Après avoir épuisé tous les recours légaux, les salariés de Transat et leur principal syndicat veulent tourner la page et essayer de sauver ce qui est encore sauvable - Photo Auteur : NLshop
Ils se sont battus, ils ont tout donné, mais maintenant, basta.
Chez Transat, de toute façon, on connaissait le résultat, logique et écrit d’avance : une boite qui se fait « racheter » par une autre, un « géant » qui plus est, on sait comment ça se termine.
D’ailleurs, ça n’a pas loupé. Après avoir épuisé tous les recours légaux, les salariés de Transat et leur principal syndicat veulent tourner la page et essayer de sauver ce qui est encore sauvable.
Pour mémoire, on se souvient que la DIRECCTE avait, en fin de course, homologué le plan de départs volontaires imaginé par la direction de TUI, malgré quelques « irrégularités », constatées d’ailleurs par la CFDT pour Transat et la CGT pour TUI.
Mais, pour les salariés de Transat, ras-le-bol. On a vu, on a compris, on va tenter de profiter de ce plan de départs pour essayer de trouver de nouvelles voies, une nouvelle vie. Loin de ces grandes manœuvres des grands industriels qui n’ont toujours pas compris grand-chose au marché français.
D’ailleurs, comme je le disais plus haut, ce sont quand même les forces vives de l’Ex-Transat France qui payent le plus lourd tribut à cette « fusion ».
Chez Transat, de toute façon, on connaissait le résultat, logique et écrit d’avance : une boite qui se fait « racheter » par une autre, un « géant » qui plus est, on sait comment ça se termine.
D’ailleurs, ça n’a pas loupé. Après avoir épuisé tous les recours légaux, les salariés de Transat et leur principal syndicat veulent tourner la page et essayer de sauver ce qui est encore sauvable.
Pour mémoire, on se souvient que la DIRECCTE avait, en fin de course, homologué le plan de départs volontaires imaginé par la direction de TUI, malgré quelques « irrégularités », constatées d’ailleurs par la CFDT pour Transat et la CGT pour TUI.
Mais, pour les salariés de Transat, ras-le-bol. On a vu, on a compris, on va tenter de profiter de ce plan de départs pour essayer de trouver de nouvelles voies, une nouvelle vie. Loin de ces grandes manœuvres des grands industriels qui n’ont toujours pas compris grand-chose au marché français.
D’ailleurs, comme je le disais plus haut, ce sont quand même les forces vives de l’Ex-Transat France qui payent le plus lourd tribut à cette « fusion ».
Mais, pour la CGT de TUI, dont le représentant occupe également le poste de patron du CCE de la nouvelle organisation, il fallait aller en justice auprès du Tribunal Administratif afin de contester l’homologation du PDV par la Direccte.
Ce que, dans un grand élan de ras-le-bol, contestent les salariés qui veulent maintenant profiter (si l’on peut dire) du peu que leur accordera TUI et se tourner vers autre chose.
Ils l’ont fait savoir en organisant une pétition et envoyant une lettre ouverte…
Pour la direction de TUI France, tout ceci est une formidable opportunité. Cyniquement, je dirais que cette direction, laquelle n’en est quand même pas à son coup d’essai, ne pouvait rêver mieux.
Non seulement les accords concernant le déménagement ne seront pas totalement respectés, mais en plus les syndicats ne sont pas d’accord entre eux.
Très fort, le Basque Bondissant. Mais il est vrai que ses actionnaires ne le rétribuent pas pour faire le kéké dans les instances professionnelles.
Et du coup, volte-face de la part de la CGT de TUI France et surtout du CCE, lequel vient d’écrire (enfin ?) aux salariés des deux entreprises et tenter de minimiser les dégâts…
Ce que, dans un grand élan de ras-le-bol, contestent les salariés qui veulent maintenant profiter (si l’on peut dire) du peu que leur accordera TUI et se tourner vers autre chose.
Ils l’ont fait savoir en organisant une pétition et envoyant une lettre ouverte…
Pour la direction de TUI France, tout ceci est une formidable opportunité. Cyniquement, je dirais que cette direction, laquelle n’en est quand même pas à son coup d’essai, ne pouvait rêver mieux.
Non seulement les accords concernant le déménagement ne seront pas totalement respectés, mais en plus les syndicats ne sont pas d’accord entre eux.
Très fort, le Basque Bondissant. Mais il est vrai que ses actionnaires ne le rétribuent pas pour faire le kéké dans les instances professionnelles.
Et du coup, volte-face de la part de la CGT de TUI France et surtout du CCE, lequel vient d’écrire (enfin ?) aux salariés des deux entreprises et tenter de minimiser les dégâts…
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Il est bien trop tard.
Dans sa missive, Lazare, puisque tel est son nom, secrétaire du CCE, ne manque pas de fustiger une fois de plus la direction, laquelle s’en tamponne comme de son premier forfait club.
Et Lazare a beau « partager » les inquiétudes des salariés, il ne sait plus trop quoi faire… si ce n’est et on le verra très certainement, plier face au rouleau compresseur de TUI.
Effectivement, si les élus du CCE ne veulent pas du recours envisagé auprès du Tribunal Administratif, il ne le présentera pas. En même temps, et il a raison, si la Direccte n’avait pas homologué le Plan, TUI France aurait présenté un recours.
TUI France, qui n’est pas le perdreau de l’année, avait déjà anticipé. Faut pas rêver, c’est plié. Humainement, culturellement, j’en suis bien triste.
Seule consolation : grâce à ces grands industriels des vacances, ceux qui n’avaient pas accès aux fastes des clubs à lancer de tongs pourront, enfin, bronzer… idiots ?
Dans sa missive, Lazare, puisque tel est son nom, secrétaire du CCE, ne manque pas de fustiger une fois de plus la direction, laquelle s’en tamponne comme de son premier forfait club.
Et Lazare a beau « partager » les inquiétudes des salariés, il ne sait plus trop quoi faire… si ce n’est et on le verra très certainement, plier face au rouleau compresseur de TUI.
Effectivement, si les élus du CCE ne veulent pas du recours envisagé auprès du Tribunal Administratif, il ne le présentera pas. En même temps, et il a raison, si la Direccte n’avait pas homologué le Plan, TUI France aurait présenté un recours.
TUI France, qui n’est pas le perdreau de l’année, avait déjà anticipé. Faut pas rêver, c’est plié. Humainement, culturellement, j’en suis bien triste.
Seule consolation : grâce à ces grands industriels des vacances, ceux qui n’avaient pas accès aux fastes des clubs à lancer de tongs pourront, enfin, bronzer… idiots ?