Caraïbes : CFC Croisières part à l'abordage des Antilles

L’éclairage de Maëlysse Pierrot-Guibourt, présidente de la compagnie

Après l’annonce de l’intégration du Renaissace au sein du groupe Ambassador, qui est imminente, Maëlysse Pierrot-Guibourt, présidente de la compagnie, nous explique pourquoi CFC Croisières a tout à gagner d’un tel rapprochement. La compagnie a ouvert les réservations pour ses croisières aux Antilles dans les Caraïbes.

Rédigé par Laurent Guéna le Vendredi 24 Janvier 2025

Curaçao fait partie des destinations qui seront desservies dans les Caraïbes par le Renaissance le navire de CFC Croisières qui proposera des départs de Guadeloupe et un de Martinique aux Antilles @Deposit Photos

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CFC Croisières a entamé une nouvelle page de son histoire en s’intégrant au groupe britannique Ambassador Cruise Line, qui s’appuie sur trois navires, dont le Renaissance.

Cependant, comme l’explique sa présidente Maëlysse Pierrot-Guibourt, cette évolution se veut une continuité plutôt qu’une rupture. « Ce n’est pas une fusion, mais bien la naissance d’un nouveau groupe ».

Ce groupe sera organisé en deux entités distinctes : d’un côté, les activités d’Ambassador ; de l’autre, celles de CFC dont le siège restera à Marseille. L’entreprise conservera son identité française ainsi que ses équipes locales.

Dans un secteur hautement concurrentiel, cette union permettra à CFC et Ambassador de mutualiser leurs ressources, de bénéficier de synergies d'achat et d'optimiser leurs coûts. « Plus on est gros, on est fort ».

CFC Croisières : des itinéraires inchangés

Cette structuration permet de respecter les spécificités de chaque marché, tout en tirant parti des synergies entre les deux compagnies. « Nous partageons une vision commune de la croisière : des navires à taille humaine et une approche axée sur la découverte ».

Pour les clients, pas de changements sont à prévoir sur les itinéraires traditionnels de CFC. Le navire Renaissance redémarrera comme prévu dès le 1er mars, après son passage en cale sèche en Allemagne où il subit des travaux depuis dix jours, pour des croisières axées sur les aurores boréales.

Ces itinéraires s’étendront jusqu’à mi-octobre, avant de laisser place à une nouveauté majeure : des croisières aux Caraïbes.

Le Renaissance aux Antilles et dans les Caraïbes pour la saison hiver

En partenariat avec Ambassador et le tour-opérateur hollandais Corendon, qui « dispose d’un peu moins de la moitié des cabines » le Renaissance proposera dès novembre des croisières combinant une clientèle française, britannique et européenne.

Les départs, qui auront lieu depuis la Guadeloupe, à l’exception d’un depuis la Martinique, sont déjà ouverts à la réservation dans les agences de voyages. Un retour aux sources pour l’ex MS Maasdam alors propriété de Holland America Line.

Ces nouvelles croisières aux Caraïbes, d’une durée de 10 à 11 nuits, visent à toucher à la fois les Antillais et les touristes européens.

« Nous souhaitons offrir des destinations moins classiques et renouveler l’expérience pour nos passagers fidèles », explique Maëlysse Pierrot-Guibourt. Le Renaissance conserve sa philosophie : un navire de taille moyenne, sans casino, privilégiant l’expérience de découverte plutôt que de faire du paquebot la destination.

Marseille et Le Havre restent les ports d'attache

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Pour faciliter ces départs, CFC propose des forfaits incluant les vols, une première dans l’histoire de la jeune compagnie, en collaboration avec diverses compagnies aériennes.

La croisière transatlantique pour rejoindre les Caraïbes, partira de Dunkerque le 1er novembre 2025.

Malgré cette diversification, Marseille et Le Havre resteront des ports clés pour la compagnie pour la saison 2026. Dunkerque pourrait aussi bien les rejoindre. CFC n’a sans doute pas fini de nous surprendre.