservé à une élite qui voyageait pour des compagnies contrôlées par le gouvernement”.
Des prix plus élevés pour les Britanniques
Autre conséquence pour le passager aérien : la règlementation européenne concernant les indemnisations ne s'appliquerait plus s'agissant des vols vers ou en provenance de la Grande-Bretagne comme l'explique Thomas Benita, CEO d'AirRefund à la Tribune.
"Les risques potentiels et les inconvénients ne sont pas compensés par des avantages équivalents pour les voyageurs", résumait dans un communiqué Mark Tanzer, le directeur général de l'Association des agences de voyages britanniques (Abta) reprenant les résultats d'une étude commandée au cabinet Deloitte.
Pour acter officiellement sa sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni doit faire part de ses intentions lors d'un Conseil de l'Europe. Le sujet sera à l'ordre du jour les 28 et 29 juin 2016. Une période - qui peut être raccourcie - de deux ans permettra de préparer la sortie.
Dans ce contexte, l'Ecosse pourrait organiser un nouveau référendum. C'est en tout cas le souhait de Nicola Sturgeon, la dirigeante du Parti national écossais (SNP), qui est partisane d’un vote.
Car selon les sondages, les Ecossais sont majoritairement pour rester au sein de l'Union Européenne. Affaire à suivre.
"Les risques potentiels et les inconvénients ne sont pas compensés par des avantages équivalents pour les voyageurs", résumait dans un communiqué Mark Tanzer, le directeur général de l'Association des agences de voyages britanniques (Abta) reprenant les résultats d'une étude commandée au cabinet Deloitte.
Pour acter officiellement sa sortie de l'Union Européenne, le Royaume-Uni doit faire part de ses intentions lors d'un Conseil de l'Europe. Le sujet sera à l'ordre du jour les 28 et 29 juin 2016. Une période - qui peut être raccourcie - de deux ans permettra de préparer la sortie.
Dans ce contexte, l'Ecosse pourrait organiser un nouveau référendum. C'est en tout cas le souhait de Nicola Sturgeon, la dirigeante du Parti national écossais (SNP), qui est partisane d’un vote.
Car selon les sondages, les Ecossais sont majoritairement pour rester au sein de l'Union Européenne. Affaire à suivre.