Grands Espaces accueillera, en novembre 2026, son nouveau fleuron, le Captain Arctic (18 cabines), un voilier novateur qui va lui permettre de réduire significativement son empreinte environnementale ©Selar / ©Grands Espaces
Tour-opérateur spécialiste des voyages d'expédition et de nature, Grands Espaces poursuit son développement sur le segment des croisières en Arctique en investissant dans de nouveaux navires.
Après l'Explorer en 2022, le Nanook démarrera ses premiers itinéraires dans le Grand Nord en 2025. Jusqu'ici affrétés, les deux navires sont d'ailleurs sur le point d'être rachetés par Grands Espaces.
Retardée, la livraison du futur yacht polaire dès l'an prochain - il vient de sortir des chantiers navals - permettra d'accueillir 12 passagers, pour des croisières à la découverte des terres polaires, notamment au Spitzberg et au Groenland.
"Nous allons continuer à apporter des innovations technologiques et des aménagements à ces bateaux-là, de façon à les rendre plus écologiques, nous explique Laureline Armand, la responsable marketing et communication de Grands Espaces.
Le but, c'est vraiment de garder du "vieux" pour en faire du neuf. Nous allons par exemple, dans les prochaines années, installer des pièges à carbone sur les cheminées afin de récupérer le CO2. Le port de Longyearbyen, au Svalbard, devrait être équipé d'ici 2027 pour récupérer ce CO2".
Lire aussi : Croisières d’exploration : Grands Espaces et Heritage Expeditions main dans la main 🔑
Après l'Explorer en 2022, le Nanook démarrera ses premiers itinéraires dans le Grand Nord en 2025. Jusqu'ici affrétés, les deux navires sont d'ailleurs sur le point d'être rachetés par Grands Espaces.
Retardée, la livraison du futur yacht polaire dès l'an prochain - il vient de sortir des chantiers navals - permettra d'accueillir 12 passagers, pour des croisières à la découverte des terres polaires, notamment au Spitzberg et au Groenland.
"Nous allons continuer à apporter des innovations technologiques et des aménagements à ces bateaux-là, de façon à les rendre plus écologiques, nous explique Laureline Armand, la responsable marketing et communication de Grands Espaces.
Le but, c'est vraiment de garder du "vieux" pour en faire du neuf. Nous allons par exemple, dans les prochaines années, installer des pièges à carbone sur les cheminées afin de récupérer le CO2. Le port de Longyearbyen, au Svalbard, devrait être équipé d'ici 2027 pour récupérer ce CO2".
Lire aussi : Croisières d’exploration : Grands Espaces et Heritage Expeditions main dans la main 🔑
2025, dernière saison pour l'Ocean Nova
En parallèle à cette intégration en 2025, le TO dira au revoir à l'Ocean Nova (70 places), son navire "historique".
Pour sa dernière saison, le voyagiste a concocté des itinéraires inédits. "Il y a notamment une croisière de "l'au revoir" au Svalbard, qui rassemblera nombre de nos guides, dont certains travaillent avec nous depuis longtemps.
Et puis surtout, nous proposons à nos passagers de partir pour trois mois d'exploration et de suivre l'Océan Nova durant toute sa saison de juin à septembre en faisant tout le tour de l'Arctique. C'est quelque chose qui n'a jamais été proposé : partir d'Islande et passer par le Spitzberg, puis revenir par la côte Est du Groenland, pour remonter par la côte Ouest, et se rendre jusqu'au Grand Nord canadien via le passage du Nord-Ouest", commente Laureline Armand.
Alors que certains clients fidèles s'émeuvent de le voir quitter la flotte, "il est vrai que si nous voulons aller dans le sens de la transition écologique, l'Océan Nova ne correspondait plus complètement aux normes exigées pour naviguer dans les zones polaires. Et encore, c'était un petit bateau par rapport à d'autres !", poursuit la responsable marketing.
Pour sa dernière saison, le voyagiste a concocté des itinéraires inédits. "Il y a notamment une croisière de "l'au revoir" au Svalbard, qui rassemblera nombre de nos guides, dont certains travaillent avec nous depuis longtemps.
