Le SNPL Air France ALPA ne pourra pas les approuver. (…) n’acceptera pas que la Finance “court-termiste” prenne le pas sur le projet industriel et la nécessaire transformation. /photo dr
Si les informations de notre confrère La Tribune sont bonnes (et généralement elles le sont), Jean-Cyril Spinetta n'ira pas jusqu'au terme de son mandat qui devait se terminer en mai 2014.
Fatigué, certainement, il devrait laisser la présidence du groupe à Alexandre de Juniac le 1er juillet prochain.
Toujours selon notre confrère, c'est Frédéric Gagey, actuel directeur financier qui devrait prendre le poste de Directeur Général dans un premier temps, puis la présidence d'Air France.
Et pourquoi pas ? Juniac, qu'on le veuille ou non, n'a pas (encore ?) démérité et dans la tourmente incommensurable que traverse le groupe, il tient plutôt bon, malgré quelques légères erreurs de parcours.
C'est vrai que rien n'est facile.
Quant à l'arrivée d'un homme qui compte les sous, ça paraît pas franchement idiot. Parce que, finalement, Air France n'a jamais vraiment su compter. En revanche, dépenser, oui…
Et, bien évidemment, la réaction ne s'est pas fait attendre. Réaction de qui ? Mais des pilotes, bien sûr, les saigneurs (oh, pardon coquille significative?), les seigneurs de la compagnie, sans qui personne ne pourrait vivre.
Et là, vraiment, on vole sur la tête. Dans un communiqué-tract, "Hasard ou coïncidence", le SNPL AF commence par manifester une certaine jalousie envers l'accord signé avec les PNC, puis taille dans le vif.
Et là, ça vaut le coup, je cite: "Le SNPL Air France ALPA, (…) réaffirme qu’il a un droit de regard sur les questions de gouvernance qui sont étroitement liées à l’avenir de la compagnie et à sa stratégie.
Il a également le devoir de s’exprimer sur les orientations stratégiques du Groupe.
Bon.
Fatigué, certainement, il devrait laisser la présidence du groupe à Alexandre de Juniac le 1er juillet prochain.
Toujours selon notre confrère, c'est Frédéric Gagey, actuel directeur financier qui devrait prendre le poste de Directeur Général dans un premier temps, puis la présidence d'Air France.
Et pourquoi pas ? Juniac, qu'on le veuille ou non, n'a pas (encore ?) démérité et dans la tourmente incommensurable que traverse le groupe, il tient plutôt bon, malgré quelques légères erreurs de parcours.
C'est vrai que rien n'est facile.
Quant à l'arrivée d'un homme qui compte les sous, ça paraît pas franchement idiot. Parce que, finalement, Air France n'a jamais vraiment su compter. En revanche, dépenser, oui…
Et, bien évidemment, la réaction ne s'est pas fait attendre. Réaction de qui ? Mais des pilotes, bien sûr, les saigneurs (oh, pardon coquille significative?), les seigneurs de la compagnie, sans qui personne ne pourrait vivre.
Et là, vraiment, on vole sur la tête. Dans un communiqué-tract, "Hasard ou coïncidence", le SNPL AF commence par manifester une certaine jalousie envers l'accord signé avec les PNC, puis taille dans le vif.
Et là, ça vaut le coup, je cite: "Le SNPL Air France ALPA, (…) réaffirme qu’il a un droit de regard sur les questions de gouvernance qui sont étroitement liées à l’avenir de la compagnie et à sa stratégie.
Il a également le devoir de s’exprimer sur les orientations stratégiques du Groupe.
Bon.
On continue, juste pour le plaisir : "Le SNPL Air France ALPA est convaincu que pour réussir à redresser une bonne fois pour toute cette compagnie, c’est la vision industrielle qui doit prévaloir, pas celle de la finance.
La finance et le social doivent être au service d’un projet industriel, l’inverse n’a aucun sens. (…) Plutôt qu’un énième jeu de chaises musicales, ce dont Air France a aujourd’hui besoin, c’est d’un dirigeant qui soit un homme de métier, d’expérience, qui possède une vision claire pour l’avenir de l’activité (...) qui sache partager cette vision et redonner à la fois espoir et confiance aux personnels qui ont fait, font et feront des efforts conséquents à la seule condition de permettre de sauver la compagnie et leurs emplois.
Pas d’entretenir cette gestion financière qui consiste à repousser le tas de sable à coup d’efforts du personnel".
Et la menace: "Dans le contexte actuel, si ces orientations en matière de gouvernance devaient se confirmer à Air France, le SNPL Air France ALPA ne pourra pas les approuver. (…) n’acceptera pas que la Finance “court-termiste” prenne le pas sur le projet industriel et la nécessaire transformation.
Si tel devait être le cas, le SNPL Air France ALPA n’aurait d’autre choix que de remettre en question sa participation à Transform 2015, devenu un simple plan d’économie voué par avance à l’échec".
Re-bon ! Fermez le ban, tout est dit.
Effectivement depuis des années et des années, ce sont des "industriels" qui ont certainement conduit la compagnie vers ses pertes abyssales.
D'accord, on ne sait pas trop ce qu'était PH Gourgeon, encore que, pour ses billets d'avion perso, il était plutôt gestionnaire, je vous l'accorde…
Non, de temps en temps, faut quand même être un peu sérieux. Mais, si j'en crois les comptes publiés par la compagnie, sur les environ 4 milliards annuels de masse salariale, les pilotes en ponctionnent un quart.
On comprend mieux leurs "justes" revendications !
La finance et le social doivent être au service d’un projet industriel, l’inverse n’a aucun sens. (…) Plutôt qu’un énième jeu de chaises musicales, ce dont Air France a aujourd’hui besoin, c’est d’un dirigeant qui soit un homme de métier, d’expérience, qui possède une vision claire pour l’avenir de l’activité (...) qui sache partager cette vision et redonner à la fois espoir et confiance aux personnels qui ont fait, font et feront des efforts conséquents à la seule condition de permettre de sauver la compagnie et leurs emplois.
Pas d’entretenir cette gestion financière qui consiste à repousser le tas de sable à coup d’efforts du personnel".
Et la menace: "Dans le contexte actuel, si ces orientations en matière de gouvernance devaient se confirmer à Air France, le SNPL Air France ALPA ne pourra pas les approuver. (…) n’acceptera pas que la Finance “court-termiste” prenne le pas sur le projet industriel et la nécessaire transformation.
Si tel devait être le cas, le SNPL Air France ALPA n’aurait d’autre choix que de remettre en question sa participation à Transform 2015, devenu un simple plan d’économie voué par avance à l’échec".
Re-bon ! Fermez le ban, tout est dit.
Effectivement depuis des années et des années, ce sont des "industriels" qui ont certainement conduit la compagnie vers ses pertes abyssales.
D'accord, on ne sait pas trop ce qu'était PH Gourgeon, encore que, pour ses billets d'avion perso, il était plutôt gestionnaire, je vous l'accorde…
Non, de temps en temps, faut quand même être un peu sérieux. Mais, si j'en crois les comptes publiés par la compagnie, sur les environ 4 milliards annuels de masse salariale, les pilotes en ponctionnent un quart.
On comprend mieux leurs "justes" revendications !
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