301 escales sont prévues en Guadeloupe lors de la prochaine saison, du 2 novembre au 25 avril @Grand port maritime de Guadeloupe.
La saison 2023-2024, débutée le 02 novembre 2023 par une double escale à Pointe-à-Pitre, s’est achevée le 13 mai dernier avec l’escale du World Voyager de la compagnie portugaise Mystic Cruise, il s’agissait alors de la 242e escale de la saison.
En tout, selon le bilan du Comité du tourisme des Îles de Guadeloupe, la destination aura accueilli 355.000 passagers, à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre ainsi que sur ses mouillages de Marie-Galante, Deshaies et Terre-de-Haut.
La part des compagnies européennes reste prédominante avec 78% des escales. « Les passagers américains n’ont bien souvent pas les visas pour descendre », explique Laurence Corenthin, responsable croisière et nautisme au comité du tourisme des Îles de Guadeloupe.
En tout, selon le bilan du Comité du tourisme des Îles de Guadeloupe, la destination aura accueilli 355.000 passagers, à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre ainsi que sur ses mouillages de Marie-Galante, Deshaies et Terre-de-Haut.
La part des compagnies européennes reste prédominante avec 78% des escales. « Les passagers américains n’ont bien souvent pas les visas pour descendre », explique Laurence Corenthin, responsable croisière et nautisme au comité du tourisme des Îles de Guadeloupe.
Croisières en Guadeloupe : un marché bien orienté pour la prochaine saison
Avec ce résultat, la destination Guadeloupe a retrouvé le nombre d’escales de la saison 2018-2019 et poursuit ses efforts pour bénéficier de meilleures retombées économiques.
Mais, si le marché semble être bien orientée avec 301 escales prévues pour la saison prochaine (du 2 novembre 2024 au 20 avril 2025), soit une progression de 25% par rapport à la saison précédente, la destination Guadeloupe doit faire face à un certain nombre de challenges, dans un marché caribéen hautement concurrentiel.
Le départ précipité de Virgin Cruises, en raison des mauvaises notes des clients, a agi comme une piqûre de rappel : « les compagnies en transit, 81% de nos escales, sont versatiles. Nous sommes au cœur d'une trentaine d'îles de la Caraïbe, le premier bassin mondial de la croisière, rappelle Laurence Corenthin.
Nous avons rencontré les représentants de Virgin Cruises lors du dernier Seatrade de Miami en avril dernier et nous poursuivons nos échanges en leur présentant nos nouveautés en terme d’attractivité. Il faut aussi se remettre en question. On y travaille avec toutes les parties prenantes, que ce soient les villes, l’agent maritime et les compagnies elles-mêmes ».
Mais, si le marché semble être bien orientée avec 301 escales prévues pour la saison prochaine (du 2 novembre 2024 au 20 avril 2025), soit une progression de 25% par rapport à la saison précédente, la destination Guadeloupe doit faire face à un certain nombre de challenges, dans un marché caribéen hautement concurrentiel.
Le départ précipité de Virgin Cruises, en raison des mauvaises notes des clients, a agi comme une piqûre de rappel : « les compagnies en transit, 81% de nos escales, sont versatiles. Nous sommes au cœur d'une trentaine d'îles de la Caraïbe, le premier bassin mondial de la croisière, rappelle Laurence Corenthin.
Nous avons rencontré les représentants de Virgin Cruises lors du dernier Seatrade de Miami en avril dernier et nous poursuivons nos échanges en leur présentant nos nouveautés en terme d’attractivité. Il faut aussi se remettre en question. On y travaille avec toutes les parties prenantes, que ce soient les villes, l’agent maritime et les compagnies elles-mêmes ».
MSC et Costa renouvellent leur confiance à la destination
La responsable croisière a néanmoins de bons indicateurs sur lesquels s’appuyer pour rassurer sur les atouts de l’escale Guadeloupe qui, par exemple, ont convaincu MSC et Costa de renouveler leur confiance à la destination et « témoigner de la satisfaction de leur clientèle tant sur l’attractivité que sur la qualité de nos infrastructures. »
Ces compagnies tête de ligne bénéficient de vols charters qui partent d’Italie pour Costa (Rome, Milan) ou de blocs sièges sur des vols réguliers. La compagnie allemande Aïda, filiale de Carnival, va aussi positionner plus de navires tout comme la Britannique Marella.
Une récente étude du cabinet américain Brea (Business research & economic advisors, spécialisé dans la croisière, a par ailleurs dévoilé que 63% des passagers partent en excursion contre une moyenne 47% dans la Caraïbe.