Et puis surtout, nous proposons à nos passagers de partir pour trois mois d'exploration et de suivre l'Océan Nova durant toute sa saison de juin à septembre en faisant tout le tour de l'Arctique. C'est quelque chose qui n'a jamais été proposé : partir d'Islande et passer par le Spitzberg, puis revenir par la côte Est du Groenland, pour remonter par la côte Ouest, et se rendre jusqu'au Grand Nord canadien via le passage du Nord-Ouest", commente Laureline Armand.
Alors que certains clients fidèles s'émeuvent de le voir quitter la flotte, "il est vrai que si nous voulons aller dans le sens de la transition écologique, l'Océan Nova ne correspondait plus complètement aux normes exigées pour naviguer dans les zones polaires. Et encore, c'était un petit bateau par rapport à d'autres !", poursuit la responsable marketing.
Deux nouveaux navires en construction pour 2027
Dès 2027, le plus grand navire de la flotte de Grands Espaces comptera donc... 36 places. "Nous allons faire construire deux nouveaux bateaux, un de 12 places et un autre de 36 places qui devraient être livrés à horizon 2027, annonce Laureline Armand.
Tous deux comporteront des innovations technologiques, toujours dans le but de les rendre les plus écologiques possibles. C'est actuellement en cours de réflexion avec nos architectes-concepteurs.
Le bateau de 12 places disposera, par exemple, d'une sorte de matelas de bulles le long de la coque, sous la carène, qui réduit les frottements et la consommation en carburant, de 5 à 8%. Et par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre, ajoute Laureline Armand.
Pour le navire de 36 places, nous pensons à des baies vitrées solaires", ajoute-t-elle.
Tous deux comporteront des innovations technologiques, toujours dans le but de les rendre les plus écologiques possibles. C'est actuellement en cours de réflexion avec nos architectes-concepteurs.
Le bateau de 12 places disposera, par exemple, d'une sorte de matelas de bulles le long de la coque, sous la carène, qui réduit les frottements et la consommation en carburant, de 5 à 8%. Et par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre, ajoute Laureline Armand.
Pour le navire de 36 places, nous pensons à des baies vitrées solaires", ajoute-t-elle.
Le Captain Arctic, nouveau fleuron de Grands Espaces
Le Captain Arctic démarrera ses croisières d'exploration en Norvège fin 2026. On le retrouvera dans le Haut-Arctique entre juin et août 2027, au Spitzberg et au Groenland ©Selar / ©Grands Espaces
D'ici là, Grands Espaces affrétera, en novembre 2026, son nouveau fleuron, le Captain Arctic (18 cabines), un voilier novateur qui va lui permettre de réduire significativement son empreinte environnementale.
"Il sera équipé de voiles rigides recouvertes de plus de 1800 m² de panneaux photovoltaïques brevetés, et qui sont spécialement conçus pour résister au froid polaire, explique Laureline Armand.
C'est vraiment une révolution écologique puisque, grâce à l'alliance entre l'énergie éolienne et l'énergie solaire, le Captain Arctic sera capable de naviguer à plus de 90% du temps avec zéro émission carbone".
Le voilier démarrera ses croisières d'exploration en Norvège fin 2026. On le retrouvera dans le Haut-Arctique entre juin et août 2027, au Spitzberg et au Groenland. "Quand les voiles ne pourront pas capter le vent, continue Laureline Armand, le navire sera équipé de deux arbres d'hélices produisant de l'énergie et fonctionnant comme des hydroturbines qui vont permettre une propulsion électrique.
Toute l'organisation du bateau fonctionne dans cet esprit-là : il est capable de produire de façon autonome son eau douce avec de l'eau de mer, grâce à un procédé d'osmose inverse ; il disposera d'un chauffage écologique avec une chaudière à granulés qui utilise des déchets de bois recyclés ; et puis évidemment, nous nous assurerons du zéro déchet en mer grâce à une centrale de traitement de déchets en interne.
De même, il sera équipé d'une fosse septique transformant les eaux usées en eaux potables techniques."
"Il sera équipé de voiles rigides recouvertes de plus de 1800 m² de panneaux photovoltaïques brevetés, et qui sont spécialement conçus pour résister au froid polaire, explique Laureline Armand.
C'est vraiment une révolution écologique puisque, grâce à l'alliance entre l'énergie éolienne et l'énergie solaire, le Captain Arctic sera capable de naviguer à plus de 90% du temps avec zéro émission carbone".
