L'un des Boeing 787 Dreamliner qu'Air France a positionné sur la ligne Paris-Nairobi (Kenya), ouverte le 25 mars © Air France
L'Afrique est-elle toujours, malgré des décennies de présence, une terre d'opportunité pour Air France ?
Cette année, les compagnies du groupe Air France-KLM proposeront 489 vols hebdomadaires entre l'Europe et l'Afrique, sur 51 destinations : 34 desservies par Air France, 15 par Transavia, 13 par KLM et... 2 seront opérées par Joon (dont la toute récente liaison entre Paris et Le Cap que la jeune compagnie française a repris à sa grande sœur).
Une stratégie qui place plus que jamais l'Afrique, où L'Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit une nouvelle hausse de 8% du trafic aérien et des capacités en 2018, au cœur du développement d'Air France-KLM, alors même que le groupe est leader sur les liaisons entre les deux continents.
Actuellement, la ligne la plus fréquentée serait le Paris-Johannesbourg opéré quotidiennement sur un Airbus A380. Les lignes les plus rentables elles, se situeraient plutôt vers Dakar et Abidjan.
Cette année, les compagnies du groupe Air France-KLM proposeront 489 vols hebdomadaires entre l'Europe et l'Afrique, sur 51 destinations : 34 desservies par Air France, 15 par Transavia, 13 par KLM et... 2 seront opérées par Joon (dont la toute récente liaison entre Paris et Le Cap que la jeune compagnie française a repris à sa grande sœur).
Une stratégie qui place plus que jamais l'Afrique, où L'Association internationale du transport aérien (IATA) prévoit une nouvelle hausse de 8% du trafic aérien et des capacités en 2018, au cœur du développement d'Air France-KLM, alors même que le groupe est leader sur les liaisons entre les deux continents.
Actuellement, la ligne la plus fréquentée serait le Paris-Johannesbourg opéré quotidiennement sur un Airbus A380. Les lignes les plus rentables elles, se situeraient plutôt vers Dakar et Abidjan.
Les affaires avant tout
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
Jumeirah s'implante en Afrique avec deux nouvelles destinations
"Nous avons fixé de nouveaux objectifs ambitieux sur le continent africain cette année.
C'est un vrai retour à l'offensive dans une région toujours aussi prometteuse", glisse Frank Legré, DG Afrique chez Air France, refusant toutefois de donner des chiffres précis.
"Sur nos lignes africaines, nous devons faire preuve d'une grande flexibilité, en prenant en compte les enjeux géo-politique, les questions de sécurité et le développement de l'économie".
Car plus que les trafics tourismes et afinitaires, c'est avant tout sur le segment business qu'Air France base sa stratégie de développement africaine.
La compagnie met par exemple en place deux programmes de fidélité bien spécifique : Flying Blue Club Africa, qui veut faciliter les échanges entre entrepreneurs français, et Flying Blue Petroleum, réservé aux professionnels du pétrole et du gaz. Ce dernier programme compterait actuellement près de 85 000 adhérents.
En effet, parmi les plus gros clients de la compagnie tricolore sur le continent, on retrouverait, en tête, Total. Ensuite figureraient les institutions gouvernementales françaises établies en Afrique, puis les PME. Viendraient derrière les LVMH, Alcatel et autre Bolloré.
C'est un vrai retour à l'offensive dans une région toujours aussi prometteuse", glisse Frank Legré, DG Afrique chez Air France, refusant toutefois de donner des chiffres précis.
"Sur nos lignes africaines, nous devons faire preuve d'une grande flexibilité, en prenant en compte les enjeux géo-politique, les questions de sécurité et le développement de l'économie".
Car plus que les trafics tourismes et afinitaires, c'est avant tout sur le segment business qu'Air France base sa stratégie de développement africaine.
La compagnie met par exemple en place deux programmes de fidélité bien spécifique : Flying Blue Club Africa, qui veut faciliter les échanges entre entrepreneurs français, et Flying Blue Petroleum, réservé aux professionnels du pétrole et du gaz. Ce dernier programme compterait actuellement près de 85 000 adhérents.
