Le 12 octobre dernier, le GATF menait sa première opération coup de poing, à Caen, avec d'autres professionnels du tourisme, de l’événementiel, les traiteurs et les loueurs de matériels d’événements - DR : L.B.
Même s'ils soutiennent les actions de la FNTV, les dirigeants de sociétés d'autocars spécialisées dans le tourisme sont de plus en plus nombreux à vouloir faire reconnaitre leurs spécificités auprès des pouvoirs publics.
Et d'autant plus en ces temps difficiles, "où depuis huit mois, nos autocars sont à l'arrêt et où nous enregistrons 95% de perte de chiffre d'affaires", explique Henri Pavard, dirigeant de Les Voitures Henri Pavard et membre fondateur du Groupement des Autocaristes du Tourisme Français (GATF).
Avec lui, six autres sociétés (Menguy Burban, Carat Location, VIC Transport, Gilbert James autocars, Magnum Transport, Gandon Evasion) forment le bureau de cette nouvelle association.
Depuis leur lancement officiel en juin 2020, ils ont regroupé "40 adhérents, 1 500 cars, presque autant de salariés", précise Henri Pavard.
Nous sommes en contact avec la FNTV et d'autres collectifs, comme le Collectif des Autocars Indépendants (CAI), car les mesures annoncées par le gouvernement ne viennent pas assez vite, nous sommes tous dans l'urgence.
Depuis le mois de mai, nous percevons l'aide de 1 500 € par mois du fonds de solidarité, on nous a parlé d'une réévaluation jusqu'à 10 000€ mais on ne voit rien venir. Nous avons des confrères en région parisienne qui réalisent 12 M€ de chiffre d'affaires par an, alors vous imaginez 1500 € par mois..."
Et d'autant plus en ces temps difficiles, "où depuis huit mois, nos autocars sont à l'arrêt et où nous enregistrons 95% de perte de chiffre d'affaires", explique Henri Pavard, dirigeant de Les Voitures Henri Pavard et membre fondateur du Groupement des Autocaristes du Tourisme Français (GATF).
Avec lui, six autres sociétés (Menguy Burban, Carat Location, VIC Transport, Gilbert James autocars, Magnum Transport, Gandon Evasion) forment le bureau de cette nouvelle association.
Depuis leur lancement officiel en juin 2020, ils ont regroupé "40 adhérents, 1 500 cars, presque autant de salariés", précise Henri Pavard.
Nous sommes en contact avec la FNTV et d'autres collectifs, comme le Collectif des Autocars Indépendants (CAI), car les mesures annoncées par le gouvernement ne viennent pas assez vite, nous sommes tous dans l'urgence.
Depuis le mois de mai, nous percevons l'aide de 1 500 € par mois du fonds de solidarité, on nous a parlé d'une réévaluation jusqu'à 10 000€ mais on ne voit rien venir. Nous avons des confrères en région parisienne qui réalisent 12 M€ de chiffre d'affaires par an, alors vous imaginez 1500 € par mois..."
Une réponse pour le moins... inattendue !
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Ce point fait partie de leurs revendications, tout comme un travail à mener auprès des assurances, et dans un deuxième temps, la création d'un code NAF spécifique au transport touristique par autocar. "Quand la FNTV représente les transports scolaires et les "autres transports autocars" - une catégorie fourre-tout dans laquelle nous sommes intégrés, nous ne nous sentons pas vraiment représentés", poursuit Henri Pavard.
Depuis sa création, les membres du GATF ont chacun rencontré leurs élus locaux, députés, préfets. "Nous sommes passés par ces voies-là pour peser dans la balance des négociations et être inclus dans le plan tourisme", relate Henri Pavard.
Le 12 octobre dernier, le groupement menait sa première opération coup de poing, à Caen, avec d'autres professionnels du tourisme, de l’événementiel, les traiteurs et les loueurs de matériels d’événements.
LIRE : Caen : les professionnels du tourisme et de l'événementiel ont donné de la voix
Alors qu'ils devaient être reçus par les services du Préfet du Calvados à 11h45, ce dernier étant parti déjeuner à l'heure du rendez-vous, ils n'ont finalement été entendus qu'à 13h30 par le directeur adjoint du cabinet.
La veille, trois autres membres avaient rencontré à Bercy des représentants du cabinet du ministère des PME. On leur avait promis un retour à leurs demandes le vendredi suivant...
Pourtant, depuis ces deux entretiens, leurs revendications sont restées lettre morte. Seul signe de vie des pouvoirs publics : les participants à la manifestation de Caen du 12 octobre dernier ont eu l'agréable surprise de recevoir, ce lundi 26 octobre 2020, une contravention de 35€ pour stationnement gênant sur une voie publique...
Une trentaine de véhicules au total sont concernés. Pourtant, ils avaient obtenu les autorisations pour organiser leur cortège.
Une prune et une mise à l'amende par un Préfet parti déjeuner... la note a été plus salée que prévu ! Espérons désormais qu'ils n'auront pas à avaler les couleuvres...
Pour autant, le GAFT ne souhaite pas en rester là. "Nous allons vers la faillite et nous ne pouvons pas y aller sans rien dire !", clame Henri Pavard. Et de citer l'exemple allemand, "où les autocaristes perçoivent des indemnisations par véhicule immobilisé et où les assurances ont été mises à contribution. Il existe différentes solutions".
Depuis sa création, les membres du GATF ont chacun rencontré leurs élus locaux, députés, préfets. "Nous sommes passés par ces voies-là pour peser dans la balance des négociations et être inclus dans le plan tourisme", relate Henri Pavard.
Le 12 octobre dernier, le groupement menait sa première opération coup de poing, à Caen, avec d'autres professionnels du tourisme, de l’événementiel, les traiteurs et les loueurs de matériels d’événements.
LIRE : Caen : les professionnels du tourisme et de l'événementiel ont donné de la voix
Alors qu'ils devaient être reçus par les services du Préfet du Calvados à 11h45, ce dernier étant parti déjeuner à l'heure du rendez-vous, ils n'ont finalement été entendus qu'à 13h30 par le directeur adjoint du cabinet.
La veille, trois autres membres avaient rencontré à Bercy des représentants du cabinet du ministère des PME. On leur avait promis un retour à leurs demandes le vendredi suivant...
Pourtant, depuis ces deux entretiens, leurs revendications sont restées lettre morte. Seul signe de vie des pouvoirs publics : les participants à la manifestation de Caen du 12 octobre dernier ont eu l'agréable surprise de recevoir, ce lundi 26 octobre 2020, une contravention de 35€ pour stationnement gênant sur une voie publique...
Une trentaine de véhicules au total sont concernés. Pourtant, ils avaient obtenu les autorisations pour organiser leur cortège.
Une prune et une mise à l'amende par un Préfet parti déjeuner... la note a été plus salée que prévu ! Espérons désormais qu'ils n'auront pas à avaler les couleuvres...
Pour autant, le GAFT ne souhaite pas en rester là. "Nous allons vers la faillite et nous ne pouvons pas y aller sans rien dire !", clame Henri Pavard. Et de citer l'exemple allemand, "où les autocaristes perçoivent des indemnisations par véhicule immobilisé et où les assurances ont été mises à contribution. Il existe différentes solutions".