En plein renouvellement de sa flotte d’Airbus A340 par 4 Boeing 787-Dreamliner flambant neufs, Air Tahiti Nui a déposé une demande de défiscalisation à l’Etat français.
Cette demande d’aide fiscale concernerait les deux avions que la compagnie tahitienne va recevoir en 2019, les deux premiers ayant été loués.
La démarche, pour la compagnie tahitienne, consiste à obtenir un agrément du ministère des finances à Bercy pour pouvoir défiscaliser l’acquisition d’avions neufs et ainsi renouveler sa flotte à moindres frais.
Le montant de cette aide fiscale est loin d’être insignifiant et avoisinerait les 200 millions de dollars, soit 40% du prix d’achat des deux avions.
Mais, d’après une discrète brève parue dans Le Canard Enchaîné en date de mercredi 3 août 2018, le dossier de la compagnie polynésienne pourrait bien passer à la trappe.
Cette demande d’aide fiscale concernerait les deux avions que la compagnie tahitienne va recevoir en 2019, les deux premiers ayant été loués.
La démarche, pour la compagnie tahitienne, consiste à obtenir un agrément du ministère des finances à Bercy pour pouvoir défiscaliser l’acquisition d’avions neufs et ainsi renouveler sa flotte à moindres frais.
Le montant de cette aide fiscale est loin d’être insignifiant et avoisinerait les 200 millions de dollars, soit 40% du prix d’achat des deux avions.
Mais, d’après une discrète brève parue dans Le Canard Enchaîné en date de mercredi 3 août 2018, le dossier de la compagnie polynésienne pourrait bien passer à la trappe.
Le dossier a été reçu par la DGAC
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La raison : le fait que la demande concerne des avions américains, mais surtout le contexte économique compliqué pour Airbus et les milliards d’euros de commandes perdus suite à l’embargo de Donald Trump sur l’Iran.
Gérard Darmanin, actuel ministre des Comptes publics, ne « semble pas pressé de reprendre la patate chaude au vol », indique le Canard, qui explique que le ministère des Comptes publics comme celui des Outre-Mer restent pour l’instant étrangement silencieux sur le sujet.
Pourtant, le dossier de demande de « quasi-subventions » a bien été reçu par Bercy ainsi que par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Avant Air Tahiti Nui, en 2015, Air Austral avait déjà obtenu une aide fiscale de la part de Bercy, là aussi pour l’achat de Boeing 787.
Gérard Darmanin, actuel ministre des Comptes publics, ne « semble pas pressé de reprendre la patate chaude au vol », indique le Canard, qui explique que le ministère des Comptes publics comme celui des Outre-Mer restent pour l’instant étrangement silencieux sur le sujet.
Pourtant, le dossier de demande de « quasi-subventions » a bien été reçu par Bercy ainsi que par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).
Avant Air Tahiti Nui, en 2015, Air Austral avait déjà obtenu une aide fiscale de la part de Bercy, là aussi pour l’achat de Boeing 787.