« Qu’est ce qui fonctionne chez les tour-opérateurs ? ».
Voilà la question fondamentale qu’avait en tête Alexandre Espitalier-Noël, vice-président du groupe hôtelier mauricien Sun Resorts, en prenant les commandes de Solea en 2016. Trois années se sont écoulées et le chemin parcouru depuis par le tour-opérateur B2B est immense.
A son arrivée, Alexandre Espitalier-Noël trouve une société mal en point. Agée déjà de 20 ans, elle cherche un second souffle.
Les grands chantiers débutent : révision de tous les process, réorganisation des équipes, mise en place d’un nouveau système d’exploitation avec Amadeus et, surtout, re-positionnement de la marque sur le voyage sur-mesure et haut de gamme sur 4 piliers que sont l’île Maurice, les Seychelles, les Maldives et Dubaï.
Voilà la question fondamentale qu’avait en tête Alexandre Espitalier-Noël, vice-président du groupe hôtelier mauricien Sun Resorts, en prenant les commandes de Solea en 2016. Trois années se sont écoulées et le chemin parcouru depuis par le tour-opérateur B2B est immense.
A son arrivée, Alexandre Espitalier-Noël trouve une société mal en point. Agée déjà de 20 ans, elle cherche un second souffle.
Les grands chantiers débutent : révision de tous les process, réorganisation des équipes, mise en place d’un nouveau système d’exploitation avec Amadeus et, surtout, re-positionnement de la marque sur le voyage sur-mesure et haut de gamme sur 4 piliers que sont l’île Maurice, les Seychelles, les Maldives et Dubaï.
Un chiffre d'affaires qui double
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« Nous avions d’abord recruté des profils expérimentés, dans une idée de management mi-PME, mi-grand groupe », raconte le directeur général de Soléa.
« Ensuite, nous avons procédé à une refonte totale de la production, de A jusqu’à Z. En nous focalisant sur notre zone d’expertise, puis en grappillant autour, notamment en lançant en Afrique Equato by Solea », ajoute-t-il.
Sont venus ensuite au fil des mois les intégrations aux réseaux Thomas Cook, puis Havas Voyages et Selectour (pack Gold), le lancement d’un call center à l’île Maurice, la mise en place d’une joint-venture avec Marietton Développement (depuis février 2019 actionnaire à 50% de Solea, à part égale avec Sun Resorts), la création d’un pôle Afrique…
« Les résultats de tout ça sont très concrets. Par exemple, aujourd’hui le temps moyen d’attente au téléphone avec les équipes Solea est de 2m30. En 2016, il était de plus de 20 minutes… » , se réjouit Alexandre Espitalier-Noël.
Surtout, le chiffre d’affaires va, entre 2016 et 2020, plus que doubler. De 16,4 millions d’euros en 2016, ce dernier est passé à 18,3 millions en 2017, 20 en 2018, 23 en 2019 et devrait sans doute dépasser les 32 millions d’euros l’année prochaine. Et, depuis cette année, le tour-opérateur est rentable.
« Ensuite, nous avons procédé à une refonte totale de la production, de A jusqu’à Z. En nous focalisant sur notre zone d’expertise, puis en grappillant autour, notamment en lançant en Afrique Equato by Solea », ajoute-t-il.
Sont venus ensuite au fil des mois les intégrations aux réseaux Thomas Cook, puis Havas Voyages et Selectour (pack Gold), le lancement d’un call center à l’île Maurice, la mise en place d’une joint-venture avec Marietton Développement (depuis février 2019 actionnaire à 50% de Solea, à part égale avec Sun Resorts), la création d’un pôle Afrique…
« Les résultats de tout ça sont très concrets. Par exemple, aujourd’hui le temps moyen d’attente au téléphone avec les équipes Solea est de 2m30. En 2016, il était de plus de 20 minutes… » , se réjouit Alexandre Espitalier-Noël.
Surtout, le chiffre d’affaires va, entre 2016 et 2020, plus que doubler. De 16,4 millions d’euros en 2016, ce dernier est passé à 18,3 millions en 2017, 20 en 2018, 23 en 2019 et devrait sans doute dépasser les 32 millions d’euros l’année prochaine. Et, depuis cette année, le tour-opérateur est rentable.
Thomas Cook ? "Pas un problème majeur"
Et la faillite de Thomas Cook dans tout ça ? L’ambitieuse trajectoire de développement du TO est-elle remise en question ?
« Ce n’est absolument pas un problème majeur, notre stratégie ne change pas d’un iota », répond le directeur-général.
« Les impayés ne sont pas très importants, nous avons heureusement peu de dossiers concernés. A l’avenir, que ce soit pour les agences intégrées ou franchisées, nous allons forcément continuer de travailler ensemble, d’une manière ou d’une autre », ajoute-t-il.
Spécialisation, haut-de-gamme, sur-mesure : pour Solea aussi, le modèle du tour-operating ne sera pas remis en cause. « Comme un Asia ou un Austral Lagons, nous avons plus que jamais une carte à jouer pour l’avenir ! », conclut, optimiste, le DG.
« Ce n’est absolument pas un problème majeur, notre stratégie ne change pas d’un iota », répond le directeur-général.
« Les impayés ne sont pas très importants, nous avons heureusement peu de dossiers concernés. A l’avenir, que ce soit pour les agences intégrées ou franchisées, nous allons forcément continuer de travailler ensemble, d’une manière ou d’une autre », ajoute-t-il.
Spécialisation, haut-de-gamme, sur-mesure : pour Solea aussi, le modèle du tour-operating ne sera pas remis en cause. « Comme un Asia ou un Austral Lagons, nous avons plus que jamais une carte à jouer pour l’avenir ! », conclut, optimiste, le DG.