Le site Internet français de CWT présente quelques chiffres sur l'activité du groupe à travers le monde. Il va falloir retrancher 30 postes dans la catégorie "staff" (équipes) - DR : Carlson Wagonlit Travel
Carlson Wagonlit Travel (CWT) va de nouveau tailler dans ses effectifs en France.
Le groupe prépare actuellement un 5e plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans le cadre de l'externalisation de certains services et d'une démarche de réorganisation globale.
Selon nos informations, le plan porte sur un total de 30 postes. Ce sont les services Finance, Ressources Humaines et les services généraux (entretien, maintenance des locaux, administratif) qui sont concernés.
Les premières informations communiquées aux représentants du personnel dans le cadre du comité d'entreprise (CE) font état de 14 suppressions de postes sur le site de Lyon de CWT France, 15 au siège (Kinétik) de Boulogne-Billancourt et un licenciement à Belfort.
Ce nouveau PSE fait également suite à la délocalisation, en Pologne, d'une dizaine d'emplois du service Informatique, il y a quelques semaines. Il s'agissait de salariés qui étaient déjà employés par une société externe mais qui étaient basés au siège jusqu'à début 2016.
Le groupe prépare actuellement un 5e plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans le cadre de l'externalisation de certains services et d'une démarche de réorganisation globale.
Selon nos informations, le plan porte sur un total de 30 postes. Ce sont les services Finance, Ressources Humaines et les services généraux (entretien, maintenance des locaux, administratif) qui sont concernés.
Les premières informations communiquées aux représentants du personnel dans le cadre du comité d'entreprise (CE) font état de 14 suppressions de postes sur le site de Lyon de CWT France, 15 au siège (Kinétik) de Boulogne-Billancourt et un licenciement à Belfort.
Ce nouveau PSE fait également suite à la délocalisation, en Pologne, d'une dizaine d'emplois du service Informatique, il y a quelques semaines. Il s'agissait de salariés qui étaient déjà employés par une société externe mais qui étaient basés au siège jusqu'à début 2016.
Difficultés financières ?
Autres articles
-
Les voyageurs d'affaires souhaitent davantage de voyages multimodaux
-
Voyage d'affaires Chine : les entreprises seront-elles au rendez-vous à la réouverture ? 🔑
-
Voyages d’affaires : l'activité se maintient mais quid de 2023 ?
-
Voyage d’affaires : l’APECA crée un référentiel pour les acheteurs publics
-
Voyages d'affaires : pas de retour au niveau d’avant crise avant... 2030
"La direction nous a annoncé ce nouveau PSE immédiatement après les dernières élections des représentants du personnel", raconte Zilda Couteau, déléguée centrale CGT chez CWT France.
Elle s'étonne de cette décision car, selon elle, le groupe ne devrait pas connaître de difficultés financières.
"En février 2016, nous avons déménagé dans un nouveau siège, tout neuf, avec du mobilier tout neuf également. Par ailleurs, CWT a vendu, en novembre 2015, Havas Voyages et ses 800 salariés. Cela a dû rapporter beaucoup d'argent", estime la déléguée CGT.
De son côté, Bertrand Mabille, exécutive vice-président de CWT France, précise que les motivations de ce plan ne sont pas financières : "il concerne uniquement des fonctions support car le groupe tend à globaliser certaines de ces fonctions à l'échelle mondiale."
Le groupe "essaie de diminuer au maximum ses coûts de structure, traduit, quant à lui, Jérémy Jacq, délégué syndical central FO chez CWT France.
L'objectif est évidemment d'améliorer les résultats pour ensuite redistribuer des dividendes et d'autres formes de rémunération aux actionnaires."
Toujours est-il que, pour Zilda Couteau, "ils avaient la possibilité de mettre en place un plan de départs volontaires plutôt qu'un PSE".
Sur ce point, Bertrand Mabille se montre rassurant. Il précise que "pour l'heure, c'est une procédure d'information-consultation qui est engagée avec les partenaires sociaux. Cela devrait, in fine, se traduire par un plan de départs volontaires."
