Coach Voyages, l'argument de ces intermédiaires est souvent le même : la vente est conclue directement auprès d'un professionnel qui dispose de toutes les garanties : RCP, garantie financière et immatriculation - DR
"Agent de Voyage .. un vrai métier ... Mobilisons nous !!!" tel est le nom d'un nouveau groupe Facebook, créé par des agents de voyages qui en ont marre de se voir concurrencer par des Coach Voyages.
Il suffit de taper ces deux mots dans Google pour tomber sur des sites qui se revendiquent conseillers en voyage : Travelcoach, Lemondecousumain.fr, Jefflleon et et bien d'autres...
Leur profil : passionnés par les voyages et ayant visité un grand nombre de pays, ils proposent leurs services en tant qu'intermédiaire pour aider les clients à concevoir leur voyage, avec la promesse de trouver le meilleur qualité-prix.
Travelcoach annonce par exemple faire économiser à ses clients "en moyenne 20% à 30% (...) par rapport aux mêmes vacances réservées via une agence de voyages." Pour autant le site ne néglige pas les pros avec une offre B2B (conseils, contenu, coaching) d'accompagnement.
Pour ces différentes structures dont la plupart disposent d'un numéro de SIRET ou de SIREN (parfois c'est un peu plus obscur), mais qui ne sont pas immatriculées au registre d'Atout France, le business model repose sur des frais d'honoraires (qui peuvent varier en fonction du nombre de voyageurs, longueur du séjour, ou type de produits) ou sur un pourcentage calculé sur le montant du voyage réservé.
En revanche ils n'encaissent pas directement le montant de la réservation.
Ce que leur reprochent les agents de voyages : leur prendre du business sans avoir les mêmes obligations : RCP et garantie financière notamment.
Il suffit de taper ces deux mots dans Google pour tomber sur des sites qui se revendiquent conseillers en voyage : Travelcoach, Lemondecousumain.fr, Jefflleon et et bien d'autres...
Leur profil : passionnés par les voyages et ayant visité un grand nombre de pays, ils proposent leurs services en tant qu'intermédiaire pour aider les clients à concevoir leur voyage, avec la promesse de trouver le meilleur qualité-prix.
Travelcoach annonce par exemple faire économiser à ses clients "en moyenne 20% à 30% (...) par rapport aux mêmes vacances réservées via une agence de voyages." Pour autant le site ne néglige pas les pros avec une offre B2B (conseils, contenu, coaching) d'accompagnement.
Pour ces différentes structures dont la plupart disposent d'un numéro de SIRET ou de SIREN (parfois c'est un peu plus obscur), mais qui ne sont pas immatriculées au registre d'Atout France, le business model repose sur des frais d'honoraires (qui peuvent varier en fonction du nombre de voyageurs, longueur du séjour, ou type de produits) ou sur un pourcentage calculé sur le montant du voyage réservé.
En revanche ils n'encaissent pas directement le montant de la réservation.
Ce que leur reprochent les agents de voyages : leur prendre du business sans avoir les mêmes obligations : RCP et garantie financière notamment.
Que dit la loi ?
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En l'état actuel que dit le droit : toutes "personnes physiques ou morales qui se livrent ou apportent leur concours, quelles que soient les modalités de leur rémunération, aux opérations consistant en l'organisation ou la vente" doivent être immatriculées. (Article L211-1)
Me Emmanuelle Llop avocat associé, cabinet Equinoxe Avocats précise que plusieurs décisions récentes de justice de la cour de cassation et qui concernent des comités d'entreprise ou des associations demandent aux juges de vérifier si la personne apporte son concours contre rémunération.
"Une des dernières décisions de la cour envisage la rémunération aussi bien par le client que par les fournisseurs. J'extrapole aux apporteurs d'affaires car cette décision concerne les CE et associations, mais cela ne les arrangent pas forcément" précise Emmanuelle Llop.
L'argument de ses intermédiaires est souvent le même : la vente est conclue directement auprès d'un professionnel qui dispose de toutes les garanties : RCP, garantie financière et immatriculation. Certains observateurs ne voient d'ailleurs pas où est le problème du moment qu'in fine le client contracte directement avec un opérateur en règle.