Le voilier démarrera ses croisières d'exploration en Norvège fin 2026. On le retrouvera dans le Haut-Arctique entre juin et août 2027, au Spitzberg et au Groenland. "Quand les voiles ne pourront pas capter le vent, continue Laureline Armand, le navire sera équipé de deux arbres d'hélices produisant de l'énergie et fonctionnant comme des hydroturbines qui vont permettre une propulsion électrique.
Toute l'organisation du bateau fonctionne dans cet esprit-là : il est capable de produire de façon autonome son eau douce avec de l'eau de mer, grâce à un procédé d'osmose inverse ; il disposera d'un chauffage écologique avec une chaudière à granulés qui utilise des déchets de bois recyclés ; et puis évidemment, nous nous assurerons du zéro déchet en mer grâce à une centrale de traitement de déchets en interne.
De même, il sera équipé d'une fosse septique transformant les eaux usées en eaux potables techniques."
Le Captain Arctic, pour capter une clientèle plus jeune et aventureuse
Le Captain Arctic disposera de grands espaces à vivre, de vastes baies vitrées idéales pour l'observation, des cabines avec plusieurs hublots ou des grandes fenêtres pour les cabines supérieures ©Selar / ©Grands Espaces
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En parallèle, le bateau a été pensé pour assurer un confort optimal durant la croisière, disposant de grands espaces à vivre, de vastes baies vitrées idéales pour l'observation, des cabines avec plusieurs hublots ou des grandes fenêtres pour les cabines supérieures.
"Avec ce nouveau bateau, Grands Espaces espère capter une clientèle un peu plus aventureuse, plus jeune, autour de 30-40 ans, car les équipements à bord permettront par exemple de faire de l'exploration en kayak, ou du snorkeling en zone polaire. Il y aura aussi un bain norvégien à bord du Captain Arctic, un sauna également", précise Laureline Armand.
Si le voyagiste ne s'affiche pas comme un croisiériste de luxe ou d'ultra luxe, il mise sur les expériences proposées pour faire valoir sa valeur ajoutée. "Notre luxe c'est de proposer des unités plus intimes. De donner la possibilité à nos clients, en petits groupes, de débarquer plus longtemps à terre, car nous ne sommes jamais contraints par les horaires. Le temps, c'est un luxe finalement", résume la responsable marketing et communication de Grands Espaces.
A noter que le panier moyen sur le Captain Arctic sera plus élevé que sur les autres navires du TO. Comptez 1 700€ par jour en moyenne contre 800 euros pour une autre croisière.
Les ventes ont d'ailleurs officiellement ouvert le 6 décembre dernier. La prochaine brochure polaire, quant à elle, paraîtra au début de l'année 2025, et comprendra les itinéraires de l'Explorer et du Nanook. En 2024, Grands Espaces a fait voyager 1 263 passagers.
"Avec ce nouveau bateau, Grands Espaces espère capter une clientèle un peu plus aventureuse, plus jeune, autour de 30-40 ans, car les équipements à bord permettront par exemple de faire de l'exploration en kayak, ou du snorkeling en zone polaire. Il y aura aussi un bain norvégien à bord du Captain Arctic, un sauna également", précise Laureline Armand.
Si le voyagiste ne s'affiche pas comme un croisiériste de luxe ou d'ultra luxe, il mise sur les expériences proposées pour faire valoir sa valeur ajoutée. "Notre luxe c'est de proposer des unités plus intimes. De donner la possibilité à nos clients, en petits groupes, de débarquer plus longtemps à terre, car nous ne sommes jamais contraints par les horaires. Le temps, c'est un luxe finalement", résume la responsable marketing et communication de Grands Espaces.
A noter que le panier moyen sur le Captain Arctic sera plus élevé que sur les autres navires du TO. Comptez 1 700€ par jour en moyenne contre 800 euros pour une autre croisière.
Les ventes ont d'ailleurs officiellement ouvert le 6 décembre dernier. La prochaine brochure polaire, quant à elle, paraîtra au début de l'année 2025, et comprendra les itinéraires de l'Explorer et du Nanook. En 2024, Grands Espaces a fait voyager 1 263 passagers.