En effet, parmi les plus gros clients de la compagnie tricolore sur le continent, on retrouverait, en tête, Total. Ensuite figureraient les institutions gouvernementales françaises établies en Afrique, puis les PME. Viendraient derrière les LVMH, Alcatel et autre Bolloré.
Retour vers Nairobi
L'un des meilleurs exemples est le retour, depuis le 25 mars, de la compagnie nationale tricolore vers Nairobi (Kenya), une route sur laquelle elle brillait par son absence depuis 18 ans.
"C'est un très bon moyen d'accompagner le développement du business français au Kenya", estime Sebastian Mikosz, à la tête de Kenya Airways, une compagnie membre aussi de l'alliance Skyteam, et qui relie déjà Paris et Nairobi 7 fois par semaine.
Lire aussi : 18 ans après, Air France est de retour au Kenya
"Les liens économiques entre les deux pays sont de plus en plus importants, et c'est normal qu'Air France les accompagne", ajoute Frank Legré. D'après les données transmises par l'ambassade de France, environ 80 entreprises françaises sont maintenant établies à Nairobi. Elles n'étaient qu'une vingtaine au début des années 2010. "Grâce à la coopération entre Kenya Airways et Air France, nous aimerions relier Paris à Nairobi à raison de deux fois par jours d'ici 2 ans", veut aussi croire Frank Legré.
Un nouveau partenariat de joint-venture a aussi été signé avec la compagnie kenyane, permettant au groupe Air France-KLM d'enrichir de 26 destinations son réseau de vols entre l'Europe et l'Afrique avec des nouvelles dessertes comme Ndola (Zambie), Nampula (Mozambique), Kilimanjaro (Tanzanie), Juba (Soudan du Sud) ou Bujumbura (Burundi). "Nous nous félicitons qu'Air France se joigne à nous. La ligne entre Paris et Nairobi fonctionne très bien ces dernières années avec des taux de remplissage de l'ordre de 85%", se réjouit Vincent Coste, directeur commercial de Kenya Airways, qui a par ailleurs effectué la majorité de sa carrière chez Air France.
Un nouveau partenariat stratégique qui vient renforcer ceux déjà existant avec Air Côte d'Ivoire, dont Air France détient 11%, et avec la compagnie sudafricaine Kulula. De quoi se sentir roi de l'Afrique encore quelques années.
"C'est un très bon moyen d'accompagner le développement du business français au Kenya", estime Sebastian Mikosz, à la tête de Kenya Airways, une compagnie membre aussi de l'alliance Skyteam, et qui relie déjà Paris et Nairobi 7 fois par semaine.
Lire aussi : 18 ans après, Air France est de retour au Kenya
"Les liens économiques entre les deux pays sont de plus en plus importants, et c'est normal qu'Air France les accompagne", ajoute Frank Legré. D'après les données transmises par l'ambassade de France, environ 80 entreprises françaises sont maintenant établies à Nairobi. Elles n'étaient qu'une vingtaine au début des années 2010. "Grâce à la coopération entre Kenya Airways et Air France, nous aimerions relier Paris à Nairobi à raison de deux fois par jours d'ici 2 ans", veut aussi croire Frank Legré.
Un nouveau partenariat de joint-venture a aussi été signé avec la compagnie kenyane, permettant au groupe Air France-KLM d'enrichir de 26 destinations son réseau de vols entre l'Europe et l'Afrique avec des nouvelles dessertes comme Ndola (Zambie), Nampula (Mozambique), Kilimanjaro (Tanzanie), Juba (Soudan du Sud) ou Bujumbura (Burundi). "Nous nous félicitons qu'Air France se joigne à nous. La ligne entre Paris et Nairobi fonctionne très bien ces dernières années avec des taux de remplissage de l'ordre de 85%", se réjouit Vincent Coste, directeur commercial de Kenya Airways, qui a par ailleurs effectué la majorité de sa carrière chez Air France.
Un nouveau partenariat stratégique qui vient renforcer ceux déjà existant avec Air Côte d'Ivoire, dont Air France détient 11%, et avec la compagnie sudafricaine Kulula. De quoi se sentir roi de l'Afrique encore quelques années.