Air Madagascar compte beaucoup sur Tsaradia, sa nouvelle filiale domestique lancée en juillet 2018, pour développer le tourisme partout sur l'île et repartir de l'avant... © DR Air Madagascar
Presqu’un an après être son entrée au capital d’Air Madagascar, l’heure est déjà au premier bilan pour Air Austral.
« L’avenir d’Air Madagascar est en jeu, et l’avenir d’Air Austral dépend aussi de celui d’Air Madagascar. Nos sorts sont maintenant indissociablement liés », explique Marie-Joseph Malé, à la tête d’Air Austral, lors d’une conférence de presse tenue à Paris le 24 septembre 2018. Il juge le rapprochement des deux compagnies, officialisé en début d’année 2018, positif pour l’instant.
« L’avenir d’Air Madagascar est en jeu, et l’avenir d’Air Austral dépend aussi de celui d’Air Madagascar. Nos sorts sont maintenant indissociablement liés », explique Marie-Joseph Malé, à la tête d’Air Austral, lors d’une conférence de presse tenue à Paris le 24 septembre 2018. Il juge le rapprochement des deux compagnies, officialisé en début d’année 2018, positif pour l’instant.
Toujours plus de synergies
Autres articles
-
Madagascar Airlines prévoit d'entrer au BSP d'ici juillet 2023
-
Restructuration d'Air Austral : le Tribunal homologue le protocole de conciliation
-
Aide à la restructuration : Air Austral obtient le feu vert de l'Europe
-
French Bee vise un retour aux bénéfices en 2023 🔑
-
Partage de codes : Air Austral et Kenya Airways étendent leur réseau
Pour la compagnie malgache, qui a connu ces dernières années une vraie descente aux enfers, voyant la moitié de sa flotte clouée au sol et son taux de ponctualité dégringoler, le chemin est encore long vers le redressement économique.
« Il y a encore un an, la situation était tout simplement catastrophique », avance Besoa Razafimaharo, directeur général de la compagnie malagache. « Mais la transformation est bien entamée, autour des trois priorités que sont la qualité du service, la ponctualité, et les programmes de vols ».
En l’espace de 10 mois, le plan de transformation insufflé par Air Austral, a déjà permis « des avancées considérables », confirme M Malé. Le deuxième Airbus A340 aux couleurs d’Air Madagascar a ainsi repris du service.
Les directions évoquent aussi une meilleur gouvernance, une efficacité commerciale accrue par les synergies et mutualisation des coûts (fuel, cathering, loyers…), un futur programme de fidélité commun (baptisé Capricorne) ou encore une prochaine harmonisation des produits en vol qui devrait intervenir avant la fin de l’année. « Nous allons continuer à investir, et le produit Air Madagascar sera au moins aussi bien que celui d’Air Austral », annonce Marc Baillart, directeur commercial France-Europe des deux compagnies. Le tout, d’après les dires de la direction, sans incidence sur les tarifs pratiqués entre Paris et Madagascar.
« Il y a encore un an, la situation était tout simplement catastrophique », avance Besoa Razafimaharo, directeur général de la compagnie malagache. « Mais la transformation est bien entamée, autour des trois priorités que sont la qualité du service, la ponctualité, et les programmes de vols ».
En l’espace de 10 mois, le plan de transformation insufflé par Air Austral, a déjà permis « des avancées considérables », confirme M Malé. Le deuxième Airbus A340 aux couleurs d’Air Madagascar a ainsi repris du service.
Les directions évoquent aussi une meilleur gouvernance, une efficacité commerciale accrue par les synergies et mutualisation des coûts (fuel, cathering, loyers…), un futur programme de fidélité commun (baptisé Capricorne) ou encore une prochaine harmonisation des produits en vol qui devrait intervenir avant la fin de l’année. « Nous allons continuer à investir, et le produit Air Madagascar sera au moins aussi bien que celui d’Air Austral », annonce Marc Baillart, directeur commercial France-Europe des deux compagnies. Le tout, d’après les dires de la direction, sans incidence sur les tarifs pratiqués entre Paris et Madagascar.
