Malgré ce recul de 1%, l’e-tourisme se porte plutôt mieux que l’industrie du tourisme dans son ensemble - kebox - Fotolia.com
Nous le subodorions. Nous avions déjà observé le ralentissement de l’e-tourisme en 2013.
Trimestre à après trimestre, ce secteur perdait un point. Il est passé de +6% en début d’année à +2% en décembre.
Jean Pierre Nadir, président d’Easyvoyage avait même anticipé cette possibilité: « Il est même possible que l’e-tourisme connaisse une baisse en 2014 », avait-il déclaré. Nous y sommes.
Est-ce à dire que c’est la fin de l’euphorie ? Ce serait aller un peu trop vite en besogne… Décryptage.
Trimestre à après trimestre, ce secteur perdait un point. Il est passé de +6% en début d’année à +2% en décembre.
Jean Pierre Nadir, président d’Easyvoyage avait même anticipé cette possibilité: « Il est même possible que l’e-tourisme connaisse une baisse en 2014 », avait-il déclaré. Nous y sommes.
Est-ce à dire que c’est la fin de l’euphorie ? Ce serait aller un peu trop vite en besogne… Décryptage.
Baisse conjoncturelle
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Marc Lolivier, secrétaire général de la Fevad, ce matin, mardi 20 mai 2014, a été très clair : « Oui, c’est une baisse, mais il faut la relativiser, car elle suit la contraction de la consommation. »
A cet égard l’e-tourisme se porte plutôt mieux que l’industrie du tourisme dans son ensemble.
Tanguy Favennec, reponsable e-commerce d’Air France, ajoute même: « Je pense qu’il faut attribuer ces mauvais résultats à des raisons conjoncturelles et non structurelles. »
Le recul de l’activité long et moyen-courrier au profit de l’activité France est une explication à prendre en compte dans l’analyse de ce baromètre.
A cet égard l’e-tourisme se porte plutôt mieux que l’industrie du tourisme dans son ensemble.
Tanguy Favennec, reponsable e-commerce d’Air France, ajoute même: « Je pense qu’il faut attribuer ces mauvais résultats à des raisons conjoncturelles et non structurelles. »
Le recul de l’activité long et moyen-courrier au profit de l’activité France est une explication à prendre en compte dans l’analyse de ce baromètre.
Omnicanal
François Monboisse, président de la Fevad, avait beaucoup insisté sur le multicanal, n’oublions pas sa remarque: « Le multicanal se développe dans le tourisme, ce qui rend plus difficile les mesures. Regardez quels sont les usages : on se renseigne sur le mobile, mais on réserve très peu sur ce support.
Certaine réservation, même si elles ne sont pas concrétisées offline, ont été initialisé sur le online. »
La meilleure preuve, c’est la bonne tenue des click & mortars - appellation anglo-saxonne utilisée pour désigner les entreprises traditionnelles qui ont aussi une activité en ligne - dans le top 15 des sites les plus visités de l’e-commerce.
On y trouve:
Fnac,
Carrefour,
Leroy Merlin,
Darty,
Leclerc.
Preuve en est que le multicanal se porte bien.
Certaine réservation, même si elles ne sont pas concrétisées offline, ont été initialisé sur le online. »
La meilleure preuve, c’est la bonne tenue des click & mortars - appellation anglo-saxonne utilisée pour désigner les entreprises traditionnelles qui ont aussi une activité en ligne - dans le top 15 des sites les plus visités de l’e-commerce.
On y trouve:
Fnac,
Carrefour,
Leroy Merlin,
Darty,
Leclerc.
Preuve en est que le multicanal se porte bien.
En moyenne 28,7 millions d’internautes (61,5%) ont consulté, chaque mois, au moins un des sites du Top 15.
Le collaboratif
Il n’est reste pas moins que le collaboratif est un phénomène à considérer. Son développement n’est pas sans incidence pour les professionnels du tourisme.
Avec 1 221 000 visiteurs uniques moyens par mois, le leader Covoiturage.fr, maintenant Blablacar, s’impose désormais comme un acteur majeur.
Les stratégies online seront bien inspirées de ne pas passer à côté de ce phénomène ne serait-ce pour profiter de cette audience de plus en plus captive.
Avec 1 221 000 visiteurs uniques moyens par mois, le leader Covoiturage.fr, maintenant Blablacar, s’impose désormais comme un acteur majeur.
Les stratégies online seront bien inspirées de ne pas passer à côté de ce phénomène ne serait-ce pour profiter de cette audience de plus en plus captive.
Dynamisme de l’e-commerce
Par ailleurs, l’e-commerce s’inscrit toujours dans une certaine dynamique.
« Le nombre de sites actifs a encore augmenté cette année de 17%, déclare Marc Lolivier. Ce sont souvent des sites de niche, mais ils participent à la pluralité du secteur et à son renouvellement.
Il ne faut pas croire pour autant qu’ils sont dépassés par la barrière des investissements technologiques, comme on peut le craindre pour eux avec le mobile par exemple qui nécessite de lourds investissements.
Les plateformes mutualisées du marché leur donnent une bonne accessibilité pour aller au-devant des internautes.
De même, la croissance de l’e-commerce est soutenue par les places de marché qui sont à elles seules explicatives de 3% de hausse. »
Les petits sites se mettent en aspiration sur ces dernières.
« Le nombre de sites actifs a encore augmenté cette année de 17%, déclare Marc Lolivier. Ce sont souvent des sites de niche, mais ils participent à la pluralité du secteur et à son renouvellement.
Il ne faut pas croire pour autant qu’ils sont dépassés par la barrière des investissements technologiques, comme on peut le craindre pour eux avec le mobile par exemple qui nécessite de lourds investissements.
Les plateformes mutualisées du marché leur donnent une bonne accessibilité pour aller au-devant des internautes.
De même, la croissance de l’e-commerce est soutenue par les places de marché qui sont à elles seules explicatives de 3% de hausse. »
Les petits sites se mettent en aspiration sur ces dernières.
Hausse de la fréquence d’achat
Si la baisse du panier moyen est, encore cette année effective, il faut observer la hausse significative des fréquences d’achat de plus de 10%.
C’est encourageant, sachant que dans le même temps le montant moyen dépensé par les cyberacheteurs est lui aussi en augmentation de 5%.
Souhaitons donc pour le secteur de l’e-tourisme que cette baisse soit plus conjoncturelle que structurelle.
C’est encourageant, sachant que dans le même temps le montant moyen dépensé par les cyberacheteurs est lui aussi en augmentation de 5%.
Souhaitons donc pour le secteur de l’e-tourisme que cette baisse soit plus conjoncturelle que structurelle.