Mais c’est cependant la reprise du tour opérateur belge par un de ses confrères et néanmoins concurrents qui apparaissait hier comme la solution la plus plausible.
Jetair, autrement dit le groupe TUI, qui ne programme pourtant pas la Thaïlande au départ de Bruxelles, ne s’est pas manifesté avant l’échéance de mercredi, date-butoir prévue pour la remise des offres de reprise.
Un moment intéressé, selon la lettre Pagtour, le groupe breton Salaun, qui poursuit son implantation progressive sur le marché belge sous la marque BT Tours, a rapidement jeté l’éponge. Restent trois candidats sérieux.
Thomas Cook, d’abord, qui partageait déjà un avion avec le tour opérateur en faillite, et qui verrait là l’opportunité de s’afficher désormais comme le seul TO belge, quasiment, sur la destination.
L’affaire serait cependant très mal vue par le marché, où le géant allemand disposerait d’un monopole quasi absolu.
Jetair, autrement dit le groupe TUI, qui ne programme pourtant pas la Thaïlande au départ de Bruxelles, ne s’est pas manifesté avant l’échéance de mercredi, date-butoir prévue pour la remise des offres de reprise.
Un moment intéressé, selon la lettre Pagtour, le groupe breton Salaun, qui poursuit son implantation progressive sur le marché belge sous la marque BT Tours, a rapidement jeté l’éponge. Restent trois candidats sérieux.
Thomas Cook, d’abord, qui partageait déjà un avion avec le tour opérateur en faillite, et qui verrait là l’opportunité de s’afficher désormais comme le seul TO belge, quasiment, sur la destination.
L’affaire serait cependant très mal vue par le marché, où le géant allemand disposerait d’un monopole quasi absolu.
Escape, candidat le plus sérieux au rachat
Kuoni, ensuite qui, contrairement à ce qui a été dit, resterait sur les rangs.
Mais la marque suisse n’a guère d’empreinte sur le marché belge, géré par la France ou par les Pays-Bas, et l’absorption de Best Tours signifierait ni plus ni moins la dilution de ses produits dans un portefeuille peu adapté au marché francophone.
Escape, enfin, demeurait le candidat le plus sérieux au rachat de Best Tours. Ici et là, on met l’accent sur la complémentarité des deux opérateurs. Présent depuis plus de trente ans sur le marché belge,
Escape est un tour opérateur de niche qui s’est spécialisé dans les voyages haut de gamme, bien qu’à des prix raisonnables. Mais il est peu présent sur la Thaïlande, où Best Tours était le spécialiste incontesté. Enfin, il a récemment perdu quelques-uns de ses meilleurs éléments, partis fonder Imagine Travel et piétiner es propres plates-bandes…
Mais son propriétaire, Lotfi Belhassine, n’est sans doute pas disposé à laisser indéfiniment monter les enchères. Au-delà du projet industriel, c’est évidemment le prix le plus haute qui sera retenu. Le suspense devrait donc durer jusqu’aux premières heures du réveillon…
Mais la marque suisse n’a guère d’empreinte sur le marché belge, géré par la France ou par les Pays-Bas, et l’absorption de Best Tours signifierait ni plus ni moins la dilution de ses produits dans un portefeuille peu adapté au marché francophone.
Escape, enfin, demeurait le candidat le plus sérieux au rachat de Best Tours. Ici et là, on met l’accent sur la complémentarité des deux opérateurs. Présent depuis plus de trente ans sur le marché belge,
Escape est un tour opérateur de niche qui s’est spécialisé dans les voyages haut de gamme, bien qu’à des prix raisonnables. Mais il est peu présent sur la Thaïlande, où Best Tours était le spécialiste incontesté. Enfin, il a récemment perdu quelques-uns de ses meilleurs éléments, partis fonder Imagine Travel et piétiner es propres plates-bandes…
Mais son propriétaire, Lotfi Belhassine, n’est sans doute pas disposé à laisser indéfiniment monter les enchères. Au-delà du projet industriel, c’est évidemment le prix le plus haute qui sera retenu. Le suspense devrait donc durer jusqu’aux premières heures du réveillon…