Le sujet est un vieux et long serpent de mer dans la profession.
En effet les rabatteurs, intermédiaires, apporteurs d'affaires et désormais Coach Voyages existent dans la profession depuis longtemps. Tantôt on les déteste et tantôt on fait avec et parfois même on travaille avec eux.
Lire : Les agents de voyages français sont-ils ubérisables ?
Me Emmanuelle Llop avocat associé, cabinet Equinoxe Avocats précise que plusieurs décisions récentes de justice de la cour de cassation et qui concernent des comités d'entreprise ou des associations demandent aux juges de vérifier si la personne apporte son concours contre rémunération.
"Une des dernières décisions de la cour envisage la rémunération aussi bien par le client que par les fournisseurs. J'extrapole aux apporteurs d'affaires car cette décision concerne les CE et associations, mais cela ne les arrangent pas forcément" précise Emmanuelle Llop.
L'argument de ses intermédiaires est souvent le même : la vente est conclue directement auprès d'un professionnel qui dispose de toutes les garanties : RCP, garantie financière et immatriculation. Certains observateurs ne voient d'ailleurs pas où est le problème du moment qu'in fine le client contracte directement avec un opérateur en règle.
Le sujet est un vieux et long serpent de mer dans la profession.
En effet les rabatteurs, intermédiaires, apporteurs d'affaires et désormais Coach Voyages existent dans la profession depuis longtemps. Tantôt on les déteste et tantôt on fait avec et parfois même on travaille avec eux.
Lire : Les agents de voyages français sont-ils ubérisables ?
Bientôt un nouveau statut ?
Car depuis la vague Uber, le monde du travail a évolué. Et les entreprises se sont aussi emparées du phénomène. TUI, Thomas Cook, Marco Vasco ou encore Univairmer n'ont pas hésité à se lancer sur le recrutement d'agents indépendants.
Si les travailleurs de terrain de TUI doivent être immatriculés au RCS, disposer d’une garantie financière, d’une RCP et d’une immatriculation au registre des opérateurs de voyages et de séjours d’Atout France, ce n'est pas forcément le cas de Thomas Cook ou Univairmer.
Le réseau dirigé par Jean Dionnet s'appuie sur des auto-entrepreneurs considérés comme des "commerciaux". Thomas Cook a mis de son côté en place un contrat spécifique. Chez l'un comme chez l'autre les travailleurs indépendants ne sont pas immatriculés au prétexte que c'est l'agence qui conclut la vente avec le client au final.
Lire : Thomas Cook, TUI, Univairmer, Marco Vasco.... la grande drague des travailleurs indépendants
Face à cette évolution, Les Entreprises du Voyage travaillaient sur le sujet en 2016. Jean-Marc Rozé, Secrétaire Général du Syndicat précise : "nous allons attendre le nouveau code du tourisme et reprendre nos discussions avec les pouvoirs publics"
Reste à savoir comment seront définies les personnes qui vendent les prestations touristiques et qui doivent être immatriculées ?
Si les travailleurs de terrain de TUI doivent être immatriculés au RCS, disposer d’une garantie financière, d’une RCP et d’une immatriculation au registre des opérateurs de voyages et de séjours d’Atout France, ce n'est pas forcément le cas de Thomas Cook ou Univairmer.
Le réseau dirigé par Jean Dionnet s'appuie sur des auto-entrepreneurs considérés comme des "commerciaux". Thomas Cook a mis de son côté en place un contrat spécifique. Chez l'un comme chez l'autre les travailleurs indépendants ne sont pas immatriculés au prétexte que c'est l'agence qui conclut la vente avec le client au final.
Lire : Thomas Cook, TUI, Univairmer, Marco Vasco.... la grande drague des travailleurs indépendants
Face à cette évolution, Les Entreprises du Voyage travaillaient sur le sujet en 2016. Jean-Marc Rozé, Secrétaire Général du Syndicat précise : "nous allons attendre le nouveau code du tourisme et reprendre nos discussions avec les pouvoirs publics"
Reste à savoir comment seront définies les personnes qui vendent les prestations touristiques et qui doivent être immatriculées ?