Un vol bientôt quotidien vers Paris
Surtout, les directions des deux compagnies comptent sur un renforcement du réseau et des programmes d’Air Madagascar. Si, actuellement, 5 vols maximum par semaine sont mis en place entre Paris et Antananarivo (ainsi qu’un autre depuis Marseille), « le but est de passer en vol quotidien le plus rapidement possible, en haute saison », d’après Gilles Talex, DG adjoint d’Air Madagascar.
Ce dernier compte aussi beaucoup sur Tsaradia, la toute jeune filiale domestique d’Air Madagascar, lancée le 2 juillet dernier après seulement 10 mois pour obtenir les certifications, transférer plus de 200 employés ou encore créer l’identité visuelle, les uniformes, et la présence en ligne de la marque. 11 destinations malgaches composent ainsi le réseau de Tsaradia, qui vole pour l’instant sur ATR et Twin Otter.
« Et tout ça n’est qu’un début », conclu Marie-Joseph Malé. « Petit à petit, nous allons étendre notre toile et espérons bien un retour à l’équilibre pour dans 3 ans. Nous constituerons alors, ensemble, la vraie force de transport dans l’océan Indien ».
Ce dernier compte aussi beaucoup sur Tsaradia, la toute jeune filiale domestique d’Air Madagascar, lancée le 2 juillet dernier après seulement 10 mois pour obtenir les certifications, transférer plus de 200 employés ou encore créer l’identité visuelle, les uniformes, et la présence en ligne de la marque. 11 destinations malgaches composent ainsi le réseau de Tsaradia, qui vole pour l’instant sur ATR et Twin Otter.
« Et tout ça n’est qu’un début », conclu Marie-Joseph Malé. « Petit à petit, nous allons étendre notre toile et espérons bien un retour à l’équilibre pour dans 3 ans. Nous constituerons alors, ensemble, la vraie force de transport dans l’océan Indien ».
Air Austral et Air Madagascar : le partenariat en chiffres
En 2019, une flotte de 20 appareils
2 filiales : Ewa Air et Tsaradia
Un chiffre d’affaires commun de 550 millions d’euros
2000 employés
24 destinations
2 filiales : Ewa Air et Tsaradia
Un chiffre d’affaires commun de 550 millions d’euros
2000 employés
24 destinations
Une nouvelle low-cost sur l’axe Paris-La Réunion ?
Un peu plus d’un an après l’arrivée fracassante de French Bee, petite sœur low-cost d’Air Caraïbes, sur l’axe Paris-La Réunion, Air Austral y reste malgré tout leader en part de marché. Grâce à une stratégie de différenciation débutée il y a plusieurs années, elle a maintenu des résultats positifs en 2017-2018.
En revanche, la compagnie a perdu près de 5% de ses activités entre Paris et St Denis, et sa recette unitaire a chuté de 4 points. Maintenant, elle y redoute même l’arrivée d’un nouvel opérateur low-cost long-courrier. « A l’avenir, on ne peut pas exclure l’arrivée d’une nouvelle low-cost long-courrier sur cette axe qui attire les convoitises », explique Marie-Joseph Malé, évoquant les rumeurs de l’arrivée de Level ou de Norwegian sur cette route hyper concurrentielle.
En revanche, la compagnie a perdu près de 5% de ses activités entre Paris et St Denis, et sa recette unitaire a chuté de 4 points. Maintenant, elle y redoute même l’arrivée d’un nouvel opérateur low-cost long-courrier. « A l’avenir, on ne peut pas exclure l’arrivée d’une nouvelle low-cost long-courrier sur cette axe qui attire les convoitises », explique Marie-Joseph Malé, évoquant les rumeurs de l’arrivée de Level ou de Norwegian sur cette route hyper concurrentielle.