La compagnie orange nous avait habitué à plus d’élégance dans sa communication...
Après plusieurs coups de fil et emails adressés sans résultat au service presse de easyjet, la compagnie vient enfin de se fendre d’un communiqué intitulé sans trop de conviction « Passagers défavorisés, easyJet bloqué par le monopole d'Air France sur la ligne Paris-Ajaccio ».
Que dit easyjet ? Qu’elle a « a été obligée cette semaine d’annuler la ligne Paris Orly- Ajaccio annoncée au début du mois. En effet, la DGAC a informé easyJet de son refus d’opérer des vols réguliers sur cette ligne, « même de manière temporaire, car le gouvernement français avait accordé un monopole à Air France/CCM sous un prétendu engagement de service public (OSP).
Après avoir considéré toutes les options, easyJet a aujourd'hui décidé de ne pas rendre cette ligne opérationnelle. » Bien entendu, François Bacchetta, DG France, constate que «… non seulement d'autres compagnies aériennes sont interdites sur cette ligne mais en plus Air France bénéficie des subventions du contribuable pour cette ligne rentable. »
Et de se placer : « Nous pourrions fournir un meilleur service à un meilleur prix sans subvention avec un aller retour à partir de 70 euros, contre 263 € au minimum pour un aller-retour avec Air France… »
Sur le fond rien à redire et les arguments (prix chers, monopole à peine déguisé, subventions publiques…) de la low cost sont imparables. Mais sur la forme on ne félicite pas le « stratège » qui a pondu un coup aussi foireux.
Primo parce que ce passage en force n’a juridiquement aucune chance d’aboutir. Deuxio parce que ce faisant, easyjet prend ses clients pour des demeurés. La compagnie orange nous avait habitué à plus d’élégance dans sa communication.
Bien entendu et c’est heureux : « Les passagers qui ont déjà réservé un siège sur la ligne Paris-Ajaccio seront contactés directement par easyJet et remboursés intégralement… »
On aurait cependant aimé que les responsables de la compagnie verrouillent un peu mieux leurs dossiers. Et que l’on nous raconte pas de « cracks » : si easyjet voulait vraiment desservir cette ligne, elle pourrait le faire en « charter », comme à ses débuts en Suisse. Elle en a les moyens mais… pas forcément la volonté politique.
Ci-dessous en encadré, l’avis d’un professionnel sur l’opportunité de cette desserte.
Que dit easyjet ? Qu’elle a « a été obligée cette semaine d’annuler la ligne Paris Orly- Ajaccio annoncée au début du mois. En effet, la DGAC a informé easyJet de son refus d’opérer des vols réguliers sur cette ligne, « même de manière temporaire, car le gouvernement français avait accordé un monopole à Air France/CCM sous un prétendu engagement de service public (OSP).
Après avoir considéré toutes les options, easyJet a aujourd'hui décidé de ne pas rendre cette ligne opérationnelle. » Bien entendu, François Bacchetta, DG France, constate que «… non seulement d'autres compagnies aériennes sont interdites sur cette ligne mais en plus Air France bénéficie des subventions du contribuable pour cette ligne rentable. »
Et de se placer : « Nous pourrions fournir un meilleur service à un meilleur prix sans subvention avec un aller retour à partir de 70 euros, contre 263 € au minimum pour un aller-retour avec Air France… »
Sur le fond rien à redire et les arguments (prix chers, monopole à peine déguisé, subventions publiques…) de la low cost sont imparables. Mais sur la forme on ne félicite pas le « stratège » qui a pondu un coup aussi foireux.
Primo parce que ce passage en force n’a juridiquement aucune chance d’aboutir. Deuxio parce que ce faisant, easyjet prend ses clients pour des demeurés. La compagnie orange nous avait habitué à plus d’élégance dans sa communication.
