La transition énergétique du transport aérien franchit une étape clé.
Réunis au salon du Bourget mercredi 19 juin, les ministres Éric Lombard (Économie), Marc Ferracci (Industrie et Énergie) et Philippe Tabarot (Transports), ainsi que les co-présidents du Comité stratégique de filière (CSF) Stéphane Michel (TotalEnergies) et Laurent Bataille (Schneider Electric), ont entériné la signature du volet SAF du contrat stratégique de filière Nouveaux Systèmes Énergétiques 2024-2027.
Une initiative soutenue également par Air France, ses représentants syndicaux et les principaux acteurs de l’énergie.
Ce nouveau volet fixe une feuille de route ambitieuse pour faire émerger une filière française compétitive de carburants d’aviation durables. Il repose sur quatre axes majeurs.
Développer massivement la production de biocarburants et de carburants de synthèse pour répondre aux besoins nationaux à l’horizon 2030, voire positionner la France en tant qu’exportatrice.
Créer les conditions d’investissement pour faire émerger une industrie française du SAF, tout en assurant une concurrence équitable pour les compagnies aériennes.
Garantir une production conforme aux normes de durabilité, en luttant contre les importations non conformes et en soutenant les technologies locales.
Accélérer les projets industriels avant 2030, notamment via la mobilisation de foncier et l’accompagnement des projets stratégiques.
Réunis au salon du Bourget mercredi 19 juin, les ministres Éric Lombard (Économie), Marc Ferracci (Industrie et Énergie) et Philippe Tabarot (Transports), ainsi que les co-présidents du Comité stratégique de filière (CSF) Stéphane Michel (TotalEnergies) et Laurent Bataille (Schneider Electric), ont entériné la signature du volet SAF du contrat stratégique de filière Nouveaux Systèmes Énergétiques 2024-2027.
Une initiative soutenue également par Air France, ses représentants syndicaux et les principaux acteurs de l’énergie.
Ce nouveau volet fixe une feuille de route ambitieuse pour faire émerger une filière française compétitive de carburants d’aviation durables. Il repose sur quatre axes majeurs.
Développer massivement la production de biocarburants et de carburants de synthèse pour répondre aux besoins nationaux à l’horizon 2030, voire positionner la France en tant qu’exportatrice.
Créer les conditions d’investissement pour faire émerger une industrie française du SAF, tout en assurant une concurrence équitable pour les compagnies aériennes.
Garantir une production conforme aux normes de durabilité, en luttant contre les importations non conformes et en soutenant les technologies locales.
Accélérer les projets industriels avant 2030, notamment via la mobilisation de foncier et l’accompagnement des projets stratégiques.
SAF : une filière déjà en mouvement
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Aujourd’hui, les mesures existantes (éco-pilotage, renouvellement des flottes, électrification au sol) ne suffisent pas à atteindre la neutralité carbone.
Les carburants d’aviation durables, compatibles avec les moteurs actuels, constituent donc le levier principal pour atteindre les objectifs climatiques du secteur aérien, conformément au règlement européen ReFuelEU Aviation, qui impose une incorporation progressive de SAF pour les vols au départ de l’UE.
La dynamique est bien lancée. Plusieurs raffineries françaises produisent déjà des biocarburants pour l’aviation, et quatre projets pionniers de eSAF et eBioSAF – issus de l’appel à projets CARB’AERO – bénéficieront d’un soutien public de 100 millions d’euros.
Produits à partir d’hydrogène par électrolyse et de CO₂ capté, ces carburants pourraient faire de la France un acteur majeur du SAF de synthèse, grâce à l’électricité décarbonée abondante sur son territoire.
Les carburants d’aviation durables, compatibles avec les moteurs actuels, constituent donc le levier principal pour atteindre les objectifs climatiques du secteur aérien, conformément au règlement européen ReFuelEU Aviation, qui impose une incorporation progressive de SAF pour les vols au départ de l’UE.
La dynamique est bien lancée. Plusieurs raffineries françaises produisent déjà des biocarburants pour l’aviation, et quatre projets pionniers de eSAF et eBioSAF – issus de l’appel à projets CARB’AERO – bénéficieront d’un soutien public de 100 millions d’euros.
Produits à partir d’hydrogène par électrolyse et de CO₂ capté, ces carburants pourraient faire de la France un acteur majeur du SAF de synthèse, grâce à l’électricité décarbonée abondante sur son territoire.
Des déclarations engagées
Éric Lombard a salué "un levier stratégique pour notre souveraineté industrielle et énergétique", rappelant que cette nouvelle filière s’inscrit dans la stratégie de réindustrialisation verte du pays.
Marc Ferracci a exprimé l’ambition de faire de la France un leader mondial du transport aérien décarboné, tandis que Philippe Tabarot a souligné que cette signature "renforce notre capacité à structurer une réponse industrielle à la hauteur de l’urgence climatique."
Côté industriels, Stéphane Michel (TotalEnergies) a rappelé que le SAF est un vecteur gagnant-gagnant, à la fois pour les compagnies aériennes et l’industrie pétrolière française.
Laurent Bataille (Schneider Electric) a mis en avant le rôle clé de l’électricité décarbonée française, tandis que Christian Gauthier (Air France) a souligné que le développement de la filière SAF était un enjeu de souveraineté énergétique, industrielle et de compétitivité pour le secteur aérien national.
Marc Ferracci a exprimé l’ambition de faire de la France un leader mondial du transport aérien décarboné, tandis que Philippe Tabarot a souligné que cette signature "renforce notre capacité à structurer une réponse industrielle à la hauteur de l’urgence climatique."
Côté industriels, Stéphane Michel (TotalEnergies) a rappelé que le SAF est un vecteur gagnant-gagnant, à la fois pour les compagnies aériennes et l’industrie pétrolière française.
Laurent Bataille (Schneider Electric) a mis en avant le rôle clé de l’électricité décarbonée française, tandis que Christian Gauthier (Air France) a souligné que le développement de la filière SAF était un enjeu de souveraineté énergétique, industrielle et de compétitivité pour le secteur aérien national.