Elle s'étonne de cette décision car, selon elle, le groupe ne devrait pas connaître de difficultés financières.
"En février 2016, nous avons déménagé dans un nouveau siège, tout neuf, avec du mobilier tout neuf également. Par ailleurs, CWT a vendu, en novembre 2015, Havas Voyages et ses 800 salariés. Cela a dû rapporter beaucoup d'argent", estime la déléguée CGT.
De son côté, Bertrand Mabille, exécutive vice-président de CWT France, précise que les motivations de ce plan ne sont pas financières : "il concerne uniquement des fonctions support car le groupe tend à globaliser certaines de ces fonctions à l'échelle mondiale."
Le groupe "essaie de diminuer au maximum ses coûts de structure, traduit, quant à lui, Jérémy Jacq, délégué syndical central FO chez CWT France.
L'objectif est évidemment d'améliorer les résultats pour ensuite redistribuer des dividendes et d'autres formes de rémunération aux actionnaires."
Toujours est-il que, pour Zilda Couteau, "ils avaient la possibilité de mettre en place un plan de départs volontaires plutôt qu'un PSE".
Sur ce point, Bertrand Mabille se montre rassurant. Il précise que "pour l'heure, c'est une procédure d'information-consultation qui est engagée avec les partenaires sociaux. Cela devrait, in fine, se traduire par un plan de départs volontaires."
"Graves conséquences sociales"
Mais ce qui l'inquiète le plus, c'est le profil des salariés touchés par les licenciements à venir. Surtout leur âge moyen qui dépasse 45 ans.
"Certains sont dans l'entreprise depuis plus de 20 ans. Ils risquent d'avoir énormément de mal à retrouver un emploi, estime-t-elle. Ce plan aura de graves conséquences sociales."
"La variable d'ajustement des choix stratégiques de la direction est, malheureusement, toujours le personnel, regrette son homologue de FO. En revanche, au niveau stratégique, nous ne savons pas vraiment où va le groupe. Il s'agit du 5e PSE en moins de 10 ans. Les gens se demandent "à qui le tour ?""
Autre problème pour les représentants du personnel : les indemnités proposées pour les employés de CWT France qui partiront sont inférieures à ce qui avait été mis en place lors du dernier PSE.
"Nous ferons en sorte que les compensations soient conformes à la loi et les solutions de reclassement suffisantes pour tous les salariés concernés", répond Bertrand Mabille.
Les 3 syndicats de l'entreprise demandent à la direction l'élargissement du périmètre du PSE et, surtout, la mise en place du glissement qui permettrait d'éviter au maximum les départs contraints.
Ils sauront si leurs propositions sont acceptées mardi 7 juin 2016 lors de la prochaine réunion du CE. En tout état de cause, l'inspection du travail (DIRECCTE) remettra son avis et le plan sera bouclé d'ici fin juin 2016.
"Certains sont dans l'entreprise depuis plus de 20 ans. Ils risquent d'avoir énormément de mal à retrouver un emploi, estime-t-elle. Ce plan aura de graves conséquences sociales."
"La variable d'ajustement des choix stratégiques de la direction est, malheureusement, toujours le personnel, regrette son homologue de FO. En revanche, au niveau stratégique, nous ne savons pas vraiment où va le groupe. Il s'agit du 5e PSE en moins de 10 ans. Les gens se demandent "à qui le tour ?""
Autre problème pour les représentants du personnel : les indemnités proposées pour les employés de CWT France qui partiront sont inférieures à ce qui avait été mis en place lors du dernier PSE.
"Nous ferons en sorte que les compensations soient conformes à la loi et les solutions de reclassement suffisantes pour tous les salariés concernés", répond Bertrand Mabille.
Les 3 syndicats de l'entreprise demandent à la direction l'élargissement du périmètre du PSE et, surtout, la mise en place du glissement qui permettrait d'éviter au maximum les départs contraints.
Ils sauront si leurs propositions sont acceptées mardi 7 juin 2016 lors de la prochaine réunion du CE. En tout état de cause, l'inspection du travail (DIRECCTE) remettra son avis et le plan sera bouclé d'ici fin juin 2016.