Ces compagnies tête de ligne bénéficient de vols charters qui partent d’Italie pour Costa (Rome, Milan) ou de blocs sièges sur des vols réguliers. La compagnie allemande Aïda, filiale de Carnival, va aussi positionner plus de navires tout comme la Britannique Marella.
Une récente étude du cabinet américain Brea (Business research & economic advisors, spécialisé dans la croisière, a par ailleurs dévoilé que 63% des passagers partent en excursion contre une moyenne 47% dans la Caraïbe.
« Remettre de l’attractivité marchande »
Autre grand motif de satisfaction, 25.000 passagers se sont rendus au point d’information installé au port de Pointe-à-Pitre, dont 7.300 Allemands ou 5.000 Anglais, « ce que l’on n’attentait pas forcément » : «Quand on découvre une destination par l’intermédiaire d’une escale, on y revient souvent pour passer des vacances. Nous leur donnons la documentation nécessaire, la croisière agit comme un produit d’appel pour les faire revenir.»
Notons aussi que les Anglais, passagers du Carnival UK, sont aussi nombreux à se rendre à Deshaies, lieu de tournage de la série Meurtre au paradis.
Par ailleurs, en moyenne, la dépense par passager hors excursion est de 80 dollars, en-deçà des cent dollars dans les autres îles.
« Effectivement, tous les commerces ne sont pas ouverts le dimanche à Pointe-à-Pitre, ce qui n’est pas le cas dans des zones plus touristiques comme les Saintes. Nous travaillons à monter des boutiques éphémères et trouver des solutions pour remettre de l’attractivité marchande ».
Notons aussi que les Anglais, passagers du Carnival UK, sont aussi nombreux à se rendre à Deshaies, lieu de tournage de la série Meurtre au paradis.
Par ailleurs, en moyenne, la dépense par passager hors excursion est de 80 dollars, en-deçà des cent dollars dans les autres îles.
« Effectivement, tous les commerces ne sont pas ouverts le dimanche à Pointe-à-Pitre, ce qui n’est pas le cas dans des zones plus touristiques comme les Saintes. Nous travaillons à monter des boutiques éphémères et trouver des solutions pour remettre de l’attractivité marchande ».
« La croisière n’est pas en contradiction avec le développement durable »
C’est d’autant plus important que selon l’étude de la Brea, souligne Laurence Corenthin, « plus les passagers ont la possibilité d'acheter, plus ils sont satisfaits par la destination ». Elle précise que le duty free concernera uniquement que les villes d’escales mais « sans doute pas la saison prochaine, c’est un processus long ».
Un secteur qui n’entraîne pas de polémiques comme dans l'Hexagone, à Marseille, Villefranche-sur-Mer Bordeaux ou encore Concarneau : « Les Antilles aiment la croisière, rappelle Laurence Corenthin. 50% du remplissage des navires MSC ou Costa est parfois assuré jute avec des locaux. »
Et de souligner : « Le ministère impulse une feuille de route croisière durable aux Antilles », notamment la préservation du milieu marin avec la réduction du risque de collisions avec les cétacés. De plus, avec 50% des navires au mouillage, en dehors de Pointe-à-Pitre et de Basse Terre, « se pose la question de l’ancrage, donc délimiter des zones avec une mise en place de coffres, nous n’attendons pas que cela gronde ».
Laurence Corenthin dit « ne pas vendre la destination » mais bien la « promouvoir » avec « un grand respect et la croisière n’est pas en contradiction avec le développement durable ».
Un secteur qui n’entraîne pas de polémiques comme dans l'Hexagone, à Marseille, Villefranche-sur-Mer Bordeaux ou encore Concarneau : « Les Antilles aiment la croisière, rappelle Laurence Corenthin. 50% du remplissage des navires MSC ou Costa est parfois assuré jute avec des locaux. »
Et de souligner : « Le ministère impulse une feuille de route croisière durable aux Antilles », notamment la préservation du milieu marin avec la réduction du risque de collisions avec les cétacés. De plus, avec 50% des navires au mouillage, en dehors de Pointe-à-Pitre et de Basse Terre, « se pose la question de l’ancrage, donc délimiter des zones avec une mise en place de coffres, nous n’attendons pas que cela gronde ».
Laurence Corenthin dit « ne pas vendre la destination » mais bien la « promouvoir » avec « un grand respect et la croisière n’est pas en contradiction avec le développement durable ».