Bien entendu et c’est heureux : « Les passagers qui ont déjà réservé un siège sur la ligne Paris-Ajaccio seront contactés directement par easyJet et remboursés intégralement… »
On aurait cependant aimé que les responsables de la compagnie verrouillent un peu mieux leurs dossiers. Et que l’on nous raconte pas de « cracks » : si easyjet voulait vraiment desservir cette ligne, elle pourrait le faire en « charter », comme à ses débuts en Suisse. Elle en a les moyens mais… pas forcément la volonté politique.
Ci-dessous en encadré, l’avis d’un professionnel sur l’opportunité de cette desserte.
Autres articles
-
Ryanair peut-elle (vraiment) supprimer 50% de son offre en France ? [ABO]
-
easyJet lance Manchester depuis Rennes, et Palma depuis Strasbourg
-
EXCLUSIF - Outre-mer et Corse : exit l'exonération de la taxe Chirac ! [ABO]
-
Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer ! 🔑
-
Taxe chirac : le projet bientôt raboté ?
La Corse n'est toujours pas dans le plan de vol d'easyjet...
Paris Orly/Ajaccio : Easyjet décollera, décollera pas ?
« Une nouvelle fois, la Corse va réussir à se passer d'un excellent moyen de développer un tourisme microscopique en comparaison avec d'autres îles de la grande bleue. La concurence ne peut se développer sur la desserte de la Corse au départ des grandes villes" corses "du continent.
La CCM pourra continuer à afficher un prix de 300 euros pour un Marseillle/Ajaccio/Marseille pour deux alors qu'EASYJET proposait un Paris/Ajaccio/Paris à 160 euros pour deux.A vous de faire la soustraction en KM et en euros.Ceci est peut être un prix d'appel, mais il aurait ammené de précieux touristes à un aéroport ajaccien qui se contente depuis des années du même nombre de passagers (environ un million) faute de tarifs attractifs et du peu d'opérateurs aériens.
Heureusement que la CORSICA FERRIES est là pour bousculer la sclérose tarifaire de la SNCM et de la CCM. Même si son mode de fonctionnement est critiquable, elle permet à la Corse
d'accueillir des touristes qui en ont marre de payer des traversées hors de prix au nom du sacro sein principe de continuité territoriale, principe devenu plus politique qu'économique dans notre belle île de beauté.
Souhaitons qu'EASYJET optienne un créneau au départ de Roissy.Ainsi l'emploi corse ne sera pas menacé et les socio-professionnels de l'île pourront travailler à armes égales face à la concurrence des Baléares ou de la Sardaigne. »
« Une nouvelle fois, la Corse va réussir à se passer d'un excellent moyen de développer un tourisme microscopique en comparaison avec d'autres îles de la grande bleue. La concurence ne peut se développer sur la desserte de la Corse au départ des grandes villes" corses "du continent.
La CCM pourra continuer à afficher un prix de 300 euros pour un Marseillle/Ajaccio/Marseille pour deux alors qu'EASYJET proposait un Paris/Ajaccio/Paris à 160 euros pour deux.A vous de faire la soustraction en KM et en euros.Ceci est peut être un prix d'appel, mais il aurait ammené de précieux touristes à un aéroport ajaccien qui se contente depuis des années du même nombre de passagers (environ un million) faute de tarifs attractifs et du peu d'opérateurs aériens.
Heureusement que la CORSICA FERRIES est là pour bousculer la sclérose tarifaire de la SNCM et de la CCM. Même si son mode de fonctionnement est critiquable, elle permet à la Corse
d'accueillir des touristes qui en ont marre de payer des traversées hors de prix au nom du sacro sein principe de continuité territoriale, principe devenu plus politique qu'économique dans notre belle île de beauté.
Souhaitons qu'EASYJET optienne un créneau au départ de Roissy.Ainsi l'emploi corse ne sera pas menacé et les socio-professionnels de l'île pourront travailler à armes égales face à la concurrence des Baléares ou de la Sardaigne. »